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Communion aux divorcés remariés : un théologien dominicain italien a trouvé la solution

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p-giovanni-cavalcoli-c2a9-arpatotyn-youtube.jpgLa trouvaille du père Giovanni Cavalcoli, rapportée par le vaticaniste Andrea Tornielli et publiée sur le site « aleteia », s’exprime comme suit : 

Question : Le divorcé ayant contracté une seconde union vit-il dans une condition de péché ? 

Réponse du révérend père :« Le péché est un acte, pas une condition ni un état permanent. Le problème des divorcés remariés tient dans le fait que l’adultère, doublé de la circonstance aggravante du concubinage, est un péché mortel. Le couple, en s’unissant, commet donc un péché mortel, s’il n’y a pas de repentir. Cependant, certaines conditions poussent parfois facilement au péché, puisqu’elles en constituent des occasions presque inévitables, comme dans le cas notamment des divorcés-remariés, qui vivent une union adultère, étant l’un et/ou l’autre, liés par un précédent mariage légitime. »

Ainsi donc, selon cet aimable théologien, l’état de péché n’existe pas, la faute continue non plus (zéro pointé à l’examen de droit pénal) et le fait d’être divorcé-remarié est, si je lis bien, une circonstance atténuante voire absolutoire de chaque acte sexuel peccamineux. C’est bien pratique. Je suppose que c’est pour nous faire rire qu’ « Aleteia » a publié ce raisonnement casuistique dont on peut lire tous les développements ici :  La communion des divorcés-remariés ne relève pas de la doctrine, mais de la « discipline »  

JPSC

Commentaires

  • Le péché peut être un état permanent. C'est facile à comprendre : lorsqu'un homme maintient de manière habituelle sa vie finalisée par la recherche égoïste, il est en état permanent de péché.
    Attention, cet exemple ne s'applique pas à tout état de remariage mais très clairement à l'état de celui qui aurait trahi volontairement son conjoint.

  • Je n'interprète pas du tout la réponse du P. Dominicain de la même façon que vous. Il affirme que le péché est un acte, non un état, ce qui me semble vrai. Il reconnaît la gravité de l'adultère. Il constate que la cohabitation de divorcés remariés ou non favorise les actes adultérins. Mais je ne vois nullement en quoi le P. Dominicain atténue la culpabilité de ces actes du simple fait qu'ils soient rendus plus fréquents par la cohabitation. Il est recommandé aux chrétiens de réduire, voire de fuir les tentations. La cohabitation n'est certes pas le meilleur moyen d'y arriver!!! Si elle est voulue en vue de l'acte adultérin, elle peut alors être considérée comme une intention peccamineuse. Mais je ne vois vraiment pas en quoi le texte ci-dessus du P. Dominicain est absolutoire de l'adultère!!

  • Monsieur Stoquart,

    Si votre lecture était la bonne, je me demande ce que vient faire alors le mot « cependant » dans la phrase du révérend père :

    « Le couple, en s’unissant, commet donc un péché mortel, s’il n’y a pas de repentir. Cependant, certaines conditions poussent parfois facilement au péché, puisqu’elles en constituent des occasions presque inévitables… ».

    Sauf erreur, le mot « cependant » (synonyme : néanmoins, toutefois) exprime une restriction, une atténuation voire une opposition ( « sed contra » ), relative, ici, à l’imputation de la responsabilité de l'acte et les circonstances dont il s'agit visent manifestement la cohabitation...

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