L'article ne donne pas seulement la situation démographique, il attire l'attention sur les causes d'une évolution.
C'est un écoeurant clientélisme politique qu'il faut pointer du doigt. Depuis des dizaines d'années, les partis en place rivalisent de complaisance envers le communautarisme pour conserver leurs positions. Ils n'hésitent pas à s'asseoir sur les normes démocratiques élémentaires par le biais d' "accommodements" qu'ils osent qualifier de "raisonnables". Le spectacle de forces soi-disant progressistes laissant libre cours à des comportements obscurantistes ne peut que provoquer une ironie amère.
Il est aisé de comprendre les motivations de la soumission au changement de moeurs : la sauvegarde des avantages faramineux de la caste dominante se paie de concessions aux lobbies de toute nature. Il s'agit de continuer à s'octroyer les prébendes sidérantes qui s'étalent à l'occasion, lorsque nous ne détournons pas les yeux : pensions effarantes après des embryons de carrière dans certaines institutions, voyages dorés injustifiés, jetons de présence versés même en cas d'absence, etc.
Alors que la ruine est déjà en vue pour les générations à venir, ces vieillards s'emparent de ce qu'il reste dans quelques caisses pour profiter de leurs derniers instants, quitte à se goberger jusqu'à l'étouffement. Pour y parvenir, ils ont compris qui ils doivent caresser dans le sens du poil.
Cette liaison saisissante mérite le nom d'islamo-nomenklaturisme.