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"Espère" : François lance une attaque virulente contre la messe selon l'ancien rite

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De kath.net/news :

Pas de pitié ? - François lance une attaque virulente contre la messe selon l'ancien rite

14 janvier 2024

Dans son autobiographie publiée aujourd'hui, le pape accuse de 'modernité sectaire' les fidèles qui veulent maintenir la liturgie dans la forme extraordinaire.

Dans son livre « Espère » publié aujourd'hui, le pape François a lancé une attaque virulente contre la « messe ancienne » et critiqué les fidèles qui y tiennent (voir ici : page 268 et page 269). François justifie cette décision controversée par le fait qu'il n'est pas propice « que la liturgie devienne une question d'idéologie ». « Elle est déjà curieuse, cette fascination pour l'incompréhensible, pour le son mystérieux, qui éveille souvent l'intérêt des jeunes générations », a déclaré le pape. « Et cette attitude rigide va généralement de pair avec des vêtements précieux et coûteux, avec des broderies, des dentelles et des étoles ». Il ne s'agit pas là d'une joie de la tradition, mais d'un étalage nu de cléricalisme, pas d'un retour au sacré, mais d'une modernité sectaire, critique François.

« Parfois, ces déguisements cachent de sérieux déséquilibres, des troubles affectifs, des problèmes de comportement ou un mal-être personnel qui peut être instrumentalisé », écrit ensuite le pape. Selon ses propres dires, il a dû faire face à cette problématique dans quatre cas au cours de son mandat jusqu'à présent - trois en Italie, un au Paraguay.  Il s'agissait toujours de diocèses qui avaient accueilli des candidats à la prêtrise qui avaient déjà été refusés par d'autres séminaires. « Il y a généralement quelque chose qui ne va pas avec ces candidats, quelque chose qui les pousse à dissimuler leur personnalité derrière des concepts rigides et sectaires », avertit le pape.

Il qualifie d'« hypocrisie » les résistances au sein de l'Eglise à l'ouverture des sacrements aux divorcés remariés et à la bénédiction des homosexuels. « Le traditionalisme, l'insistance sur le 'retard' qui réapparaît à chaque siècle, est un phénomène sociologiquement intéressant, car il se réfère toujours à une époque prétendument parfaite, mais qui est chaque fois différente », écrit l'homme de 88 ans.

Commentaires

  • Un condensé de méchancetés, de déformations et un tissu de mensonges. Quel est le mauvais génie qui pousse ce pape à proférer de telles énormités?

  • Et quand bien même, il y aurait eu dans quatre cas, matière à s'interroger, ne faut il pas se montrer accueillant, conciliant, comme pour les autres périphéries ?
    Laissez les vivre !

  • Ces propos affligeants traduisent bien l’état d’esprit d’un homme qui combat non seulement la liturgie traditionnelle mais également tout ceux qui entendent travailler à l’évangélisation dans la fidélité aux enseignements pérennes de l’Eglise. De tels propos ainsi que les actes posés dernièrement: d’émissions d’évêque fidèles, confusion dans la doctrine et promotion d’hommes médiocres, blessent la fidélité que je m’efforce de garder en la foi de mon baptême.

  • Catholique pratiquant, j'en suis réduit à ne rien lire de ce qui porte la signature du pape actuel.

    Il a vraiment besoin de nos prières.

  • On aurait aimé le lire aussi virulent sur les abus liturgiques qui affligent la quasi-totalité des paroisses depuis Vatican II et qui privent le peuple de Dieu de la beauté et du sacré de liturgie de l'Église, quand ils ne font pas tout simplement fuir les fidèles.

    Alors, il aurait peut-être été crédible. En attendant, prions que le Seigneur lui pardonne ses excès de colère. C'est surtout un vieil homme malade qui peine à comprendre et à accueillir les besoins de générations bien éloignées de la sienne.

  • Deux réflexions ou remarques viennent à l'esprit.

    Première remarque : le "qui suis-je pour juger" cher au pape François est décidément à géométrie variable, au bénéfice des catholiques transformateurs de l'Eglise et au préjudice des catholiques traditionnels dans la foi. Mais ces derniers sont coupables de quoi ?

    Et tout ce qui déplaît à François ou dérange ce pape n'est-il pas jugé par lui a priori déficient en esprit évangélique, voire dépourvu de valeurs évangéliques ?

    Deuxième remarque : avec François, il semble vraiment que l'on soit proche du raisonnement d'après lequel les traditions religieuses sont aliénantes ou hypocrites depuis l'intérieur du christianisme catholique occidental, et vivifiantes car authentiques depuis l'intérieur de telle communauté chrétienne non catholique, ou, surtout, de telle religion non chrétienne et non occidentale.

    L'écoulement du temps agissant comme il le fait, il se trouve que les clercs catholiques diocésains d'aujourd'hui ne connaissent pas ou connaissent peu le catholicisme traditionnel, ante-conciliaire.

    Eh bien, voyez-vous, il faut croire qu'ils n'ont pas besoin de bien le connaître pour pouvoir bien le juger, puisque François leur fournit son discernement le plus autorisé clefs en mains ou sur un plateau.

    C'est à se demander si nous ne sommes pas ici en présence d'une vision de la religion et des traditions assez proche de celle de Maurice Bellet, mais le christianisme catholique occidental, en ce qu'il a de traditionnel, ne mérite-t-il pas mieux que sa soumission à une vision des choses à caractère idéologique, placée sous le signe du soupçon malveillant et partisan, voire "rigide" et "sectaire" ?

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