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  • Plus de deux mille martyrs victimes des "Rouges" lors de la guerre civile espagnole

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    De Dawn Beutner sur The Catholic World Report :

    Martyrs du communisme de la guerre civile espagnole

    Il y a plus de deux mille martyrs de la guerre civile espagnole dans le calendrier actuel de l'Église, datant de 1934 à 1939.

    23 juillet 2022

    L'année 1936 marque le début d'une horrible guerre civile en Espagne.

    Peut-être que, comme moi, vous ne vous souvenez pas d'avoir appris la guerre civile espagnole en cours d'histoire au lycée. Après tout, le nombre de victimes de la guerre civile espagnole semble faible (un million tout de même ! ndB) par rapport aux millions de morts de la Première et de la Deuxième Guerre mondiale, ainsi que des nombreux autres conflits sanglants du XXe siècle. Il n'est pas surprenant que les manuels d'histoire se concentrent davantage sur les guerres aux causes plus simples et au bilan plus lourd.

    Quels sont les événements qui ont conduit à la guerre civile espagnole ? En 1931, le roi d'Espagne s'est enfui en Angleterre, et le gouvernement qui a été mis en place peu après a été généralement décrit comme inefficace. Deux camps se sont formés pour tenter de prendre le contrôle du pays : les républicains et les nationalistes. Le reste de l'histoire est compliqué (1) mais mérite d'être compris.(2) Cependant, pour les catholiques fidèles d'Espagne, le choix était clair.

    Les dirigeants républicains étaient en grande partie une alliance de socialistes, de communistes et d'anarchistes. Leur objectif premier n'était pas d'assurer la transition pacifique de leur pays vers un meilleur mode de vie pour tous les Espagnols, mais de mener une révolution violente qui renverserait le gouvernement en place et établirait une forme d'État communiste. Quels que soient les reproches que l'on puisse faire au leader nationaliste Francisco Franco et à son règne ultérieur en tant que dictateur fasciste de l'Espagne, pour les catholiques espagnols à l'époque de la guerre, il n'y avait pas de véritable alternative. Les Républicains suivaient le même plan de bataille que celui utilisé dans toutes les autres révolutions communistes, et l'une des tactiques les plus connues dans cette lutte était de tuer les chrétiens.

    En Espagne, cela signifiait tuer les catholiques. Suivant la stratégie évidente selon laquelle il est plus efficace d'exécuter les dirigeants de ceux qui s'opposent à vous, plutôt que la base, les républicains ont particulièrement recherché toute personne portant une soutane ou un habit religieux.

    C'est pourquoi le bienheureux Joan Huguet Cardona a été tué. Il n'avait été ordonné prêtre que depuis un mois lorsque les miliciens républicains sont entrés dans sa ville de Ferreries. Comme il portait une soutane, ils l'ont trouvé rapidement, l'ont arrêté, l'ont obligé à enlever sa soutane et lui ont ordonné de cracher sur un objet de dévotion (une sorte de chapelet) qu'il portait. Lorsqu'il a refusé de le faire, il a été abattu. Cela s'est passé le 23 juillet 1936.

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  • Prier pour les grands-parents

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    « Prière pour les grands-parents » de Benoît XVI

    Voici une Prière pour les grands-parents « Seigneur Jésus, aide les familles et la société à apprécier la présence et le rôle des grands-parents » du Pape Benoît XVI en 2006.

    La Prière de Benoît XVI « Seigneur Jésus, aide les familles et la société à apprécier la présence et le rôle des grands-parents » : 

    « Seigneur Jésus, Tu es né de la Vierge Marie, fille des Saints Joachim et Anne. Regarde les grands-parents du monde entier. Protège-les !

    Ils sont une source d'enrichissement pour les familles, pour l’Eglise et pour toute la société. Soutiens-les !

    Tandis qu’ils vieillissent, puissent-ils continuer à être pour leurs familles de solides piliers de la Foi évangélique, des gardiens des nobles idéaux familiaux, des trésors vivants de profondes traditions religieuses.

    Fais d'eux des maîtres de sagesse et de courage, afin qu’ils puissent transmettre aux générations futures les fruits de leur mûre expérience humaine et spirituelle.

    Seigneur Jésus, aide les familles et la société à apprécier la présence et le rôle des grands-parents. Qu’ils ne soient jamais ignorés ou exclus mais rencontrent toujours respect et amour.

    Aide-les à vivre sereinement et à se sentir accueillis durant toutes les années de vie que Tu leur accordes.

    Marie, Mère de tous les vivants, garde les grands-parents constamment sous Ta garde, accompagne-les dans leur pèlerinage terrestre, et par Ta prière, accorde à toutes les familles d’être un jour réunies dans la Demeure du Ciel, où Tu attends toute l’humanité pour la grande étreinte de la Vie sans fin.

    Amen. » 

    Benoît XVI

  • France : le Conseil constitutionnel valide les dispositions de la "Loi séparatisme" contestées par les Églises

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    De Caroline Celle sur le site de l'hebdomadaire La Vie :

    Loi séparatisme : le Conseil constitutionnel valide les dispositions contestées par les Églises

    Vendredi 22 juillet 2022,

    le Conseil constitutionnel a jugé conformes les dispositions que les Églises chrétiennes considéraient comme des atteintes à la liberté de culte, dans la « loi séparatisme ». Concrètement, que cela signifie-t-il pour l’exercice des cultes aujourd’hui ?

     
     

    Le Conseil constitutionnel a rendu sa décision sur le recours porté par la Conférence des évêques, la Fédération protestante et l’Assemblée des évêques orthodoxes de France. Ensemble, les Églises chrétiennes contestaient plusieurs dispositions de la loi séparatisme, rebaptisée « loi confortant les principes de la République », car elles les considéraient comme des atteintes à la liberté de culte.

    Ce vendredi, les neuf sages ont pourtant tranché en leur défaveur, car ils jugent que toutes les dispositions remises en cause par les Églises sont conformes à la Constitution. Ces dispositions de la loi sont donc désormais validées.

    Pour rappel, la nouvelle loi a été promulguée le 24 août 2021 sous le précédent mandat d’Emmanuel Macron. Elle vise à encadrer davantage les cultes, et en particulier à lutter contre le « séparatisme islamiste » selon les mots du président de la République. Mais elle a rapidement suscité l’inquiétude des représentants religieux, car elle suppose une importante réforme du régime des cultes fixé en 1905.

    Pourquoi les Églises ont saisi le Conseil constitutionnel

    Selon les Églises qui ont saisi le Conseil constitutionnel, la nouvelle loi introduit un « régime de contrôle et de contrainte ». Elle oblige notamment les cultes à déclarer tous les cinq ans leur qualité cultuelle devant le préfet, avec des justificatifs à l’appui (liste des lieux de culte, financement…).

    Or, en cas de rejet du préfet, les associations cultuelles perdent les avantages fiscaux qui sont propres à leur statut. Cette disposition est censée permettre à l’État de mieux contrôler ces associations pour qu’elles ne pratiquent pas d’activités cultuelles en dehors du cadre fixé par la loi, comme il est parfois reproché à certaines associations musulmanes ou protestantes évangéliques.

    Les trois assemblées chrétiennes remettent aussi en cause un article qui modifie la législation de 1907 sur l’exercice des cultes. Cet article concerne les associations mixtes, qui relèvent du statut de 1901 et ont à la fois un caractère cultuel et non cultuel (par exemple les groupes de scouts catholiques, les antennes du Secours catholique…). Sur cette base, le préfet peut désormais obliger les associations à inscrire dans leurs statuts le fait qu’elles ont des activités cultuelles, et donc décider de ce qui est cultuel ou non. Il peut aussi obliger ces associations à scinder leur trésorerie entre activités cultuelles et non cultuelles.

    Or, les Églises considèrent cette nouvelle philosophie comme une logique répressive peu adaptée au cadre du culte, et comme une atteinte à la liberté d’association, de culte, de religion et de réunion. Dans une tribune publiée par La Vie, François Clavairoly, alors président de la Fédération protestante de France, dénonçait ce qu’il estimait être une conception soupçonneuse de la laïcité, qui réduit le fait religieux à la sphère privée.

    La décision des Sages

    Le Conseil constitutionnel a rendu une décision défavorable au recours des cultes chrétiens, car il juge conformes à la Constitution de la République les dispositions de la nouvelle loi. De fait, il valide donc la fameuse « loi séparatisme ». « Les dispositions contestées, qui ne privent pas de garanties légales le libre exercice des cultes, ne méconnaissent pas le principe de laïcité », affirme ainsi la décision écrite.

    Sur la question d’un nouveau « régime de contrôle et de contrainte », les neuf sages estiment que les préfets ne feront que contrôler davantage les critères auxquelles les associations ont droit pour percevoir des avantages fiscaux, sans remettre en cause le libre exercice du culte ou « emporter la reconnaissance d’un culte par la République ». Concernant la législation de 1907 sur l’exercice des cultes, les législateurs réfutent également les arguments des Églises chrétiennes car la loi entend, selon eux, « renforcer la transparence de l’activité et du financement des associations assurant l’exercice public du culte ». Dans la Constitution de la République, c’est la valeur de « sauvegarde de l’ordre public » qui est invoquée.

    Le Conseil constitutionnel émet aussi plusieurs réserves d’interprétation. Selon le vocabulaire juridique, la réserve d’interprétation est un procédé qui permet aux juges constitutionnels et au gouvernement de ne pas censurer une disposition légale pour éviter un désaveu cinglant à l’État, mais qui renforce la marge de manœuvre des juges dans l’interprétation de la loi.

    La première réserve des neuf sages concerne le possible retrait des avantages octroyés aux associations cultuelles par les préfets, car ils estiment que cela est « susceptible d’affecter les conditions dans lesquelles une association exerce son activité ». La seconde réserve porte sur la loi de 1907 sur la question du financement et de l’exercice des cultes : « Il appartiendra toutefois au pouvoir réglementaire de veiller (…) à respecter les principes constitutionnels de la liberté d’association et du libre exercice des cultes. » En d’autres termes, l’État doit appliquer les nouvelles dispositions de la loi, sans dépasser le cadre strictement permis par la Constitution.

  • Notre Père est avec nous (homélie du 17e dimanche C)

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    Une homélie de l'abbé Christophe Cossement publiée sur son site (archive 2019) :

    Notre Père est avec nous

    homélie du 17e dimanche C

    « Demandez, on vous donnera ! » Comme cette parole est source de lumière dans un cœur qui aime Dieu ! Et pourtant, quel risque de déception aussi, lorsque nous avons l’impression que le Seigneur ne donne pas ce que nous lui demandons.

    Nous rencontrons parfois des personnes qui n’ont jamais vraiment fait attention à Dieu et qui suite à un malheur s’en détournent complètement. Elles n’ont jamais vraiment cheminé avec Dieu. Tout au plus, avec une image d’un dieu grand horloger qui se trouve pris en défaut.

    D’autres personnes crient vers Dieu à la manière des païens. Jésus dit dans un autre passage que les païens, quand ils prient, rabâchent, c’est-à-dire reviennent sans cesse avec les mêmes propos, la même demande, dans le but de convaincre Dieu. Spontanément, notre esprit blessé par le péché espère faire entrer Dieu dans nos propres vues, en quelque sorte nous servir de Dieu pour réaliser nos propres projets ou nos rêves, dont on espère qu’il va les labelliser, les accepter. Mais il manque l’étape d’exposer nos projets à Dieu, de Le laisser les modifier, les conduire lui-même. Et nous tombons dans la situation dénoncée par saint Jacques dans sa lettre : « vous demandez, mais vous ne recevez rien ; en effet, vos demandes sont mauvaises », engluées dans « l’amour pour le monde » (Jc 4,3ss).

    La demande plusieurs fois reprise par Abraham lorsqu’il intercède pour Sodome n’est pas du rabâchage. Abraham laisse une vraie place au point de vue de Dieu, à sa justice. Il la scrute même jusque dans ses derniers retranchements. La suite de l’histoire nous montre que Dieu n’a même pas trouvé 10 justes dans Sodome.

    Pour nous apprendre à demander autrement que les païens, Jésus commence par placer notre prière en face des projets de Dieu notre Père : que son Nom soit sanctifié, qu’il soit reconnu et aimé comme un Père. Que son règne vienne, qu’il saisisse tout l’univers et domine la puissance du mal et de tout ce qui s’oppose à lui. Que sa volonté soit faite, que tous les cœurs s’unissent à son cœur pour vouloir ce qu’il veut et refuser ce qu’il refuse. Que cette union à sa volonté nous rende miséricordieux comme il est miséricordieux. Alors nous pourrons demander et il nous donnera.

    Exposer nos demandes à Dieu doit nous faire entrer dans une relation plus profonde avec lui. Nous ne demandons pas pour informer Dieu de nos besoins, car il les a connus avant même que nous les éprouvions. Nous demandons pour entrer dans une vraie relation de dépendance avec Lui. Au jardin d’Eden, l’homme et la femme avaient refusé de dépendre de Dieu, ils avaient voulu organiser leur bonheur par eux-mêmes et avaient pris le fruit défendu. Depuis, nous devons lutter pour retrouver le chemin d’une dépendance confiante envers Dieu.

    Parfois, par résignation, nous nous contentons de demandes très générales et vagues. Ou bien nous ne demandons plus rien. Au contraire, la prière de demande concrète peut nous faire entrer dans le chemin de la dépendance confiante, si nous nous laissons saisir au plus profond de nos désirs dans cette confiance. Alors il n’est pas besoin de beaucoup de paroles, mais de refuser de toutes nos forces la peur, spécialement la peur de l’avenir, la peur de ce qui va se passer, pour nous efforcer d’habiter paisiblement sa volonté. Dieu veut veiller sur nous concrètement. Nous faisons bien de diriger constamment notre cœur pour qu’il se dépose sans crainte dans Son cœur. Et si nous ne comprenons pas maintenant son chemin, un jour nous le comprendrons.

    C’est un travail intérieur parfois ardu. C’est pourquoi le Seigneur a ajouté, après « demandez, on vous donnera », « cherchez, vous trouverez » et aussi « frappez, on vous ouvrira ». Nous cherchons la bonté de Dieu que nous ne voyons pas toujours. Nous l’affirmons à notre cœur qui est tenté d’en douter. Et nous frappons à la porte, nous demandons de pouvoir rester dans cette confiance où nous peinons à trouver notre équilibre. C’est l’Esprit Saint qui nous aidera à rester alliés de Dieu notre Père et à goûter tous les fruits de son amour après bien des épreuves que le diable nous fait endurer. Courage, Dieu est avec nous !