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France : la manif pour tous doit-elle craindre les « amalgames » ?

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 Un billet d’humeur de Pasquin sur le site du bimensuel « L’Homme Nouveau » :

« On se fout complètement des amalgames : nous assumons les faits pas les méfaits ! Il est probable que des gens violents, « extrémistes de tous poils », que sais-je encore, pensent eux aussi que le mariage gay est un non-sens sociétal, c’est un fait ! Leur façon d’agir leur appartient, nous n’avons pas à en répondre. Nous ne sommes responsables que de ce que nous entreprenons.

On se fout complètement « du risque de radicalisation » : nous étions déjà radicalement opposés dès la première manif ! Nous l’avons dit gentiment, façon « Gangnam style », nous l’avons redit à la deuxième manif, en chantant Piaf dans une chorale de presque deux millions de chanteurs, sans marcher sur les pelouses. Maintenant, c’est la Marseillaise, et les pelouses on s’en fout. J’ai d’abord suivi une blonde sympa qui fait des manifs cools, j’ai fait la « ola ». Mais, depuis le début je suis un père de famille en colère qui défend sa civilisation; les consignes, maintenant je me les donne en conscience pour exprimer ma radicale opposition à cette loi. 

Nous condamnons absolument la violence : celle du ministère de l’Intérieur qui par mépris a sous-estimé nos manifs et fait gazer femmes et enfants ; celle des journalistes qui ont « cahuzaqué » les chiffres réels de notre opposition pacifique par un mensonge collectif inacceptable. Nous condamnons ces médias qui parlent en boucle d’homophobie, générant une violence verbale et physique de la part des homosexuels à notre encontre, alors que notre propos n’est pas là. Nous condamnons cette violence faite à la démocratie, où les lois se pensent dans les loges, et s’imposent par des lobbies dans le mépris absolu de ce que nous pensons majoritairement.
Alors! Là où nous sommes, qui que nous soyons, je le dis comme chrétien, comme citoyen, comme père, comme entrepreneur, comme journaliste chroniqueur. :

Je nous demande très officiellement de considérer la victoire comme nécessaire ! Pour ce que nous sommes, pour ce que nous croyons, pour nous, nos enfants, leurs enfants, nos familles et les familles de France, pour notre pays. Je nous demande de considérer la victoire comme nécessaire, de gagner absolument et maintenant cette bataille. Bravo pour tout ce qui a déjà été réalisé, l’impératif de la victoire s’impose… C’est le printemps pour tous. Go, go, go. »

Ici : Nécessaire victoire !

 « Pasquino », perché ? Pasquino ou Pasquin (en latin : Pasquillus) est le nom utilisé par les Romains pour désigner une statue de style hellénistique datant du 3e siècle av. J.-C. mise au jour dans le quartier de Rome Parione au 15e siècle.

La célébrité de la statue date du début du XVIe siècle  lorsque le cardinal Oliviero Carafa drape le torse de marbre de la statue dans une toge décorée d'épigrammes latins, à l'occasion de la saint Marc. De cet incident est dérivé le terme de pasquinade, qui se réfèrent à un pamphlet anonyme en vers ou en prose.

Cette action du cardinal a conduit à une coutume de critiquer le pape ou son gouvernement par l'écriture de poèmes satiriques en dialecte romain et de les attacher à la statue de Pasquino.

Ainsi Pasquino est devenu la première « statue parlante » de Rome. Elle « s'est prononcée » sur l'insatisfaction de la population à l’égard du gouvernement pontifical … et aujourd’hui,  par extension, vise tous les actes de mauvaise gouvernance, civile ou religieuse.

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