Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

La Belgique soumet ses investissements au Burkina Faso à une avancée des "droits reproductifs" et du planning familial

IMPRIMER

Lu sur le blog « salon beige » :

Une délégation conduite par le Vice-Premier ministre de Belgique, Alexander Decroo, a été reçue par le nouveau président du Burkina Faso, Roch Marc Christian Kaboré, dans le cadre du renouvellement d'un partenariat entre les deux pays. La Belgique a décidé de focaliser son aide au développement sur les pays les plus pauvres et non plus émergents (retrait d’Asie et d’Amérique latine notamment). 12 pays ont été déclarés prioritaires en Afrique dont le Burkina Faso. Le Vice-Premier ministre belge, Decroo :
« Quand il y a un développement démocratique, je pense qu’on doit s’impliquer et c’est ce que la Belgique veut faire  », a-t-il poursuivi avant de révéler que son pays intervient au Burkina à travers trois domaines. Il s’agit de l’accès à l’eau potable, la démographie (planning familial, santé de la reproduction, violentes faites aux femmes etc.,) et enfin, la sécurité alimentaire à travers le développement agricole. 
« L’idée est que pour l’été de cette année-ci, il y aura déjà les premiers projets sur le terrain », a-t-il dit avant de réitérer la volonté des entreprises à investir au Burkina. Et pour preuve, de nombreux chefs d’entreprises étaient de la délégation et pour le ministre du Commerce extérieur, Peter De Crem « beaucoup d’entreprises belges sont venues avec une volonté sérieuse de faire des investissements, des investissements stables et dans lesquels l’ancrage local est très important. Nous avons des entreprises qui ont beaucoup d’expériences dans les pays africains mais aussi dans des secteurs nouveaux tels que l’informatisation, le recensement pour pouvoir participer à la réalisation d’une partie considérable de la politique de ce pays »."

Le chantage à peine masqué n'échappera à personne : investissement des entreprises belges en contrepartie d'une avancée dans les domaines - entre autres - du planning familial et de la "santé de la reproduction". Quand on sait comment les Belges gèrent ces domaines dans leur pays (tout comme nous en France d'ailleurs), on ne peut que frémir d'inquiétude sur ce qui attend le Burkina. Espérons juste que le nouveau président préfèrera la santé morale de sa population aux capitaux belges...

Marie Bethanie »

Ref. La Belgique soumet ses investissements au Burkina Faso à une avancée des "droits reproductifs" et du planning familial

JPSC 

Les commentaires sont fermés.