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Les évêques dénoncent : "l’Etat n’accomplit pas son devoir de garantir le droit à la vie à tout être humain, depuis sa conception"

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Il s'agit des évêques du Costa Rica... Dépêche de l'Agence Fides :

AMERIQUE/COSTA RICA - Prise de position de la Conférence épiscopale contre un Etat « n’accomplissant pas son devoir de garantir le droit à la vie »

mercredi, 18 décembre 2019
 

Les Evêques se plaignent du fait que la rédaction de la norme en question n’a pas pris en considération l’opinion des experts en droit et en médecine et encore moins celle d’une grande partie du peuple costaricain. Par la signature de ce décret, « l’Etat n’accomplit pas son devoir de garantir le droit à la vie à tout être humain, depuis sa conception, comme cela est prévu par notre Constitution et par notre système juridique ».

Dans leur communiqué, les Evêques présentent huit points de réflexion. Ils soulignent en premier lieu que l’article 121 du Code pénal de 1970 « a établi une norme visant à préserver la vie de la mère dans un cas très urgent et très spécial dans lequel elle se trouve dans un danger imminent ». La norme technique se base quant à elle sur le concept de « danger pour la vie ou la santé de la mère » sans définir le terme de « santé » qui est par suite sujet à de libres interprétations, ouvrant de facto la porte à l’avortement libre. La norme évoque par ailleurs l’enfant à naitre comme « un produit ». Elle ne parle pas d’avortement et ne fixe pas de termes de limites temporelles à l’intérieur desquelles y procéder.

Les Evêques estiment que cette norme « ouvre la porte à l’avortement eugéniste », contredisant ainsi la dignité de la vie humaine et ils poursuivent : « En tant que Pasteurs, en union avec nos fidèles, nous manifestons notre soutien inébranlable à tous les médecins, infirmiers et infirmières, et à tous les opérateurs sanitaires du Costa Rica qui luttent toujours pour sauver les deux vies… Il est inadmissible que des médecins ou des infirmiers soient contraints de collaborer à la pratique d’avortement et qu’ils doivent choisir entre la loi chrétienne et la situation professionnelle ».

Dans leur dernier point, les Evêques considèrent « urgent et nécessaire que la norme technique soit soumise à l’approbation législative au travers d’une loi de la République, en ce qu’il s’agit de la réglementation de la vie humaine qui constitue le droit à la base de toutes les libertés publiques ».
S’adressant enfin au Peuple de Dieu, ils rappellent qu’un chrétien ne peut jamais se conformer à une loi immorale en soi, ni promouvoir des normes favorables à l’avortement ou à l’euthanasie et invitent « à élever la voix au nom de ceux qui ne peuvent le faire eux-mêmes, à défendre les délaissés qui sont dans le ventre de leur mère, pour préserver la culture de la vie, qui nous a toujours caractérisé comme pays pacifique et solidaire, en particulier auprès des plus nécessiteux de notre société ». (SL) (Agence Fides 18/12/2019)

Commentaires

  • La seule solution à l’avortement est la vie.
    Jamais une loi n’empêchera un certain nombre de femmes de se retrouver face à une grossesse non désirée. Mais rien ne devrait empêcher de les aider.
    L’Etat en premier lieu, dans son devoir de protéger le plus faible, doit entourer l’embryon –qui de plus faible qu’un embryon ?- de toutes ses prévenances, et dans ce but, mettre tout en œuvre pour permettre à la maman de faire de sa grossesse problématique cet acte d’amour incomparable que devrait être toute grossesse. La seule solution à l’avortement est la vie. Oui, nous devons mettre tout en œuvre pour que ces mamans puissent amener leur bébé au monde et les aimer dès leur conception. Oui, il faut sans doute imaginer des allocations de grossesse. Oui, il faut fermer les horribles avortoirs et ouvrir des centres « d’accueil familial ». Oui, il faut interdire tout acte tendant à la suppression évitable d’une vie humaine. Oui, on peut imaginer cent mesures mais il faut stopper la marche mortifère du cynisme aveugle pour retrouver la seule loi crédible, celle du don de soi par amour et pour la vie.

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