Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Quentin Moreau réédite les Trois Ages de la Vie Intérieure du Père Garrigou-Lagrange

IMPRIMER

Les trois âges de la vie intérieureLes trois âges de la vie intérieure

par Réginald Garrigou-Lagrange

La vie de la grâce est le commencement de la vie du ciel. Née au baptême, elle atteint son plein épanouissement dans la sainteté, antichambre de la gloire céleste.

Voilà la doctrine que le père Réginald Garrigou-Lagrange expose et développe dans son maître-ouvrage qui vient de paraître et que nous avons la joie de vous présenter.

Acheter

Un traité de la vie spirituelle depuis le baptême jusqu’au cielLes trois âges de la vie intérieure

La grâce sanctifiante est un germe qui aspire à croître sans cesse, comme le grain de sénevé de l’Évangile. Son développement s’étend sur trois âges ou trois périodes : l’âge des commençants, celui des progressants et celui des parfaits. La traversée de chaque étape comprend ses épreuves et ses secours particuliers. Telle est la doctrine des Pères.

La grâce « des vertus et des dons » grandit au moyen des sacrements – surtout du sacrifice de la Messe – et s’accroît sous la mouvance du Saint-Esprit. Ainsi se constitue ce qu’on appelle l’organisme spirituel. Garrigou-Lagrange nous en fait un merveilleux exposé, pratique, concret : c’est notre vie intérieure qu’il étudie.

Cette conception de la grâce, puisée dans l’Évangile, fit place, au contact des hérésies modernes, à une autre, réductrice et étriquée : la grâce n’était plus qu’un surcroît plaqué sur la nature pour la soutenir. La sainteté était pour certains le produit d’un tour de force extraordinaire réservé à une caste de privilégiés.

C’est une pleine restauration de la vie de la grâce que l’auteur nous livre dans le présent ouvrage, à la lumière de saint Thomas d’Aquin, sainte Thérèse d’Avila, saint Jean de la Croix, saint François de Sales…

Une longue histoire

1917 : Benoît XV fonde à Rome la première chaire consacrée à la théologie spirituelle ; Garrigou-Lagrange en est le premier titulaire et la gardera jusqu’en 1959. Toute la ville vient l’écouter.

1933 : Des âmes pieuses, sollicitent du père Garrigou-Lagrange la mise à leur portée de son enseignement sur la vie spirituelle. Il répond en publiant son opuscule Les trois conversions et les trois voies.

1938-1939 : La première édition des Trois âges de la vie intérieure paraît aux éditions du Cerf. Le succès est tel que l’ouvrage est traduit en anglais, en espagnol, en italien, en allemand, en néerlandais.Les trois âges de la vie intérieure

2018 : La réédition est lancée. Elle demande des centaines d’heures : vérification des citations, mise en page d’un document contenant plus de 3000 références croisées, relecture finale… Un travail de géant qui paraît enfin le 25 mars 2022.

À propos de l’auteurGarrigou-Lagrange

Garrigou-Lagrange (1877-1964) naquit à Auch et entra chez les dominicains de Paris où il étudia sous l’influence du père Gardeil.
Ses études ainsi que sa fréquentation de maîtres tels que le père Norbert del Prado l’imprégnèrent de l’esprit de saint Thomas d’Aquin.
En 1909, il fut appelé à Rome pour enseigner à l’Angelicum. Il transformait ses cours en véritables drames : les anciens penseurs sortaient de leur tombeau, puis le dénouement venait par l’énoncé d’un des grands principes d’Aristote ou de saint Thomas.
L’abbé Victor-Alain Berto considérait Garrigou-Lagrange comme un « prince de la théologie ».

Plus de détailsLes trois âges de la vie intérieure

1304 pages répartis en 560 et 744 pages par volume

Dimensions : 26 × 16,5 × 9,5 cm

Poids : 2630 g

Table analytique en fin du deuxième volume

Quentin Moreau, éditeur

Note sur l’expression « vie intérieure »

L’expression vie intérieure ne doit pas être prise ici au sens d’une introspection sur nos émotions ou d’une « prise de conscience de l’animation qui nous habite ».
      La vie intérieure, au sens traditionnel, n’est autre chose que la vie de l’esprit, c’est-à-dire de la partie supérieure de l’homme, de son âme, qui le met en contact avec Dieu. Le mot est de saint Paul : « Afin que selon les richesses de sa gloire, il vous fortifie dans l’homme intérieur par son Esprit » (Eph. III, 16).
      Saint Thomas d’Aquin explique : « Ce qui est principal dans l’homme, c’est l’âme raisonnable ; ce qui est secondaire, c’est la nature sensible et corporelle, que l’Apôtre qualifie d’« homme extérieur », par opposition avec ce qu’il appelle « l’homme intérieur ». Or les bons estiment comme principale en eux la nature raisonnable, l’homme intérieur ; et par cela même, ils s’estiment tels qu’ils sont » (IIa-IIæ, q. 25, a. 7).

Acheter

Les commentaires sont fermés.