Beaucoup plus claire que celles des cardinaux Kasper (mandaté par le pape François pour introduire les débats de son premier consistoire) ou Marx (membre du « G8 » pontifical, un nouvelle instance chargée de la réforme de la curie romaine), on peut lire ci-dessous une excellente réflexion sur l’accès des divorcés-remariés à la communion sacramentelle : elle a été écrite par le futur Benoît XVI (photo), il y a plus de quinze ans et n’a pas pris une ride.
Le blog du « Suisse Romain » l'a observé avant nous, l’avantage de la pensée de Benoît XVI c’est qu’elle n’est ni diffuse, ni circulaire mais précise comme une horloge suisse. Et, naturellement, fort différente de celle des deux cardinaux précités, lesquels sont en effet, comme l’écrit l’abbé Rimaz sur son blog ,« les grands promoteurs de la conscience ‘autonome’ », voire de celle du pape François lorsqu’il en arrive à dire dans « Evangelii Gaudium » que "les portes des sacrements ne devraient pas se fermer, pour quelque raison que ce soit" ce qui, hors contexte, serait tout de même une curieuse affirmation…
Le texte du Cardinal Ratzinger reprend la troisième partie de son Introduction au numéro 17 de la collection « Documenti e Studi », dirigée par la Congrégation pour la doctrine de la foi,Sulla pastorale dei divorziati risposati, LEV, Cité du Vatican 1998, p. 20-29. Les notes ont été ajoutées.
A lire posément ici (les grasses sont de notre fait):
JPSC