Merci à notre ami P.T. pour ces informations et son commentaire :
L'information ci-après démontre clairement deux choses que l'on soupçonnait déjà. Tout d'abord, l'ampleur du fléau de la pédophilie et ensuite, l'inertie coupable des pouvoirs publics et des médias dans la lutte contre ce fléau.
Il règne une véritable omerta publique sur ces crimes. Les pouvoirs publics et les médias ne réagissent que contraints et forcés par les évènements, en cas d'enlèvement ou de meurtre notamment. Mais il n'y a par exemple aucun enquête diligentée chaque fois qu'une mineure avorte ou accouche en Belgique, permettant ainsi aux prédateurs de continuer leurs méfaits en toute tranquillité.
Il n'est pas inutile non plus de mettre cette information en relation avec la mésaventure qu'a connue récemment Child Focus. Cette association avait observé que très peu de mineurs ou mineures osaient dénoncer les abus sexuels. Elle avait alors mis en place un système Internet sécurisé pour les aider à faire connaître ces crimes. Or, aucun média belge n'avait relayé auprès du public cette campagne de Child Focus. Et pire, les autorités en charge de la protection de la jeunesse avaient sommé Child Focus de mettre un terme à cette campagne.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/11/04/97001-20131104FILWWW00424-une-ong-piege-20000-pedophiles.php
L'ONG Terre des Hommes, qui se faisait passer sur Internet pour une fillette philippine, a annoncé aujourd'hui que plus de 20.000 "prédateurs" l'avait contactée, prêts à payer pour voir cette enfant de dix ans se livrer à des actes sexuels par webcam. Plus de mille d'entre eux ont été identifiés.
"Nous avons créé une fille virtuelle de 10 ans, une Philippine" sur internet, a déclaré le directeur de la branche néerlandaise de Terre des Hommes, Albert Jaap van Santbrink, au cours d'une conférence de presse à La Haye. Une image virtuelle de l'enfant a même été conçue.
Dix semaines durant, le temps de l'enquête, plus de 20.000 "prédateurs" issus de 71 pays différents ont pris contact avec cette "fillette", baptisée "Sweetie", sur des forums publics de discussions : "ils étaient prêts à payer Sweetie pour qu'elle se livre à des actes sexuels devant sa webcam".
Des prédateurs du monde entier
D'après le rapport de l'ONG, un homme identifié en tant qu'"Older4Young" assurant avoir 35 ans et être le père de deux enfants, originaire d'Atlanta, aux Etats-Unis, propose 10 dollars américains à Sweetie, écrivant : "allume ta webcam, je suis excité".
Parmi ces "prédateurs", plus de 1.000 ont été "facilement" identifiés. L'ONG a pu retrouver leurs adresses, leurs numéros de téléphone et des photos d'eux, et a transmis leur identité aux autorités compétentes, en particulier à Interpol. "Vu que tout cela a lieu sur internet, ils pensent que personne ne les observe, il a donc été facile de collecter des informations à leur sujet", a déclaré Hans Guyt, responsable de l'enquête.
L'ONG souhaite sensibiliser l'opinion publique et les autorités au phénomène de la prostitution des enfants sur internet et s'est indignée du nombre réduit de personnes interpellées pour ce qu'elle qualifie de "tourisme du sexe avec enfant par webcam", seules six dans le monde ces dernières années, selon elle.
Hans Guyt a ajouté que les "prédateurs" étaient "issus du monde entier, d'Amérique, d'Europe, mais aussi de pays tels que l'Inde, le Japon, la Corée du Sud".
Terre des Hommes, qui a fait circuler une pétition au niveau mondial, a expliqué avoir transmis son modus operandi aux autorités de différents pays. "Nous avons suivi les procédures utilisées par les forces de police", a soutenu Hans Guyt, expliquant avoir procédé de la sorte pour obtenir des preuves qui pourraient être utilisables : "mais bon, nous ne sommes ni des procureurs, ni des juges, ce sera à eux de décider quoi faire avec les éléments que nous avons transmis".
L'équipe d'enquêteurs de l'ONG était constituée de quatre personnes, dont l'identité a été tenue secrète. "Se mettre dans la peau d'une fillette philippine de dix ans et voir ce que certains hommes veulent de vous a été une expérience choquante pour elles". "Il y avait des demandes et des gestes vraiment obscènes", a-t-il précisé, expliquant que des images vidéos des pédophiles ont été prises pendant les séances de "chat".
750.000 pédophiles pouvaient être simultanément en ligne
Hans Guyt a également assuré que les enquêteurs de l'ONG n'avaient jamais proposé quoi que ce soit aux personnes piégées mais avaient attendu que les demandes soient formulées spontanément, sans être provoquées. De même, ils n'entamaient pas les conversations, ils attendaient d'être contactés.
Terre des Hommes a précisé que les conversations étaient systématiquement arrêtées une fois que les "prédateurs" proposaient de payer pour voir des actes sexuels. "Il est évident que nous n'avons montré aucun acte sexuel à ces gens, on s'arrêtait avant", selon Albert Jaap Van Santbrink.
L'ONG a en outre déclaré, citant des chiffres de l'ONU, que quelque 750.000 pédophiles pouvaient être, simultanément, en ligne sur internet et que, rien qu'aux Philippines, des dizaines de milliers d'enfants étaient victimes de tels "prédateurs" sur internet.
Commentaires
Treize Belges auraient été clairement identifiés. Mais les autorités judiciaires annoncent d'emblée qu'ils ne pourraient pas être poursuivis, car ces preuves réunies par l'ONG seraient sans doute déclarées irrecevables. La chape de plomb sur la pédophilie en Belgique est décidément bien lourde à soulever. Faudra-t-il poursuivre les autorités belges pour non assistance à mineurs en danger ?
Et l'on constatera, en passant, le tintouin fait, par les médias, lorsque les personnes incriminées le sont au sein de l'Eglise catholique!
En justice il ne peut pas y avoir deux poids et deux mesures.
Dire que ces 90% de pédophiles qui courent partout dans la société sont des pères de famille!!!! Des hommes mariés!!!!
La chape de plomb sur la pédophilie, en Belgique et dans le monde, est surtout lourde à soulever quand le monde le veut bien, là où il le veut, et surtout lorsque le nerf sensible s'appelle "fric".