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La messe d'intronisation de François aura lieu demain, en la fête de saint Joseph

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VOIR LES PREMIERS MOMENTS DU PONTIFICAT SUR BELGICATHO

(VIS). A 13 h le Directeur de la Salle de Presse a expliqué le déroulement de la messe d'inauguration du pontificat du Pape François, demain matin Place St.Pierre. L'accès du public sera libre. Sur le parvis, de part et d'autre de l'autel, prendront place, à gauche, quelque 250 Archevêques et Evêques, ainsi que des ecclésiastiques et des délégations d'autres Eglises et confessions chrétiennes, et, à droite, les délégations politiques. Au pied du parvis, se trouveront, d'une part, les représentants juifs, musulmans et d'autres religions, ainsi que près de 1200 prêtres et séminaristes, et, d'autre part, le corps diplomatique et les autres autorités.

Le Pape quittera la Domus Sanctae Marthae peu avant 9 h pour se rendre sur la Place qu'il parcourra à bord d'un véhicule pour saluer la foule, avant de rejoindre la sacristie en la chapelle de la Pietà. La cérémonie d'inauguration du pontificat de l'Evêque de Rome commencera par une procession qui conduira le Pape devant l'autel papal, d'où il descendre à la Confession accompagné par le Tu Es Petrus exécuté par les trombes d'argent. Il y vénérera la tombe de Pierre, accompagné d'une dizaine de Patriarches et des Archevêques majeurs des Eglises orientales catholiques, parmi lesquels quatre Cardinaux. Les diacres prendront le Pallium, l'Anneau du Pécheur et l'Evangéliaire se trouvant dans la Confession. Le Pape remontera dans la Basilique et la procession se déroulera au chant des Laudes Regiae, de quelques invocations extraites de la constitution conciliaire Lumen Gentium, puis de la litanie des saints , parmi lesquels les apôtres, de nombreux papes saints le plus récent étant Pie X. Il y aura près de 180 concélébrants: tous les Cardinaux présents à Rome, les 6 Patriarches et Archevêques majeurs présents, le Secrétaire du Collège cardinalice, le Général des Franciscains mineurs et le Général des Jésuites, ces deux derniers respectivement Président et Vice-Président de l'Union des Supérieurs généraux. La procession sortira alors sur le parvis et les concélébrants se disposeront à gauche avec les ecclésiastiques. Le siège du Saint-Père sera placée derrière l'autel, sur lequel se trouvera une statue de la Vierge, devant la grille centrale tendue de velours rouge et sommée d'un crucifix monumental.

Avant le début de la messe proprement dite, prévu à 9 h 30', auront lieu les rites d'inauguration du pontificat: d'abord, le Cardinal Protodiacre Tauran procédera à l'imposition du Pallium (qui est celui de Benoît XVI), suivie d'une prière récitée par le Cardinal Daneels, premier de l'ordre des prêtres. Ensuite le Cardinal Re, premier de l'ordre des évêques, remettra l'Anneau du Pécheur, en argent doré, représentant l'apôtre Pierre avec les clefs. Enfin six Cardinaux, deux par ordre, parmi les premiers présents, prêteront l'obédience, bien que tous les Cardinaux l'aient déjà fait dans la Chapelle Sixtine à la fin du conclave. L'anneau choisi, ayant appartenu à Paul VI, est une oeuvre de Enrico Manfrini. Par ailleurs, c'est durant la prise de possession du Latran, siège épiscopal du diocèse de Rome, que prêteront l'obédience les représentants des diverses composantes du peuple de Dieu.

La messe sera celle de la solennité de saint Joseph avec les lectures correspondantes. L'Evangile sera proclamé en grec, comme il est de coutume pour les plus grandes solennités, pour manifester l'universalité de l'Eglise, composée des grandes traditions d'orient et d'occident, le latin étant déjà abondamment présent dans les autres prières et parties de la messe.

Le Pape lira en italien l'homélie qu'il a écrite (texte non définitif) et qui sera diffusé à la presse sous embargo ainsi que des traductions provisoires. Afin de ne pas rallonger la cérémonie, il n'y aura pas de procession à l'offertoire, les espèces étant déposées à l'autel par les clercs assistants. Le Pape ne donnera pas la communion, qui sera administrée par des diacres sur le parvis et par des prêtres dans les divers secteurs de la place. A l'offertoire, sera exécuté le motet de Pierluigi da Palestrina composé pour la messe d'intronisation du Pape Marcel. Le Te Deum final alternera grégorien et mélodies de Tomás Luis de Victoria. Après la messe, qui ne devrait pas dépasser deux heures, le Pape regagnera la basilique où il saluera les délégations officielles. Suivra le déjeuner à Ste.Marthe. Il n'y aura pas d'angélus, le 19 mars n'étant pas un dimanche.

Le Cardinal Secrétaire d'Etat et le Secrétaire pour les relations avec les états sont susceptibles de s'entretenir avec certaines délégations, comme celle du Brésil, pays où se déroulera en août la prochaine JMJ. Le P.Lombardi a précisé qu'aucune délégation n'est invitée par la Secrétairerie d'Etat laquelle est simplement chargée d'enregistrer les voeux de présence et de les classer selon l'ordre protocolaire. A ce jour on compte 33 délégations chrétiennes (14 Eglises orientales, 10 Eglises occidentales, 9 d'autres confessions), avec notamment SS Barthélémy I, le Patriarche oecuménique de Constantinople, SS Karékin II, Catholicos arménien, le Métropolite Hilarion du Patriarcat orthodoxe de Moscou, le Rév.John Tucker Mugabi Sentamu, Archevêque anglican de York, M.Fryske Tveit, Secrétaire du Conseil oecuménique des Eglises, etc. La délégation hébraïque sera composée de 16 personnes (Communauté de Rome, Grand Rabbinat d'Israël, World Jewish Congress, etc). Sont attendues des délégations musulmane, bouddhiste, sikh, jaïniste. Les états et organisations internationales seront 132, représentées par 6 souverains, 2 princes héritiers, 30 chefs d'état, 11 chefs de gouvernement, le président de la Commission européenne. Les autres délégations seront guidées par des représentants particuliers, comme présidents de parlement, ministres et ambassadeurs.

A suivre sur KTO (19 mars, 9H00)

Commentaires

  • Je me demande bien comment notre Pape François saura trouver les mots ou les actes qui toucheront ces riches et ces puissants, rassemblés à Rome avec les pauvres et les humbles. Ceux-ci comprennent déjà combien il les aime et veut leur bien. Il n'y a même pas besoin de beaucoup de mots pour que le courant passe. Ils sont unis comme des frères et sœurs qui s'aiment.

    Mais ceux-là, embourbés dans leur luxe et leur pouvoir matériel, mais aussi dans leur incapacité manifeste à trouver des solutions aux pires crises et conflits que subissent les pauvres et les humbles, sauront-ils écouter le Pape et à travers lui écouter Celui qui nous dit : « Je suis le chemin, la vérité et la vie » ?

    Bref, sauront-ils écouter, et mettre en œuvre, la prière pour la paix, de saint François, qui avait déjà été récitée lors de la signature de la Déclaration des Droits de l'Homme en 1948 ?

    Seigneur, fais de moi un instrument de ta paix.
    Là où est la haine, que je mette l’amour.
    Là où est l’offense, que je mette le pardon.
    Là où est la discorde que je mette l’union.
    Là où est l’erreur, que je mette la vérité.
    Là où est le doute, que je mette la foi.
    Là où est le désespoir que je mette l’espérance.
    Là où sont les ténèbres, que je mette ta lumière.
    Là où est la tristesse, que je mette ta joie.
    Ô Seigneur, fais que je ne cherche pas tant
    à être consolé qu’à consoler,
    à être compris qu’à comprendre,
    à être aimé qu’à aimer.
    Car c’est en se donnant que l’on reçoit,
    c’est en s’oubliant à soi-même que l’on trouve,
    c’est en pardonnant que l’on obtient le pardon,
    et c’est en mourant que l’on ressuscite à l’éternelle vie.

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