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Les mesures sanitaires ont montré la place que tiennent désormais les cultes au sein de la société civile belge

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De Bosco d'Otreppe dans la Libre de ce 12 mai (p. 11) :

La fête de l’Ascension se vivra encore en petit comité

(...) Comme depuis plus d’un an, les croyants se retrouveront en petit comité pour ces célébrations. À l’intérieur des lieux de cultes, le nombre maximum de fidèles sera encore fixé à 15 ce jeudi. Depuis ce 8 mai cependant, les célébrations peuvent être célébrées en extérieur, sous de strictes conditions, jusqu’à 50 personnes. Beaucoup de paroisses, ainsi que des mosquées, ont dès lors acheté ou loué des tentes. Ces dispositifs ne devraient servir que quelques jours. Dès le 9 juin en effet, si 80 % du public avec des comorbidités est vacciné, et si le seuil de 500 hospitalisations en soins intensifs n’est pas dépassé, les cultes pourront accueillir 100 personnes en intérieur (également pour les mariages et les enterrements), et 200 en extérieur. Dès le 1er juillet, ces jauges pourront être doublées. Et si tout va bien, plus aucune restriction ne sera d’application en septembre.

Un confinement qui laissera des traces

Bien que cet élargissement sera plus lent pour les cultes que pour la culture (qui pourra accueillir 200 personnes en intérieur dès le 9 juin), il constitue un premier soulagement, note Tommy Scholtès, porte-parole des évêques de Belgique. Ces longs mois de confinement laisseront cependant des traces. Non seulement parce qu’ils ont obligé les cultes à se réorganiser pour poursuivre leurs activités, mais aussi parce que beaucoup de croyants ne se sont pas sentis respectés et ont considéré que les mesures les touchant étaient disproportionnées. Ces mesures leur ont, en outre, montré la place que tiennent désormais les cultes au sein de la société civile belge. "Au premier confinement, les chrétiens ont accepté les mesures, mais après six mois nous sommes las, stressés et fatigués, jugeait encore cette semaine Mgr Kockerols, évêque auxiliaire de Malines-Bruxelles, dans le magazine français "Famille Chrétienne". Il faut calmer les gens. Mais je comprends le sentiment d’injustice qui les habite, alors qu’ils peuvent se rendre dans les grands magasins. J’ai moi-même failli placarder une affiche sur la façade de la cathédrale avec une marque de grand magasin… Nous devons bien constater une disparition du religieux dans le champ de vision des pouvoirs publics, ajoutait-il. Le ministre de la Justice reçoit les représentants des cultes au même titre que les coiffeurs, les cafetiers ou… les salons de toilettage pour chien." (...)

Commentaires

  • Oui, c'est une place largement méritée.........Le culte ne semble pas devoir être une priorité, ni pour les politiques, ni pour les responsables d'Eglise, qui préferent dialoguer avec les politiques, mais refusent de dialoguer avec les paroissiens, et ne s'en préoccupent que très marginalement.Cela laissera des traces, c'est sûr.

  • Nous pouvons le comprendre de cette façon aussi!
    « Événement eucharistique » au lieu d'un service de culte.
    Et en août, nous organisons une «fête eucharistique» à l'extérieur au lieu d'une «messe en plein air».

  • "PROTOCOLE cultes, laïcité et assistance selon une conception philosophique non confessionnelle en PLEIN AIR -

    II Mesures spécifiques supplémentaires:
    1-Communion
    Seul le célébrant prépare l'autel ;
    Une seule hostie sur une patène et le calice contenant le vin sont placés pour le célébrant. Un ciboire contenant les hosties qui seront distribuées est placé un peu plus loin du célébrant et recouvert d'un linge ;
    Au moment de la consécration du pain, le célébrant touche légèrement le ciboire ;
    Seul le célébrant peut consommer l'hostie brisée et le vin. Le vin n'est pas distribué ;
    Avant la distribution du pain consacré, le célébrant se désinfecte à nouveau les mains ; après la distribution, le célébrant se désinfecte à nouveau les mains ;
    Le célébrant prononce les paroles pour la distribution une seule fois et les personnes répondent ensemble ;
    Une à une, en gardant une distance de 1,5 mètre, les personnes s'approchent du célébrant. Elles ne peuvent pas s'agenouiller au banc de communion ;
    Le célébrant / la personne qui donne la communion dépose doucement le pain consacré / l'hostie directement dans les mains de chaque communiant, sans toucher les mains du communiant.Il n'est pas autorisé de déposer l'hostie sur la langue du communiant.
    Culte catholique
    L'horaire à l'extérieur doit correspondre à l'horaire qui s'appliquerait si les offices se déroulaient à l'intérieur ;
    Célébrations qui entrent en considération :
    une eucharistie ou une réunion de prières (avec autel et ambon)
    un rosaire ou une prière non liturgique (sans autel ni ambon)
    en principe, tous les autres sacrements également, dans la dignité et la sérénité requises"

    Quand on pense, ne serait-ce -ce qu' à toute la monnaie qui passe de main en main chaque jour !!!
    Mammon a tous les passe-droits .
    Les mesures sanitaires" sont un outil digne de Machiavel dont se servent les anti-catholiques.
    Ils ne sont pas très subtils car ça saute aux yeux.

  • Voici la source de ce que je cite dans mon commentaire précédent.
    file:///Users/admin/Downloads/2021-05-07_protocol-plein_air.pdf

    J'ai comme l'impression que les autorités s'adressent aux prêtres comme à des éleveurs à qui ils donnent les règles pour parquer le bétail (sur quel terrain, superficie par animal, quel genre de clôture, etc)

    Encore un extrait: "Il n’est pas fait usage de livres, de chapelets de prière, ni de tout autre objet pouvant être touché par les personnes présentes."
    Mais quel zèle imbécile et ignorant qui ne sait même pas qu'un chapelet est personnel et que sa récitation est à un autre moment que la Messe!

    Oui, je suis en colère!

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