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60 ans après Vatican II, faut-il être traditionaliste ou progressiste ? Débat avec Jean-Pierre Maugendre

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60 ans après Vatican II, devons-nous être traditionalistes ou progressistes ? Débat avec Jean-Pierre Maugendre (69 mn) 

https://youtu.be/TqSbJUSP-4s  

27 mai 2022 : Un passionnant débat avec Jean-Pierre Maugendre qui aboutit au débat final suivant : Le pape François et ses prises de positions pastorales doit-il être opposé ou uni au pape Benoît XVI et à ses positions doctrinales ?   

1° Définitions : Le traditionaliste veille à la vérité que nos pères ont toujours crue et défendue ; Le progressiste tient à l’amour des personnes et insiste pour la souplesse, l’attention à sa liberté.  

2° Le pourrissement de la situation en intégristes à tendance janséniste (qu’il ne faut pas les confondre avec les traditionalistes) et en progressistes sécularisés. 

3° Jésus était-il traditionaliste ou progressiste ? Ni l’un ni l’autre mais en lui, « Psaume 85, 11 Amour et Vérité se rencontrent, Justice et Paix s'embrassent ». 

4° Conclusion : L’Eglise va-t-elle se sortir de cette dialectique qui ne vient pas de Dieu ? Le Seigneur nous y invite et la présence, ensemble de Benoît XVI (vérité) et de François (amour) en est le signe. 

Jean-Pierre Maugendre, ancien élève de l'Ecole navale et ancien président du MJCF (Mouvement de la Jeunesse Catholique de France) est Directeur Général de l'association Renaissance catholique (renaissancecatholique.fr). Il anime, en collaboration avec Guillaume de Thieulloy, une émission d'information religieuse sur TV Libertés : Terres de mission.

Commentaires

  • Des personnes font remarquer :

    Le pape François représente l'amour ? Il est plutôt rigide...

    REPONSE :

    Vous parlez des PERSONNES (Benoît XVI est doux, François est autoritaire. Tout le monde le constate).
    Je parle de la THEOLOGIE (Benoît XVI protégeait la THEOLOGIE donc la VERITE UNIVERSELLE, François protège la PASTORALE, donc les cas particuliers).

  • La grave erreur pour les médias est de réduire l Eglise à une société humaine, avec des individus à tendances différentes qu on définit comme conservateurs ou progressites. Or c est tout le contraire, l Eglise est unique à l image du Christ lui même immuable, seul compte le message qu il nous a transmis qui ne doit faire l objet d aucune modification par les hommes

  • Le débat "traditionaliste" / "progressiste" n'a aucun sens dans l'Eglise. Quand on baptise quelqu'un, on ne se demande pas si faut baptiser avec de l'eau traditionaliste pour faire partie d'une Église traditionaliste ou s'il faut employer de l'eau progressiste pour entrer dans une Église progressiste. La personne baptisée est intégrée à l'Église catholique qui est une (une : c'est très important), sainte (et pas plutôt ceci ou plutôt cela) catholique (donc universelle et non divisée en chapelles) et apostolique (donc ne relevant ni d'un pape particulier ni d'un courant de pensée né on ne sait où). On est catholique ou on est autre chose. Un point c'est tout. Une autre chose qu'il faut absolument mettre à la poubelle des idées fausses, c'est la question des "sensibilités" : ni la doctrine ni la liturgie qui en est l'expression la plus parfaite (je parle de LA liturgie de l'Eglise et non des messes de tel clerc ou de telle équipe liturgique) ne relèvent de la "sensibilité". Liturgie et doctrine relèvent de la raison, de l'intelligence de la foi. De rien d'autre. Quant au pape François, on peu lui reconnaître des défauts; mais il faut lui reconnaître aussi une qualité : il élague les branches qui depuis Vatican II transforment l'Eglise en une broussaille, en une collection de chapelles qui coexistent vaille que vaille, parfois survivent un temps, parfois disparaissent après avoir fait bonne impression. Le problème est complexe, mais il faut l'étudier en ayant en mains un maximum de données. Y compris quand il s'agit de se faire une idée de la situation réelle du diocèse de Fréjus-Toulon.

  • Bonjour, il y a la vérité et il y a l’amour mais l’un et l’autre se complètent. Dire la vérité est aussi un acte d’amour. Laisser les autres dans le déni en allant dans leur sens ne l’est pas. Le fossé entre ces deux courants est profond, au point de n’avoir plus la même religion. En fait il y a des jours où j’ai l’impression de ne plus croire en la même chose que d’autres gens qui vont à la messe parce que nous n’avons tout simplement pas la même conception de la messe. A lire même ceux qui s’expriment sur « la messe d’autre foi », on n’a plus la même religion. La messe de 1969 dépend beaucoup de la façon dont le prêtre la célèbre, pardon, l’a préside, parce qu’il va sans dire que dans le rite de 1969, le prêtre préside la celebration eucharistique, ce qui est pour moi un vrai problème. Le prêtre ne préside pas la célébration eucharistique, il célèbre la messe. Au départ catholique conservateur, je vais à la messe en latin depuis 10 ans et les préoccupations liturgiques que j’avais alors ont disparues. Le dernier Motu proprio du Pape n’arrange pas le problème liturgique mais l’amplifie davantage car il est une source de conflit même s’il veut mettre fin à l’amalgame des deux rites. Il n’est même pas etabli qu’elle atteindra son objectif de vouloir faire revenir les fidèles de la messe en latin à la messe de 1969 qu’ils ont fuies. Ce texte engendre la haine et la division et je crois sa remise en question inévitable.

    Je crois que cette situation désolante va culminer quand des conférences épiscopales entières remettront en question toute la doctrine de l’Eglise sans qu’on y trouve quoi que ce soit à redire à Rome qui préférera s’acharner sur les tradis et les conservateurs en général, jusqu’à ce qu’une nouvelle génération accédera au trône pontifical.

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