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Au rythme de l'année liturgique - Page 125

  • Du 8 décembre 2020 au 8 décembre 2021 : une année dédiée à saint Joseph

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    De Vatican News :

    Le Pape décrète une année spéciale dédiée à saint Joseph

    Avec la Lettre Apostolique Patris corde (avec un cœur de père), François rappelle le 150e anniversaire de la proclamation de saint Joseph comme Patron de l’Église universelle. À cette occasion, une «année spéciale saint Joseph» se tiendra du 8 décembre 2020 au 8 décembre 2021.

    Un père aimé, un père dans la tendresse, dans l’obéissance et dans l’accueil, un père au courage créatif, un travailleur, toujours dans l’ombre: ce sont avec ces mots, empreints de tendresse, que le Pape François décrit saint Joseph dans la Lettre apostolique Patris corde, publiée mardi 8 décembre à l’occasion du 150e anniversaire de la proclamation de l’Époux de la Vierge Marie comme Patron de l’Église universelle. C’est en effet par le décret “Quemadmodum Deus”, signé le 8 décembre 1870, que le bienheureux Pie IX a voulu que ce titre soit attribué à saint Joseph. Pour célébrer cet anniversaire, le Souverain pontife décrète une Année spéciale dédiée au père putatif de Jésus.

    La pandémie de Covid-19, écrit le Pape, nous fait comprendre l’importance des personnes ordinaires, celles qui, éloignées des projecteurs, font preuve de patience, insufflent l’espérance et veillent à créer une vraie co-responsabilité. À l’image de saint Joseph, «l’homme qui passe inaperçu, l’homme de la présence quotidienne, discrète et cachée», et qui, pourtant, «joue un rôle inégalé dans l’histoire du salut».

    Père aimé, tendre et obéissant

    Saint Joseph, en effet, a exprimé concrètement sa paternité en ayant «fait de sa vie une oblation de soi, de son cœur et de toute capacité d’amour mise au service du Messie» (Paul VI, homélie, 19 mars 1966). C’est précisément en raison de son «rôle charnière qui unit l’Ancien et le Nouveau testament» qu’il a «toujours été très aimé par le peuple chrétien». En lui, «Jésus a vu la tendresse de Dieu», «celle qui nous fait accueillir notre faiblesse», parce c’est «à travers, et en dépit de notre faiblesse» que se réalise la plus grande partie des desseins de Dieu. «Seule la tendresse nous sauvera de l’œuvre de l’Accusateur», souligne le Saint-Père, et c’est en rencontrant la miséricorde de Dieu, «notamment dans le Sacrement de la Réconciliation, que nous pouvons faire une expérience de vérité et de tendresse», parce que «Dieu ne nous condamne pas, mais nous accueille, nous embrasse, nous soutient, nous pardonne». Joseph est également père dans l’obéissance à Dieu : avec son “fiat”, il sauve Marie et Jésus et enseigne à son Fils à «faire la volonté du Père». Appelé par Dieu à servir la mission de Jésus, «il coopère dans la plénitude du temps au grand mystère de la Rédemption et il est véritablement ministre du salut».

    Un père qui accueille la volonté de Dieu et du prochain

    Dans le même temps, Joseph est «père dans l’accueil», parce qu’il reçoit Marie «sans conditions préalables», un geste important encore aujourd’hui, «en ce monde où la violence psychologique, verbale et physique envers la femme est patente». L’Époux de Marie est celui qui, confiant dans le Seigneur, accueille dans sa vie des événements qu’il ne comprend pas, laissant de côté ses raisonnements et se réconciliant avec sa propre histoire. La vie spirituelle de Joseph «n’est pas un chemin qui explique, mais un chemin qui accueille», ce qui ne fait pas de lui un «homme passivement résigné» pour autant. Au contraire: «il est fortement et courageusement engagé», car avec la force pleine d’espérance de l’Esprit-saint, Joseph a su faire aussi place «à cette partie contradictoire, inattendue, décevante de l’existence».

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  • Belgique : un retour des messes avant 2021?

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    Publiée le 2 décembre, une carte blanche réclamant la reprise du culte en Belgique a réuni plus de 10.000 signatures en à peine deux jours

    La veille, les évêques de Belgique demandaient au gouvernement une concertation sur un retour des célébrations religieuses publiques.

    Le 7 décembre, sur le site « Cathobel », le Père Tommy Scholtes, s.j., (porte-parole francophone de la Conférence des évêques de Belgique) et l’abbé Benoît de Baenst, (co-auteur de la carte blanche) ont échangé leurs points de vue sur cette question qui anime le monde catholique belge. Le débat était présenté par Manu Van Lier :

    La question reste posée de savoir si la conviction de la conférence épiscopale, interlocuteur naturel des autorités gouvernementales, pèsera au moins le même poids que celle du lobby des coiffeurs dont on dit qu’ils pourraient obtenir gain de cause le 18 décembre.

    Entretemps les signatures au bas de la carte blanche adressée au Premier Ministre approcheront bientôt le nombre de 15.000…

    Ref. un retour des messes avant 2021?

    JPSC

  • Le pape n'a pas manqué son rendez-vous du 8 décembre place d'Espagne

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    Le Pape en prière devant la colonne de l'Immaculée Conception

    De Vatican News :

    Immaculée Conception: le Pape confie le monde à la Vierge Marie

    En ce 8 décembre, le Saint-Père s’est finalement rendu sur la Place d’Espagne au pied de la colonne de l’Immaculée, puis à la Basilique de Sainte Marie Majeure où il a célébré la messe.

    Il y a quelques jours, la Salle de presse du Saint-Siège avait informé que le Pape François ne se rendrait pas sur la Place d’Espagne cette année pour éviter des rassemblements propices à la propagation du virus. Mais le choix d’un horaire matinal a finalement permis à l’évêque de Rome ne de pas déroger à cette belle tradition.

    C’est donc aux aurores  et sous une pluie battante qu’il s’est rendu devant la colonne de l’Immaculée Conception et a déposé un bouquet de roses blanches à ses pieds, précise un communiqué de la Salle de presse du Saint-Siège. Durant cet acte de dévotion privé, il s’est «tourné vers elle en prière, afin qu’elle veille avec amour sur Rome et ses habitants, et lui a confié tous ceux qui, dans cette ville et dans le monde, sont affligés par la maladie et le découragement».

    Vers 7h15, après avoir quitté la Place d’Espagne sous les applaudissements des pompiers présents, François a gagné la Basilique de Sainte Marie Majeure où il s’est recueilli en prière devant l’icône de la «Salus Populi Romani» (Salut du peuple romain), avant de célébrer la messe dans la chapelle de la Nativité.

    La vénération de la Vierge, place d’Espagne, le 8 décembre se déroule d’habitude dans l’après-midi, selon une tradition romaine qui remonte à la moitié du XXe siècle. Le Pape Pie XII avait fait déposer des fleurs au pied de la colonne de l’Immaculée Conception dans les années 1950. Cette œuvre de l’architecte Luigi Poletti (1792-1869) inaugurée en 1857, est un cadeau de Ferdinand II des Deux-Siciles au Pape Pie IX, au terme d’un litige entre le Royaume de Naples et le Saint-Siège.

    En 1958, le Pape Jean XXIII se rendit à son tour place d’Espagne, comme le firent après lui, chaque année, tous ses successeurs au siège de Pierre.

  • L'Immaculée Conception de la Vierge Marie; catéchèses de Jean-Paul II (feuillet pour le temps du confinement)

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  • Récits et expériences eucharistiques (17); Louis Manoha (feuillet pour le temps du confinement)

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  • Suivre ici en vidéo, dès aujourd’hui, la messe traditionnelle de ce dimanche 6 décembre 2020 en l’église du Saint-Sacrement à Liège :

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    Sion emission_radio_avent2_jose_leonardo_1635_losangeles_county_museumofart.jpgLes chants de la messe d’aujourd’hui, deuxième dimanche de l’Avent, sont entièrement consacrés à Jérusalem : « Peuple de Sion, le Seigneur va venir pour sauver les Gentils. Le Seigneur fait entendre sa voix pour la joie de votre cœur (Intr.). « De Sion resplendit l’éclat de Sa gloire : Dieu va venir, d’une manière visible. Rassemblez autour de lui ses saints qui ont conclu avec lui l’alliance du sacrifice » (Grad.). « Jérusalem lève-toi et monte à l’observatoire et vois la douceur qui va te venir de ton Dieu » (Comm.). Sion, ville de notre force, le Sauveur est en toi comme un mur et un avant-mur : ouvre largement tes portes car Dieu est avec nous, Alléluia » (Ant. laudes).

    Nous voyons d’abord apparaître la Jérusalem du pays de Judée, cette ville vénérable où le Seigneur Jésus a commencé sa mission de Rédempteur, où il a souffert, où il est mort. C’est la Jérusalem juive pour laquelle nous devons avoir un grand respect.

    Sur ces fondements, une autre Jérusalem s’est bâtie : la Jérusalem des chrétiens qui est le royaume de Dieu sur la terre, la sainte Église. Cette Jérusalem est toujours debout, c’est elle que le divin Roi doit visiter à Noël.

    Mais cette ville a encore un troisième étage. Au-dessus de la seconde Jérusalem s’en élèvera une troisième, la Jérusalem céleste, quand les temps seront accomplis. L’Église pense déjà à cette Jérusalem dans ses chants. Dans l’Avent nous attendons aussi le Sauveur qui doit venir au dernier jour pour nous introduire tous dans la Jérusalem céleste.

     Enfin nous pouvons découvrir une quatrième Jérusalem, c’est notre âme. Le Roi veut aussi faire son entrée dans cette Jérusalem et c’est cette Jérusalem qu’il nous importe spécialement d’orner et de préparer — cela aussi est une tâche de l’Avent.

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  • La crèche, la croix et le tabernacle (Père Chevrier) (feuillet pour le temps du confinement)

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  • Covid 19 et liberté du culte en France: un accord trouvé sur une nouvelle jauge pour les cérémonies religieuses

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    Publié sur le site web du « Figaro » par Jean-Marie Guénois, rédacteur en chef :

    « Dans la soirée de mercredi 2 décembre, le ministère de l'intérieur a annoncé par communiqué la proposition d'une nouvelle jauge suite aux discussions avec les religions sur la question de l'occupation des lieux de culte dans cette phase de déconfinement au moins jusqu'au 15 décembre : «De manière à concilier liberté d'exercice du culte et mesures sanitaires, une nouvelle jauge de présence dans les édifices du culte a été établie» stipule le ministère. Elle prévoit, pour l'organisation des cérémonies, de laisser libres deux sièges entre chaque personne ou entité familiale et de n'occuper qu'une rangée sur deux.

    À LIRE AUSSI :«Monsieur le premier ministre, entendez les catholiques!»

    Le ministère de l'intérieur annonce en outre que «les consultations se poursuivront dans les jours prochains, afin de préparer l'évolution des mesures de confinement à partir du 15 décembre prochain».

    L'épiscopat a reconnu que cette nouvelle jauge était «réaliste» car «proportionnée à la capacité d'accueil des édifices» et «que bien que contraignante» elle était «applicable» au moins pour les deux prochains dimanches 6 et 13 décembre.

    L'épiscopat catholique était allé au Conseil d'État en fin de semaine dernière et avait eu gain de cause contre le gouvernement, cassant la limite fixe à 30 fidèles quelle que soit la capacité des églises, d'où cette nouvelle négociation.

    L'Église, mercredi soir, s'est donc «réjouie que se renoue un dialogue constructif avec les pouvoirs publics» en espérant «à la lecture des données sanitaires, l'éventuelle réévaluation de cette jauge à partir du 15 décembre» et surtout de «pouvoir célébrer le grand mystère de la foi dans les églises le 24 décembre au soir, avec le moins de restrictions possibles».

    La rédaction vous conseille :

    Ref. Covid 19 et liberté du culte en France: un accord trouvé sur une nouvelle jauge pour les cérémonies religieuses

    En Belgique, les autorités sont toujours aux abonnés absents mais les catholiques sortent enfin du silence (cliquez ici pour lire et signer :https://www.pourlamesse-voordemis.be/ ) 

    JPSC

     

  • "Pour que notre relation personnelle à Jésus-Christ soit nourrie de la Parole de Dieu et par une vie de prière"; l'intention de prière du pape pour le mois de décembre

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    De zenit.org :

    Intention du pape au mois de décembre : la prière, une aventure

    Editorial du p. Daniel Régent

    « La rencontre de Jésus dans la prière est l’aventure d’une vie. Celui qui ouvre la porte de sa maison au lieu de la tenir soigneusement fermée prend un risque, celui de vivre », écrit le p Daniel Régent, directeur France du Réseau mondial de prière du pape dans l’éditorial du Webmagazine Prier au Cœur du Monde.

    Il offre une réflexion sur l’intention que le pape François confie aux fidèles en ce mois de décembre 2020 : « Pour que notre relation personnelle à Jésus-Christ soit nourrie de la Parole de Dieu et par une vie de prière. »

    « Oui, prions pour que nous devenions des femmes et des hommes de prière, et en ce temps de l’Avent, ouvrons notre porte à Jésus afin qu’il naisse en nous », invite le p. Régent.

    La prière : une relation, une nourriture, une aventure

    Combien de livres sont publiés chaque année sur la prière ! Cela exprime bien le secret désir qui demeure au fond des cœurs autant que les difficultés rencontrées. Il est bon alors de prier comme nous y appelle le Pape en ce mois de décembre « Pour que notre relation personnelle à Jésus-Christ soit nourrie de la Parole de Dieu et par une vie de prière. »

    « Nous ne savons pas prier comme il faut » soupirait déjà saint Paul (Rm 8, 26-27). Le désir de prier est déjà prière. L’Esprit Saint l’imprime dans les cœurs et brise les murs de la prison-déception ou de la prison-capitulation-culpabilisation qui se dressent à la pensée de ne pas bien prier ou de ne pas en prendre le temps.

    La prière fait entrer en soi. Nous y trouvons l’Esprit Saint en même temps que notre pauvreté. Grâce à lui, cette entrée est aussitôt sortie vers Dieu et les autres. Dieu nous met au large et nous envoie aux extrémités de la terre, aux extrémités de notre vie, chacun selon les talents de son humanité que la prière encourage à faire fructifier. Ils ne sont pas pour soi mais pour les autres. Notre relation à Dieu est analogue à celle du Père et du Fils. Le Fils se reçoit du Père dans l’Esprit Saint. Grâce à lui, l’unité du Père et du Fils (Jn 10,30-38) n’est pas une confusion. Il en est de même pour la relation de l’homme à Dieu. L’homme vit de cette relation.

    Saint Paul disait aux Corinthiens : « C’est du lait que je vous ai donné… » (1Co 3, 2). Lorsque nous écoutons l’appel à la prière en nous, nous commençons à être nourris. Jésus-Christ, Verbe de Dieu fait chair, appelle et forme des disciples pour qu’ils soient comme leur maître (Mt 10, 25). Il les enseigne par sa parole et l’exemple de sa vie, une vie entièrement donnée par amour. L’ultime enseignement est celui de la Passion et de la Résurrection, après le don de la nourriture de son corps et de son sang . « Je ne vous appelle plus serviteurs mais amis » (Jn15,15) et « Faites ceci en mémoire de moi » (Lc 22,19). Voilà une nourriture solide. Au Cénacle, après l’Ascension, les apôtres, la mère de Jésus avec ses frères sont réunis, « tous d’un même cœur étaient assidus à la prière » (Ac 1,14). Les Écritures nous parlent de Jésus ; elles nous aident à le rencontrer et à nous en nourrir.

    La rencontre de Jésus dans la prière est l’aventure d’une vie. Celui qui ouvre la porte de sa maison au lieu de la tenir soigneusement fermée prend un risque, celui de vivre. Dans ce risque, il doit assumer celui d’être blessé. Le premier à avoir vécu l’aventure sans réserve est le Fils de Dieu dans son incarnation, dans sa vie et sa mort, jusqu’à la résurrection. Il a quitté le confort du ciel pour naître dans une étable parce qu’il n’y avait pas de place pour lui ailleurs. Aujourd’hui encore, il veut naître dans l’étable de chacune de nos vies. C’est de cette manière qu’il veut faire de nous des disciples, non pas avec de grandes leçons données avec autorité, mais humblement en prenant le chemin de la vie quotidienne partagée. Oui, prions pour que nous devenions des femmes et des hommes de prière, et en ce temps de l’Avent, ouvrons notre porte à Jésus afin qu’il naisse en nous.

    P. Daniel Régent sj, directeur national

  • Neuvaine à l'Immaculée pour la conversion de la Belgique et le retour de la Messe

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    Nous relayons bien volontiers cette initiative d'une jeune Belge, rhétoricienne de 17 ans engagée dans le scoutisme, qui nous invitait dès hier à une neuvaine à l'Immaculée pour la conversion de la Belgique et le retour de la Messe.

    Un groupe WhatsApp (fermé) est créé, afin de recevoir une rappel quotidien et un petit texte, jusqu’au 8 décembre fête de l’Immaculée Conception. https://chat.whatsapp.com/DjIelimOzTL5t9SXCG4xyR

    Elle a monté cette vidéo inspirante: https://youtu.be/lfZ4ttK9QFQ (version flamande en cours de montage)

    Un bon départ d’Avent !
     
  • Suivre ici en vidéo, dès aujourd’hui, la messe traditionnelle de ce dimanche 29 novembre en l’église du Saint-Sacrement à Liège :

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    1er dim Avent.jpgC’est sous les auspices de la Vierge Marie que s’ouvre la nouvelle année liturgique. C’est, en effet, dans la basilique de Sainte Marie Majeure que tout le peuple de Rome se réunissait autrefois en ce premier dimanche de l’Avent.

    Toute la messe de ce jour nous prépare au double avènement (adventus) de la miséricorde et de la justice : c’est pour cela que saint Paul nous dit, dans l’Épître, de nous dépouiller du péché, afin qu’étant prêts à la venue du Christ parmi nous, comme Sauveur, nous le soyons aussi à sa venue comme Juge, dont nous parle l’Évangile de ce jour.

    Célébrant : Abbé M.-A Dor

    Chants grégoriens : propre grégorien de la messe « Ad te levavi », kyriale de la messe XVII (XIVe s.), Credo III, Antienne Alma Redemptoris; Hymne Rorate Caeli.

    Orgue : Patrick Wilwerth

    Pour suivre la messe, cliquez ici :

    En vertu de l’article 10 de l’arrêté ministériel du 1er novembre 2020 portant des mesures sanitaires de lutte contre la pandémie du covid19, des célébrations liturgiques enregistrées sont permises, dans le but d’une diffusion par tous les canaux disponibles, en présence des personnes en charge dudit enregistrement (en tout maximum 10 personnes) avec le maintien d’une distance d’1,5 mètre entre chaque personne, et pour autant que le lieu reste fermé au public pendant l’enregistrement du culte.

    A ce titre, des messes selon le missel de 1962 (avec orgue et plain-chant) sont célébrées et enregistrées et diffusées quotidiennement à Liège, en l’église du Saint-Sacrement. On peut suivre toutes ces messes en vidéo le jour de leur célébration en cliquant sur ce lien:

    https://youtube.com/channel/UCEUYps3ebyPUPP2BnnEO6iw

    P1011232.JPGPar ailleurs, l’église du Saint-Sacrement (Bd d'Avroy, 132, 4000 Liège) a choisi d’ouvrir ses portes pour la prière individuelle devant le Saint-Sacrement exposé, avec disponibilité d’un prêtre: tous les mardis de 17h à 19h, tous les jeudis de 10h à 12h et de 14h à 17h, tous les vendredis de 12h à 14h, tous les samedis de 15h à 18h et tous les dimanches de 15h à 18h. Venite, adoremus.

  • Prévention sanitaire anticovid: le Conseil d’Etat Français casse la limite d’accès aux messes à 30 personnes imposée par Macron

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    La décision du Conseil d'État est reçue sans triomphalisme par l'épiscopat mais une délégation d'évêques est attendue en soirée à Matignon par Jean Castex pour négocier une jauge enfin réaliste. Voici le commentaire publié par Jean-Marie Guénois sur le site du Figaro:

    Guénois XVM657622a2-2ce6-11eb-abce-328b047af70c.jpg« C'est à l'heure où la plupart des catholiques sont à la messe, dimanche matin 29 novembre, à 10h30, que la nouvelle du Conseil d'État cassant la limite imposée par le gouvernement de 30 personnes par messe, est tombée.

    Le Conseil d'État donne trois jours à l'exécutif pour revoir cette jauge à la hausse mais sans préciser aucun chiffre sinon que le nombre de fidèles devra être «strictement proportionné» à la situation particulière des établissements de culte.

    La conférence épiscopale qui avait saisi le Conseil d'État sur ce point sera reçue ce dimanche à 18 h par le premier ministre Jean Castex pour voir comment mettre concrètement cette décision en oeuvre. Les évêques demande une occupation à 30 % des capacités des Eglises.

    À LIRE AUSSI :Cérémonies religieuses : le Conseil d'Etat casse la jauge des trente fidèles

    «Pas de triomphalisme», a aussitôt commenté au Figaro Vincent Neymon, porte-parole des évêques : «Le droit est rétabli, la raison est reconnue, nous sommes heureux que le juge ait ramené de l'intelligence dans ce dossier. C'est aussi très heureux pour les catholiques. Ils vont pouvoir, même contraints par une limite, retourner à la messe avec moins de tension. Le protocole proposé depuis le début par l'Eglise et qui sera à nouveau demandé ce soir à Matignon, c'est un tiers de fidèles par lieu de culte accompagné de toutes les précautions sanitaires connues.»

    Beaucoup de paroisses n'ont d'ailleurs pas attendu le jugement pour permettre, samedi soir et dimanche, dans la limite de ce tiers de la surface, l'accès des fidèles, tout en développant une forte vigilance lors des célébrations pour le respect des mesures sanitaires habituelles.

    En attendant ce que le premier ministre décidera, le jugement du Conseil d'État détend toutefois l'atmosphère. La mesure des «30 fidèles par messe» quelle que soit la surface de l'église ne pouvait pas, en effet, être respectée d'après les évêques et les prêtres, pour la raison qu'ils estimaient ne pas pouvoir appliquer concrètement cette règle demandée par le président de la République et confirmée par le premier ministre.

    Souci de concertation

    L'Église catholique insiste cependant depuis le début de cette confrontation sur son souci de «concertation» avec l'autorité publique et son refus absolu de faire de la messe un enjeu politique.

    D'où l'enjeu du rendez-vous à Matignon dimanche soir. Dans son communiqué officiel, la conférence des évêques explique : «le juge des référés du Conseil d'État a retenu le caractère disproportionné de la mesure gouvernementale qui limitait à 30 le nombre de personnes autorisées à assister aux cérémonies religieuses dans les lieux de culte, en relevant qu'il n'y avait pas de justification à cette interdiction absolue et générale « alors qu'aucune autre activité autorisée n'est soumise à une telle limitation fixée indépendamment de la superficie des locaux en cause ».

    Les évêques précisent : « Ce soir, à l'occasion de leur rencontre avec le Premier ministre, Mgr Eric de Moulins-Beaufort, Président de la CEF et archevêque de Reims, Mgrs Dominique Blanchet (évêque de BelfortMontbéliard), et Olivier Leborgne, (évêque d'Arras), vice-présidents de la CEF, Mgr Dominique Lebrun (archevêque de Rouen), membre du Conseil permanent et Mgr Stanislas Lalanne (évêque de Pontoise) rediront leur souhait que soit acté, dans les trois jours qui ont été impartis au gouvernement par la décision du juge des référés du Conseil d'État, l'adoption d'une jauge réaliste, comme le prévoyait le protocole sanitaire qu'elle avait déjà présenté.

    La conférence des évêques observe enfin que «le droit a ainsi été rétabli et que la raison a été reconnue. Elle souhaite pour autant que le recours judiciaire reste l'exception dans un réel dialogue dont elle attend la reprise. «

    À Paris, l'archevêque, Mgr Michel Aupetit, qui avait aussi exercé un recours au Conseil d'État, au côté de la conférence des Évêques de France, «se réjouit que soit ainsi reconnu en justice le caractère manifestement illégal de la décision qui avait été prise par le gouvernement, au mépris de la concertation intervenue.»

    Pour sa part l'archevêque de Rennes, Mgr Pierre d'Ornellas, confie: «Le Conseil d'État reconnaît que la liberté de culte n'est pas une liberté comme les autres. Comme s'il reconnaissait que la dimension spirituelle et religieuse est une dimension particulière à respecter dans toute société, et en l'occurrence la nôtre».

    Enfin l'association de laïcs «Pour la messe» qui fut très active dans la défense de la liberté de culte en portant au président de la République une pétition de plus de 100 000 signatures demandant le rétablissement du culte et qui avait aussi déposé un recours au Conseil d'État, a assuré «se réjouir de la décision du Conseil d'État qui met fin à la jauge absurde, inadaptée et méprisante de 30 personnes pour assister à la messe. Cette décision du Conseil d'État vient sanctionner une restriction incohérente et discriminatoire.»

     L'association « Pour la messe » appelle le président de la République et son gouvernement à «cesser le mépris dont ils font preuve depuis le début de cette crise sanitaire et à considérer la foi des croyants pour ce qu'elle représente : un trésor pour chacun et un facteur d'équilibre pour la société tout entière. »

    Ref. Cérémonies religieuses : le soulagement de l'Église de France

    Pour mémoire, en Belgique, toutes les messes publiques demeurent interdites et l’Episcopat n’est demandeur de rien : par esprit de mortification chrétienne, il invite les fidèles à pratiquer le jeûne eucharistique en attendant les prochaines instructions de l’Etat prévues, au mieux, pour la mi-janvier - à moins que, comme pour Noël, le comité de concertation interfédéral passe, une fois encore sans un mot, les cultes par pertes et profits ?

    JPSC