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Confessions : « De plus en plus de jeunes ! »

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saint louis d'antin 1280px-eglise_saint-louis_d_antin___paris__35155445671_-ff2ba.jpgPropos recueillis par Émilie Pourbaix et publié sur le site web de France Catholique ce 23.02.23 :

" Dans une période de désaffection des sacrements, le sanctuaire Saint-Louis-d’Antin, qui propose des confessions toute la journée, ne connaît pas la crise. Explications du curé de la paroisse, le Père Antoine Devienne.

Comment évolue la fréquentation de la confession à Saint-Louis ?

Père Antoine Devienne : Cela fait soixante ans que la paroisse Saint-Louis d’Antin propose des confessions, treize heures par jour. Nous assurons un accueil environ six fois plus important que dans les autres sanctuaires parisiens. Or, nous constatons que la fréquentation des confessionnaux est stable sur une vingtaine d’années. Cela ne baisse pas.

Et quelle est la tranche d’âge de vos pénitents ?

Contrairement à ce qu’on pourrait croire, la confession ne concerne pas une tranche d’âge vieillissante de fidèles : dans mes quinze heures de confession par semaine, depuis cinq ans, je constate avec étonnement que les personnes qui y ont recours sont de plus en plus jeunes ! La part des pénitents de moins de 45 ans qui se confessent est largement majoritaire : étudiants, jeunes professionnels… Les têtes blanches vénérables sont minoritaires.

Comment expliquez-vous cette stabilité : est-ce l’offre qui crée la demande ?

Ici, les gens savent qu’ils trouveront toujours un prêtre pour se confesser, ce qui n’est pas le cas sur les paroisses classiques, en raison des nombreuses occupations des prêtres. C’est également l’anonymat que les gens recherchent ici. Enfin, il y a un effet d’émulation collective : voir autant de gens en train de faire la queue pour se confesser permet de comprendre que c’est une démarche normale de la vie chrétienne, qui participe de la démarche de conversion. "

Ref. Confessions : « De plus en plus de jeunes ! »

Extrait du même site web « France Catholique » rédigé par un jeune homme au cours d’une retraite, voici un guide pour se préparer à la confession. Lire ici : Examen de conscience : pour bien se confesser

Commentaires

  • Dans les paroisses, il n'y a pas assez de plages de temps régulières à des heures accessibles aux gens qui travaillent (comme à St Louis d'Antin, qui attire des foules). En général, les confessions individuelles ne peuvent s'adresser qu'à des retraités, à cause des horaires ! On ne fait rien pour revaloriser ce sacrement. Lors des homélies et des annonces, les prêtres n'encouragent jamais les fidèles à y avoir recours. On fait comme si ça n'existait plus !

  • Enfin une saine réaction à certaines valeurs frelatées de l'après-concile ! Comme je l'ai déjà dit dans un ancien message, mon expérience de la confession actuelle a été une pure catastrophe. Pour ne parler que de la forme, il faut d'abord avoir la condition olympique d'un marcheur de fond (surtout à Liège) pour trouver un confessionnal accessible. Et quand on a la chance d'en trouver un, c'est sans compter avec le principe de transparence qui prévaut depuis la dictature moderniste post-conciliaire.
    Dans ma jeunesse ( 83 carats ), on nous enseignait la vertu de discrétion, de pudeur, de retenue, qui assurait une saine distance entre la vie privée et la vie publique.
    De nos jours, les "nouvelles valeurs", dites occidentales, et qui ne sont jamais que des contre-valeurs visant à détruire l'héritage culturel gréco-latino-judéo-chrétien qui constituait jusqu'il y a peu la base de notre civilisation, .
    Or donc, en vertu de cette subversion culturelle à laquelle se prêtent de nombreux chrétiens modernistes, la confession est devenue " open ", visible par tous derrière une grande vitrine jadis vouée à d'autres professions. Une sorte d'exhibitionnisme moral contraire à la pudeur tradit,ionnelle.
    " Ici, les gens savent qu’ils trouveront toujours un prêtre pour se confesser, ce qui n’est pas le cas sur les paroisses classiques, en raison des nombreuses occupations des prêtres. C’est également l’anonymat que les gens recherchent ici"., dit l'article.
    Hélas, ce n'est pas le cas chez nous. Il ne nous reste qu'à attendre la prochaine Pâques pour obtenir l'absolution collective. Accès et anonymat garantis.

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