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Les qualités et les défauts de la Somme théologique de saint Thomas (débat Arnaud Dumouch / Matthieu Lavagna)

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La grande qualité de la somme théologique de saint Thomas d’Aquin est sa précision logique. Mais c’est aussi son principal défaut parce que saint Thomas d’Aquin croit pouvoir, à l’aide de cet instrument, tirer toutes les conclusions à partir des principes premiers que sont les dogmes. Or une conclusion logique peut être incohérente avec ce que le Christ nous a montré sur la croix. Dans ce débat, nous abordons plusieurs problèmes :
 
1° En théologie dogmatique : Les limbes éternels des enfants, la damnation de la plupart des humains, l’apparition du jansénisme ; La damnation de ceux qui meurent non-chrétiens.
 
2° En théologie morale : la question de l’usage parfois nécessaire du moindre mal pourtant contestée par les scolastiques classiques au nom de ce principe : « La fin ne justifie jamais les moyens ». La mémoire du père Marie-Benoît, frère français et sauveteur de l'Holocauste en est la preuve : http://www.belgicatho.be/archive/2025/01/28/l-incroyable-courage-et-la-foi-du-pere-marie-benoit-religieu-6532935.html 
 
Arnaud Dumouch montre pour conclure que, pour éviter ce danger de la fascination de la logique, il faut ajouter un regard contemplatif en particulier par la fréquentation de la Vierge Marie. Sa féminité peut éviter au théologien scolastique de tomber dans le piège de la rationalité excessive.

Commentaires

  • D'une part, merci beaucoup pour ce débat. Un regard contemplatif marial et un regard spéculatif prudent contribuent à la compréhension des nombreux points forts et des moins nombreux points faibles de la théologie de saint Thomas d'Aquin.

    D'autre part, merci aussi pour tout débat sur les mérites et les limites des théologies des auteurs que l'on a pris ou qui se sont pris, pour ainsi dire, pour le saint Albert le Grand, le saint Bonaventure, le saint Thomas d'Aquin ou le bienheureux Jean Duns Scot du XXème siècle, à savoir, par exemple, Chenu, Congar, Rahner et Teilhard.

    Alors que nous sommes à proximité du centième anniversaire de l'apparition ou de l'émergence du néo-catholicisme, que l'on doit notamment à ces quatre auteurs, dès l'entre deux guerres mondiales, il est important que les catholiques d'aujourd'hui connaissent et comprennent les auteurs qui ont eu un maximum d'influence avant, pendant et après le Concile Vatican II, au moins jusqu'à la fin du pontificat de Paul VI.

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