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Au rythme de l'année liturgique - Page 125

  • "Défendez votre liberté !"

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    De Monseigneur Aillet, évêque de Bayonne, Lescar et Oloron (source):

    "Défendez votre liberté !" Le Message de Noël de Monseigneur Aillet

    Ecoutez l'audio :

    A l’approche de Noël, c’est un monde épuisé qui s’offre à nos yeux. Epuisé en particulier par la gestion inédite d’une épidémie dont nous voyons se multiplier les conséquences désastreuses, d’ordre psychologique et spirituel, économique et social, directement liées aux mesures de confinement et aux nombreuses restrictions des libertés qui en découlent.

    Le climat d’anxiété qui pèse sur beaucoup, entretenu par un discours officiel volontiers alarmiste et culpabilisateur, révèle l’état actuel de l’humanité. Dépouillée de ces fausses sécurités qui lui donnaient une confiance excessive dans les progrès de la science et de la technique, elle apparaît plus que jamais fragilisée, dans une situation comparable à celle décrite par le livre de la Genèse, au soir de la chute, où Adam, entendant la voix du Seigneur Dieu dans le jardin, « Adam, où es-tu ? », répondit : « J’ai eu peur, parce que je suis nu, et je me suis caché » (Gn 3, 9-10). 

    Et en effet, l’homme tend plus que jamais à se séparer de Dieu, son Créateur et Père : « A ce moment de notre histoire, comme l’écrivait Benoît XVI, le vrai problème est que Dieu disparaît de l’horizon des hommes, et tandis que s’éteint la lumière provenant de lui, l’humanité manque d’orientation et ses effets destructeurs se multiplient en son sein ». Les atteintes, pour raison sanitaire, « manifestement et gravement illégales » à la liberté de culte, dénoncées par le Conseil d’Etat, et le projet de loi pour renforcer les principes républicains, en vue de combattre le séparatisme islamiste, pourraient bien contribuer à restreindre un peu plus la liberté religieuse.

    En outre, l’homme est de plus en plus amputé de ses liens les plus naturels avec ses semblables. A l’éclatement de la famille, aux violences faites à l’enfant à naître, aux entorses à la filiation et aux multiples fractures qui déchirent le tissu social, s’ajoutent de nombreuses entraves à la liberté de réunion et de rassemblement, que viennent renforcer les mesures de distanciation physique et les gestes-barrières, conduisant à décourager les réunions familiales et amicales et à condamner un nombre croissant de personnes à l’isolement, voire à la solitude extrême. Quand les corps intermédiaires disparaissent, à commencer par la famille, première communauté naturelle et cellule de base de toute société humaine, l’individu se retrouve seul et démuni face à l’Etat, qui affiche une prétention exorbitante à régir la vie des citoyens dans les moindres détails ... jusqu’à limiter le nombre des convives pour le repas de Noël en famille ! Le principe de subsidiarité semble avoir volé en éclats et le principe de solidarité paraît quelque peu dénaturé : on prétend par exemple sauver des vies et des médecins ont été empêchés de soigner leurs patients ! 

    Le consentement des citoyens, qui se soumettent à des injonctions disproportionnées, ne laisse pas d’inquiéter. Comme s’ils étaient entraînés, par l’individualisme ambiant, érigé en modèle exclusif de vie sociale, à privilégier l’inclination naturelle à la conservation de leur être propre, dont la santé est en effet un facteur essentiel. Mais au détriment des autres inclinations qui révèlent les finalités plus hautes de la personne humaine : l’inclination à l’amitié, au-delà de l’utile, qui appelle des relations fondées dans la gratuité du don ; et l’inclination à la connaissance de la Vérité, en particulier sur Dieu, qui manifeste l’ouverture foncière de l’homme à la Transcendance, garantie de sa liberté.

    C’est alors que cette hymne adressée au Christ Rédempteur, au temps de l’Avent, prend tout son sens : « Tu as sauvé un monde épuisé, donnant aux pécheurs le remède ». C’est dans ce contexte de crise que nous accueillerons la naissance de Jésus à Noël. Dieu lui-même vient à notre secours et, comme dit le psalmiste : « Mieux vaut s’appuyer sur le Seigneur que de compter sur les hommes ; mieux vaut s’appuyer sur le Seigneur que de compter sur les puissants » (Ps 117, 8-9). 

    Dieu s’est fait petit enfant, pour ne pas nous effrayer. Depuis la crèche de Bethléem, il semble nous dire, comme aux heures les plus difficiles de l’histoire de son Peuple : « je suis Dieu, il n’en est pas d’autre » (Is 45, 21); et : « Confiance, c’est moi : n’ayez pas peur ! » (Mc 6, 50). Ne vous laissez pas gagner par la peur qui paralyse et empêche de prendre du recul pour évaluer la gravité de l’épidémie et de la hauteur pour discerner les vraies finalités de l’existence humaine. N’ayez pas peur de venir à Jésus ! Lui seul a les paroles de la vie éternelle. Avec lui, qui est toujours avec nous, nous ne craignons aucun mal : il ouvre devant nous, au cœur de nos plus lourdes épreuves, un chemin de lumière et de vie, d’espérance et d’amour. 

    Il est notre Sauveur et notre libérateur. Comme nous y exhortait de manière étonnamment prophétique le Pape saint Jean Paul II à Lourdes, le 15 août 2004 : « Soyez des femmes et des hommes libres ! Mais rappelez-vous : la liberté humaine est une liberté marquée par le péché. Elle a besoin elle aussi d’être libérée. Christ en est le libérateur, lui qui “nous a libérés pour que nous soyons vraiment libres” (Ga 5, 1). Défendez votre liberté ! ». Demandez humblement à Jésus de vous libérer intérieurement de ce qui vous rend esclaves de vos penchants mauvais et de vos idoles. Et par tous les moyens légaux, unissez-vous pour défendre courageusement vos libertés fondamentales si menacées aujourd’hui.

    Résistez à la dispersion et à l’esprit de division : renforcez vos relations familiales, reconstituez vos liens de proximité et de solidarité pour agir de concert, « ne désertez pas vos assemblées, comme certains en ont pris l’habitude, mais encouragez-vous, d’autant plus que vous voyez s’approcher le jour du Seigneur » (He 10, 25).

    Venons à la crèche et supplions l’Enfant-Dieu de nous venir en aide. Prions avec confiance la Vierge Marie de nous porter secours.

    Saint et joyeux Noël !

        + Marc Aillet, Evêque de Bayonne, Lescar et Oloron

  • La catéchèse du pape à la veille de Noël : "le Verbe s'est fait chair et il a habité parmi nous"

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    Du PAPE FRANÇOIS, lors de l'AUDIENCE GÉNÉRALE à la Bibliothèque du palais apostolique le Mercredi 23 décembre 2020

    Catéchèse sur Noël

    Chers frères et sœurs, bonjour!

    Dans cette catéchèse, à la veille de Noël, je voudrais offrir quelques éléments de réflexion en préparation à la célébration de Noël. Dans la Liturgie de la Nuit retentira l’annonce de l’ange aux pasteurs: «Soyez sans crainte, car voici que je vous annonce une grande joie, qui sera celle de tout le peuple: aujourd'hui vous est né un Sauveur, qui est le Christ Seigneur, dans la ville de David. Et ceci vous servira de signe: vous trouverez un nouveau-né enveloppé de langes et couché dans une crèche» (Lc 2,10-12).

    Imitant les pasteurs, nous aussi nous nous rendons spirituellement vers Bethléem, où Marie a donné le jour à l’Enfant dans une étable, «car – dit encore saint Luc – ils manquaient de place dans la salle» (2, 7). Noël est devenu une fête universelle, et même ceux qui ne croient pas perçoivent la fascination de cette célébration. Mais le chrétien sait que Noël est un événement décisif, un feu éternel que Dieu a allumé dans le monde, et qui ne peut pas être confondu avec les choses éphémères. Il est important que celui-ci ne se réduise pas à une fête uniquement sentimentale ou consumériste. Dimanche dernier, j’ai attiré l’attention sur ce problème, en soulignant que le consumérisme a pris Noël en otage. Non: Noël ne doit pas se réduire à une fête seulement sentimentale ou de consommation, riche de cadeaux et de vœux, mais pauvre de foi chrétienne, et également pauvre d’humanité. C’est pourquoi il est nécessaire de freiner une certaine mentalité mondaine, incapable de saisir le noyau incandescent de notre foi, qui est le suivant: «Et le Verbe s'est fait chair et il a habité parmi nous, et nous avons contemplé sa gloire, gloire qu'il tient de son Père comme Fils unique, plein de grâce et de vérité» (Jn 1,14). Tel est le cœur de Noël ; c’est même la vérité de Noël, il n’y en a pas d’autre.

    Noël nous invite à réfléchir, d’une part, sur le caractère dramatique de l’histoire, dans laquelle les hommes, blessés par le péché, sont sans cesse à la recherche de vérité, à la recherche de miséricorde, à la recherche de rédemption; et, de l’autre, sur la bonté de Dieu, qui est venu à notre rencontre pour nous communiquer la Vérité qui sauve et nous rendre participants de son amitié et de sa vie. Et ce don de grâce, il est pure grâce, sans mérite de notre part. Il y a un Saint-Père qui dit: « Mais regardez de ce côté, de l’autre, par là: cherchez le mérite et vous ne trouverez rien d’autre que grâce». Tout est grâce, un don de grâce. Et ce don de grâce, nous le recevons à travers la simplicité et l’humanité de Noël, et il peut faire disparaître de nos cœurs et de nos esprits le pessimisme qui s’est aujourd’hui diffusé encore davantage à cause de la pandémie. Nous pouvons surmonter ce sens d’égarement inquiétant, ne pas nous laisser submerger par les défaites et par les échecs, dans la conscience retrouvée que cet Enfant humble et pauvre, caché et sans défense, est Dieu lui-même, qui s’est fait homme pour nous. Le Concile Vatican II, dans un passage célèbre de la Constitution sur l’Eglise dans le monde contemporain, nous dit que cet événement concerne chacun de nous: «Par son incarnation, le Fils de Dieu s’est en quelque sorte uni lui-même à tout homme. Il a travaillé avec des mains d’homme, il a pensé avec une intelligence d’homme, il a agi avec une volonté d’homme, il a aimé avec un cœur d’homme. Né de la Vierge Marie, il est vraiment devenu l’un de nous, en tout semblable à nous, hormis le péché» (Const. past. Gaudium et spes, n. 22). Mais Jésus est né il y a deux mille ans et cela me concerne ? — Oui, cela concerne toi et moi, chacun de nous. Jésus est l’un de nous: Dieu, en Jésus, est l’un de nous.

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  • Les pièces grégoriennes de la Messe de Minuit avec les moines du Barroux

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    Du site d'Una Voce (France) :

    Nativité de Notre-Seigneur – 25 décembre – Messe de Minuit (Le Barroux )

    « Intr. Dóminus »Nativité de Notre-Seigneur - 25 décembre - Messe de Minuit (Le Barroux ♀)

    Nous vous proposons cette année la belle interprétations du chœur monastique de l’abbaye bénédictine de Notre-Dame de l’Annonciation du Barroux, tant pour les fichiers audio ci-dessus pour les choristes que pour l’émission complète avec les commentaires que vous pourrez entendre en cliquant sur le triangle du curseur qui suit. Le disque parut en 1992 sous le titre simple et évocateur : “Puer natus est”.

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  • Homélies de Benoît XVI pour la messe de minuit (2005 et 2006) (feuillets pour le temps du confinement)

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  • Le Sponsus ou Drame de l'Epoux (créche de l'église du Saint-Sacrement à Liège) (feuillet pour le temps du confinement)

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  • Nativité de saint Jean-Baptiste (crèche de l'église du Saint-Sacrement à Liège) (feuillet pour le temps du confinement)

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  • La visitation (crèche de l'église du Saint-Sacrement à Liège) (feuillet pour le temps du confinement)

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  • "Le consumérisme a volé Noël"

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    De CNA (Catholic News Agency) :

    Le pape François : "Le consumérisme a volé Noël".

    Cité du Vatican, 20 déc 2020 (CNA) - Le pape François a conseillé aux catholiques, dimanche, de ne pas perdre de temps à se plaindre des restrictions concernant les coronavirus, mais de se concentrer plutôt sur l'aide aux personnes dans le besoin.

    S'exprimant depuis une fenêtre donnant sur la place Saint-Pierre le 20 décembre, le pape a encouragé les gens à imiter le "oui" de la Vierge Marie à Dieu lors de l'Annonciation. 

    "Quel est donc le "oui" que nous pouvons dire ?" a-t-il demandé. "Au lieu de nous plaindre en ces temps difficiles de ce que la pandémie nous empêche de faire, faisons quelque chose pour quelqu'un qui a moins : pas un énième cadeau pour nous-mêmes et nos amis, mais pour une personne dans le besoin à laquelle personne ne pense ! 

    Il a dit qu'il souhaitait donner un autre conseil : pour que Jésus naisse en nous, nous devons consacrer du temps à la prière.

    "Ne nous laissons pas emporter par le consumérisme. Ah, je dois acheter des cadeaux, je dois faire ceci et cela". Cette frénésie de faire des choses, de plus en plus. C'est Jésus qui est important", a-t-il souligné.

    "Le consumérisme, frères et sœurs, a volé Noël. Le consumérisme ne se trouve pas dans la crèche de Bethléem : il y a la réalité, la pauvreté, l'amour. Préparons nos cœurs à être comme ceux de Marie : libres du mal, accueillants, prêts à recevoir Dieu".

    Dans son discours de l'Angélus, le pape a médité la lecture de l'Évangile du quatrième dimanche de l'Avent, le dernier dimanche avant Noël, qui décrit la rencontre de Marie avec l'ange Gabriel (Luc 1, 26-38). 

    Il a noté que l'ange a dit à Marie de se réjouir parce qu'elle allait concevoir un fils et l'appeler Jésus. 

    Il a dit : "Cela semble être une annonce de joie pure, destinée à rendre la Vierge heureuse. Parmi les femmes de cette époque, quelle femme ne rêvait pas de devenir la mère du Messie ?" 

    "Mais avec la joie, ces mots annoncent à Marie une grande épreuve. Pourquoi ? Parce qu'à ce moment-là, elle était "fiancée" à Joseph. Dans une telle situation, la loi de Moïse stipulait qu'il ne devait y avoir ni relations ni cohabitation. Par conséquent, en ayant un fils, Marie aurait transgressé la Loi, et le châtiment pour les femmes était terrible : la lapidation était envisagée".

    Dire "oui" à Dieu était donc une décision de vie ou de mort pour Marie, a dit le pape.

    "Certes, le message divin aurait rempli le cœur de Marie de lumière et de force ; néanmoins, elle s'est trouvée face à une décision cruciale : dire "oui" à Dieu, en risquant tout, même sa vie, ou décliner l'invitation et continuer sa vie ordinaire".

    Le pape a rappelé que Marie a répondu en disant "Qu'il me soit fait selon ta parole" (Lc 1, 38).

    "Mais dans la langue dans laquelle l'Évangile est écrit, il ne s'agit pas simplement de "laisser faire". L'expression indique un fort désir, elle indique la volonté que quelque chose arrive", a-t-il dit.

    En d'autres termes, Marie ne dit pas : "S'il faut que cela arrive, qu'il arrive... s'il ne peut en être autrement..." Ce n'est pas de la résignation. Non, elle n'exprime pas une acceptation faible et soumise, mais elle exprime un désir fort, un désir vivace".

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  • O Oriens, splendor lucis aeternae et sol iustitiae

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    O ORIENS, splendor lucis aeternae et sol iustitiae:
    veni et illumina sedentem in tenebris et umbra mortis.

    Ô Astre montant (Zacharie 3, 8; Jérémie 23, 5), splendeur de la lumière éternelle (Sagesse 7, 26) etsoleil de justice (Malachie 3, 20): viens éclairer ceux qui se trouvent dans les ténèbres et dans l’ombre de la mort (Isaïe 9, 1; Luc 1, 79).

  • L'annonce de la naissance de Jésus faite à Joseph (feuillet pour le temps du confinement)

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  • Crèche de l'église du Saint-Sacrement à Liège : l'annonce faite à Marie (feuillet pour le temps du confinement)

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