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Le pape est très favorable au diaconat féminin

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De Religion Digital :

La théologienne est entrée dans l'histoire cette semaine en participant au Conseil des cardinaux.

Linda Pocher : "Le pape est très favorable au diaconat féminin, il essaie de comprendre comment le mettre en pratique".

8.2.2024

"Il n'y a pas de réflexion sur l'ordination sacerdotale des femmes dans l'Église catholique", souligne Linda Pocher qui, à la demande de François, a coordonné la participation de l'évêque de l'Église anglicane et secrétaire général adjoint de la Communion anglicane, Jo Bailey Wells, afin d'aborder le rôle des femmes dans l'Église.

Ce que j'ai demandé à l'évêque, c'est plutôt de raconter le processus qu'il a suivi pour arriver à la décision d'ordonner des femmes et de dire comment cela a changé la vie dans son église", a expliqué Mgr Giuliva Di Bernardino.

Giuliva Di Bernardino a parlé des "ministères possibles pour les femmes dans l'Église catholique, des possibilités qui sont réellement réalisables aujourd'hui dans l'Église catholique".

Le Pontife "est en train de changer la façon de penser et de vivre la différence entre le ministère ordonné et le sacerdoce baptismal, en étendant à tous les baptisés certains droits qui, jusqu'à présent, appartenaient aux évêques, aux prêtres ou aux religieux".

La théologienne italienne Linda Pocher, présente à la dernière réunion des cardinaux qui conseillent le pape sur le gouvernement de l'Église - C9 - assure que le pontife "est très favorable au diaconat féminin", bien qu'elle précise qu'il n'est pas question pour l'instant d'ordonner des femmes prêtres.

"Il n'y a pas de réflexion sur l'ordination des femmes à la prêtrise dans l'Église catholique", souligne Mme Pocher qui, à la demande de François, a coordonné la participation de l'évêque de l'Église anglicane et secrétaire générale adjointe de la Communion anglicane, Jo Bailey Wells, pour discuter du rôle des femmes dans l'Église.

Le pape m'a demandé d'organiser cette rencontre pour réfléchir au monde des femmes dans l'Église et j'ai pensé qu'il serait intéressant de discuter de l'expérience de l'Église anglicane à cet égard", a-t-elle déclaré à Europa Press. Ce que j'ai demandé à l'évêque, c'est plutôt de raconter le processus qu'ils ont suivi pour arriver à la décision d'ordonner des femmes et de dire comment cela a changé la vie dans leur église. Elle a donc raconté une expérience, dont nous avons ensuite discuté avec les cardinaux et le pape", explique-t-elle.

El Papa, con las tres mujeres que participaron en el C9

Le Pape avec les trois femmes qui ont participé au C9

Giuliva Di Berardino, religieuse de l'Ordre de Marie Auxiliatrice et professeur de christologie, a également participé à la réunion. Mme Pocher lui a demandé de parler "des ministères possibles pour les femmes dans l'Église catholique, des possibilités qui sont réellement réalisables aujourd'hui dans l'Église catholique".

"Le diaconat a également été abordé. Nous savons déjà que le pape est très favorable au diaconat féminin, mais nous essayons encore de comprendre comment le mettre en pratique", a-t-elle déclaré.


Le C9 et les trois femmes qui y ont participé Vatican Media

Mme Pocher - qui était déjà présente lors de la précédente réunion du Conseil des cardinaux, qui s'est tenue les 4 et 5 décembre 2023 - explique que le Souverain Pontife "est en train de changer la manière de penser et de vivre la différence entre le ministère ordonné et le sacerdoce baptismal, en étendant à tous les baptisés certains droits qui appartenaient jusqu'à présent aux évêques, aux prêtres ou aux religieux".

D'où la nouveauté du Synode des évêques, dont la deuxième session aura lieu en octobre, avec la nouveauté du droit de vote des femmes lors de la dernière édition.

Commentaires

  • Jusqu'où irons-nous ? Faudra-t-il encore songer à une canonisation de la Pachamama ?

  • La Pachamama a t-elle un lien quelconque avec le diaconat féminin ? Les épouses de diacre sont déjà fort impliquées dans le diaconat de leur époux mais je n' y ai jamais vu quoi que ce soit qui ressemble de près ou de loin à la Pachamama.

  • Le néo-catholicisme porte en lui, encore plus depuis le début des années 1960 que depuis la fin des années 1920, une coloration ou une tonalité orwellienne :

    - la guerre, c'est la paix : la guerre ad intra contre le catholicisme ante-conciliaire contribue à la paix ad extra avec les confessions chrétiennes non catholiques, avec les religions non chrétiennes et avec l'esprit, l'homme, le monde et la vie caractéristiques de l'époque actuelle ;

    - la haine, c'est l'amour : la destruction, dans la haine, du catholicisme d'hier, contribue à la construction, dans l'amour, du catholicisme de demain ;

    - l'ignorance, c'est la force : l'ignorance effective de la Tradition, pour ne pas dire le mépris de la Tradition, contribue à la force officielle du Renouveau, notamment en matière liturgique ;

    - la liberté, c'est l'esclavage : une trop grande liberté de ton, d'inspiration catholique conservatrice ou traditionnelle, face à l'esprit du monde de ce temps, contribue à un asservissement de l'Eglise et des fidèles, sous le poids de stéréotypes porteurs de discriminations.

    Remercions François, mais aussi, remercions bien des prêtres, des évêques et des cardinaux qui, pendant au moins un demi-siecle avant l'élection de Francois, n'ont jamais fait mystère de leur estime très limitée à l'égard de la composante monastique, de la composante scolastique et de la composante tridentine de la Tradition.

    Remercions-les, car ils nous éclairent sur les fondements, le contenu et les débouchés du mystère d'iniquité qui est à l'oeuvre.

  • En réalité, depuis Jean XXIII, tous les papes contribuent à "changer la manière de penser et de vivre la différence", ou les différences

    - entre l'Eglise catholique et les communautés chrétiennes non catholiques,

    - entre la religion chrétienne et les religions non chrétiennes,

    - entre le culte dû au seul vrai Dieu et le culte de la dignité et de la liberté de l'homme,

    - entre l'esprit de sainteté inspiré par l'Evangile du Ressuscité et l'esprit de sympathie orienté vers l'évolution des mentalités.

    Mais il semble que des catholiques n'en prennent pleinement conscience que depuis le début du pontificat de François, ou depuis que François fait en sorte que sa contribution au "changement dans la manière de penser et de vivre la différence", ou les différences, notamment en matière de sexualité, impacte la morale chrétienne et les sacrements de l'Eglise.

  • Il m'est impossible d'imaginer de la part ne serait-ce que d'une seule, des centaines de saintes que l'Eglise Catholique a canonisées, et des saintes femmes humbles et discrètes de part le monde, un quelconque début d'embryon de désir de revendication de devenir "quelqu'un" dans l'Eglise, de revendication d'une fonction.
    C'est un désir "mal saint."
    CQFD
    (Commentaire d'une femme.)

  • C’est mon avis également. Le Pape dénonce régulièrement le cléricalisme mais considérer comme une avancée la cléricalisation des femmes, n’est-ce pas du cléricalisme?

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