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Quand des élèves sont malades de l'école

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Ivan Rioufol, sur son blog, attire l'attention sur la dégradation de l'école publique en France, mais ses constats valent pour nos écoles, tant libres que publiques :

L'école, malade d'un insoignable égalitarisme
La gauche, au service des syndicats d’enseignants qui se sont appropriés la gestion de l’Education nationale, ne peut mener à terme la nécessaire refondation de l’école. Il est en effet illusoire d’attendre de responsables toujours en place qu’ils corrigent eux-mêmes les désastres qu’ils ont produits, singulièrement depuis quarante ans. (...) Si le retour à la semaine de 4 jours et demi et l’allégement des horaires pour les plus jeunes font partie des projets utiles, l’emprise de l’idéologie égalitariste ... rend illusoire toute réaction face au décervelage des élèves, causé par l’échec de la transmission du savoir et par l’illettrisme. Plus que jamais, l’Education nationale donne le sentiment de vivre dans un monde clos, imperméable au désarroi des familles qui observent l’emprise de la déculturation et de la crétinisation des esprits. (...)

Ce refus dogmatique de toute différenciation, ce rejet idéologique de l’élitisme, sont à la source des maux dont souffre l’école publique, qui ne cesse de dégringoler dans les classements internationaux et qui se laisse gagner, dans les cités abandonnées, par l’insécurité et la violence. Les fossoyeurs de la culture générale, qui ne raisonnent qu’en fonction du plus petit dénominateur commun, refusent ainsi les devoirs à la maison car ils y voient une source de discrimination, certaines familles étant culturellement plus aptes que d’autres à soutenir leurs enfants. La louable recherche de l’égalité est tombée dans le sectarisme du nivellement qui fait du système français, qui fut jadis exemplaire, un épouvantail méritant que les familles lui tournent le dos. Il n’y a rien à attendre d’une école publique qui s’enfonce toujours plus dans ses erreurs, avec la prétention de socialiser plus que d’éduquer, au nom d’une morale laïque qui se mord la queue. Devant tant d’incompétences, les initiatives privées sont plus que jamais attendues. Qu’en pensez-vous ? 
Je signale, sur l’illettrisme, un livre d’Evelyne Tschirhart : Des élèves malades de l’école, Editions de Paris.
On peut lire une interviewe de cette auteure (Evelyne Tschirhart) sur le site d'Enquête et Débat

Commentaires

  • Il s'agit d'un véritable nivellement par le bas, voulu notamment par le fameux décret "inscriptions". Plus d'élitisme, plus d'élites, on ne veut plus que des moutons endoctrinés qui "gobent" le prêt-à-penser de la pensée unique. Ces élites qui nous manqueront cruellement dans quelques années, nous devrons les "importer" de l'étranger ou bien elles émaneront de rares familles fortunées qui auront pu payer des études à leurs enfants dans des écoles renommées à l'étranger. Par ailleurs, il serait en effet souhaitable que les élèves qui n'ont plus de devoirs à domicile mettent à profit leur temps libre pour approfondir leurs connaissances grâce à des initiatives privées...

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