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Au rythme de l'année liturgique - Page 122

  • Liège : enregistrée et diffusée depuis l’église du Saint-Sacrement en direct ce matin du dimanche 24 janvier 2021 à 10h, la messe traditionnelle (missel de 1962) de ce 3e dimanche après l’Épiphanie :

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    Célébrant : Abbé M.-A Dor, Recteur

    Chants grégoriens : propre de la messe « Adorate Deum »; Kyriale de la messe XI  « Orbis factor » (XIVe s.); Credo I (XIe s.);

    Orgue : Patrick Wilwerth

    Pour suivre la messe, cliquez ici :

    https://youtu.be/gJZhjnu7wok

    Lepreux image (1).jpgComme tous les dimanches de ce cycle de l’épiphanie, l’introït s’inspire d’une sainte joie et d’une allégresse reconnaissante envers Dieu. Il emprunte son antienne intercalaire au psaume 96.

    Dans la collecte nous présentons humblement à Dieu nos vœux, le priant d’étendre sa main puissante pour nous aider.

    Dans la lecture (Rom., XII, 16-21), saint Paul insiste sur la nécessité du pardon réciproque des offenses, montrant que le meilleur moyen de faire valoir notre droit foulé aux pieds, est de s’en remettre tranquillement au jugement de Dieu, vengeur incorruptible de toute injustice.

    Le répons-graduel est pris au psaume 101. Le Seigneur s’est revêtu de puissance en réédifiant Sion, et il a répandu la crainte en tous les monarques de la terre.

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  • Venez à ma suite, et je vous ferai devenir pêcheurs d'hommes

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    Introit Introït
    Cf. Mc 1,16-17  
    Dominus secus mare Galilaéae vidit duos fratres, Petrum et Andréam, et vocávit eos: Veníte post me: fáciam vos fíeri piscatóres hóminum. Ps Caeli enárrant glóriam Dei: et ópera mánum eius annúntiat firmaméntum. ℣. Gloria Patri. Le Seigneur le long de la mer de Galilée vit deux frères, Pierre et André, et les appela : Venez à ma suite, et je vous ferai devenir pêcheurs d'hommes. Ps Les Cieux racontent la gloire de Dieu : et l'oeuvre de Ses mains annonce le firmament.
  • Covid 19 et confinement abusif des cultes en Belgique: vox clamantis in deserto ?

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    basilique-koekelberg-500x344.jpgChangement de cap après une première attitude de soumission sans nuance qui a désorienté leurs fidèles : « les cultes » veulent maintenant « plus de dialogue et d’adaptation » écrit Nancy Goethals sur le site web interdiocésain cathobel . Une demande bien tardive des autorités religieuses a été faite le 20 janvier 2021 au ministre de la Justice de proportionner la norme d’accueil des fidèles (actuellement un numerus clausus de 15 personnes) à la taille des bâtiments (**). Ce revirement soudain demeure pour l'instant sans écho: dans sa réunion du 22 janvier, le comité interfédéral belge de lutte contre la pandémie de coronavirus a beaucoup parlé des coiffeurs, des salons de beauté et autres métiers «de contact» non médicaux mais n’a pas soufflé mot de la culture et, moins encore, des cultes sans doute assimilés à un sous-produit des divertissements culturels (JPSC) :

    « Vendredi dernier, les représentants des différents cultes (*) ont adressé une lettre commune au ministre de la Justice Vincent Van Quickenborne. L’initiative vient de la conférence épiscopale qui a estimé « qu’il ne servait à rien d’œuvrer tout seul », explique Mgr Harpigny, signataire de la lettre.

    Les responsables des différents cultes se concertent régulièrement. Tommy Scholtes, le porte-parole de la conférence épiscopale, explique que cette lettre fait écho « aux réflexions entendues à droite et à gauche et aussi à nos propres convictions. J’avais déjà évoqué dans les médias à l’occasion de Noël que la norme de la proportionnalité de 1 personne pour 10 m² serait mieux reçue que la limitation à 15 personnes ». Pour rappel, cette norme avait été prise lors du déconfinement de l’été.

    En décembre dernier, à l’appel des responsables des cultes, le Conseil d’Etat avait permis une légère ouverture, rendant les lieux de célébrations accessibles à 15 personnes. Cela permettait les mariages juifs et une assistance minimale pour les funérailles. Cependant, tous cultes confondus, les fidèles ont mal accepté cet arrêt qui ne tenait pas compte de la taille des lieux (églises, synagogues, mosquées…). « C’est pourquoi l’ensemble des chefs de culte a décidé de faire cette demande au ministre de la justice », explique Tommy Scholtes.

    Renouer le dialogue

    Certes, ils sont bien conscients qu’il faut avant tout préserver la santé. Les évêques rappellent d’ailleurs qu’ils ont été les premiers – avant même les autorités – à prendre des mesures pour les célébrations. Par ailleurs, Koen Geens, le ministre de la justice de l’époque avait pris contact avec les autorités religieuses pour dialoguer sur les mesures à prendre en fonction de l’évolution de la situation.

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  • L'innocence d'un agneau

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    s-agnese.jpgDe missel.free.fr  :

    A propos de sainte Agnès, la tradition latine a pour fondement le De Virginibus de saint Ambroise. Prononcé pour la fête de la sainte, en janvier 375 ou 376, le sermon donne la plus ancienne représentation du martyre de date certaine :

    A douze ans, Agnès accomplit son martyre ; détestable cruauté qui n'épargna point cet âge si jeune ou plutôt admirable puissance de la foi qui jusque dans cet âge sut trouver un témoin.

    En un si petit corps, y eut-il place pour la blessure ? Et pourtant, n'ayant pas où recevoir le glaive, elle eut de quoi vaincre le glaive.

    Les filles de cet âge ne peuvent soutenir le regard irrité de leurs parents, une piqûre d'aiguille les fait pleurer, comme si c'était une blessure ; Agnès, intrépide entre les mains sanglantes des bourreaux, immobile au milieu des lourdes chaînes qu'on tire avec fracas, offre tout son corps à la pointe du glaive que le soldat brandit contre elle avec fureur.

    Sans savoir encore ce qu'est la mort, elle est prête à la subir. Si, malgré elle, on la traîne aux autels, à travers leurs feux elle tend les mains vers le Christ ; sur les foyers sacrilèges, elle forme le signe victorieux de la croix du Seigneur. Au carcan et aux menottes de fer, elle passe son cou et ses deux mains ; mais il n'en était pas qui pussent serrer des membres si délicats.

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  • Dix ans déjà !

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    Cela fait dix ans que belgicatho prend journellement son tour de veille. C'est en janvier 2011 que tout a commencé. Il s'agissait alors de monter au créneau pour rétablir la vérité et apporter notre soutien quand Benoît XVI était sous le feu incessant des attaques médiatiques et quand Mgr Léonard devenu archevêque de Malines-Bruxelles pourfendait bravement le politiquement et culturellement correct. Depuis lors, la situation a évolué mais l'orientation du blog est restée la même, vigilante et critique à l'égard d'un monde et d'une Eglise malheureusement à la dérive. Depuis 2011, quotidiennement, nous rassemblons les informations publiées çà et là qui nous paraissent aptes à éclairer le jugement et nourrir la réflexion pour les livrer à nos lecteurs. Cette publication est ainsi la 21.896ème que nous leur fournissons. Plus de 800 personnes sont abonnées à la newslletter qui est livrée chaque jour dans leur boîte électronique. La moyenne des visites quotidiennes effectuées sur belgicatho est de 500 environ. C'est probablement dérisoire mais dans le contexte belge actuel ce n'est sans doute pas tout à fait insignifiant. C'est aussi gratuit : jamais un appel de fonds n'a été lancé pour soutenir une activité qui est totalement désintéressée. Nous continuerons, bien sûr, tant qu'il nous sera donné de pouvoir le faire, avec le soutien moral et spirituel de tous nos amis. 

  • Liège : enregistrée et diffusée depuis l’église du Saint-Sacrement en direct ce matin du dimanche 17 janvier 2021 à 10h, la messe traditionnelle (missel de 1962) de ce 2e dimanche après l’Épiphanie :

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    Célébrant : Abbé M.-A Dor, Recteur

    Chants grégoriens : propre de la messe « Omnis terra adoret Te »; Kyriale de la messe IX  « Cum jubilo » (XIIIe s.); Credo III (XVIe s.);

    Orgue : Patrick Wilwerth

    Pour suivre la messe, cliquez ici :

    https://youtu.be/gZTPMc2o-sM

     

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  • Que toute la terre T'adore

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    Introitus Introït
    Ps. 65, 4 Ps. 65,4
    OMNIS terra adóret te, Deus, et psallat tibi: psalmum dicat nómini tuo, Altíssime. Ps. ibid., 1-2 Iubiláte Deo, omnis terra, psalmum dícite nómini eius: date glóriam laudi eius. Que la terre T'adore et chante en Ton honneur, qu'elle dise une hymne à Ton nom. Ps. Poussez vers Dieu des cris de joie, ô terre entière; chantez un psaume à Son Nom : rendez glorieuse Sa louange.
  • Quand le Royaume de Dieu se fait proche (3e dimanche du Temps ordinaire)

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    Homélie du Père Joseph-Marie Verlinde (fsJ) (source)

    Après que Jean eut été « livré », Jésus se retire en Galilée. Mais au village de Nazareth, perché dans la montagne, Notre-Seigneur préfère les bords du lac de Génésareth. Il s’installe dans la ville douanière de Capharnaüm, cité populeuse, étape sur la route de la mer, entre Damas et Césarée-Maritime. Jésus n’inaugure donc pas son ministère à Jérusalem, ni même en Judée, mais sur une terre cosmopolite en « Galilée, carrefour des païens ». Voilà la région que Jésus a choisie, c’est là qu’il veut annoncer la Bonne Nouvelle d’abord à son peuple, tout en s’ouvrant aux nations, car tous sont appelés à partager la joie du salut. Ce sera également en Galilée qu’il donnera rendez-vous à ses disciples après la Résurrection, et c’est encore de là qu’il les enverra en mission dans le monde entier. « Le peuple qui habitait les ténèbres a vu se lever une grande lumière. Sur ceux qui habitaient dans le pays de l’ombre et de la mort, une lumière s’est levée » : le premier évangile nous présentera l’événement pascal comme l’accomplissement de l’oracle messianique rapporté dans la première lecture, qui s’adressait aux familles disséminées de Zabulon et Nephtali, que le Seigneur a pris en pitié.

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  • Crèche... (suite) : offices de l'étoile et de la circoncision du Seigneur (feuillets pour le temps du confinement)

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  • La Vierge des Pauvres : un message plein d'espérance (15 janvier)

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    D'Antonio Tarallo sur la Nuova Bussola Quotidiana :

    La Vierge des Pauvres : un message plein d'espérance

    Le 15 janvier 1933, la Vierge Marie apparaît pour la première fois à Banneux, en Belgique, à Mariette Beco, âgée de onze ans. Lors de cette apparition mariale, reconnue par l'Église en 1949, la Mère de Dieu s'est présentée sous le titre de "Vierge des pauvres" et a indiqué une source bénie, en l'assurant qu'elle était venue "pour soulager la souffrance" de tous ceux qui souffrent.

    Mariette Beco, un visage, une biographie, une femme comme beaucoup : elle est la visionnaire des apparitions mariales de Banneux, en Belgique. Derrière les apparitions de la Vierge - comme l'histoire nous l'apprend - il y a toujours un "destinataire" particulier. En 1933, dans le petit village des Ardennes, dans un hameau appelé La Fange, la "Dame" qui se présente comme "la Vierge des pauvres" apparaît à Mariette. Mariette, née dans une famille modeste, avait 11 ans à l'époque. La Vierge se tourne toujours vers les "simples de cœur", nous le savons bien. Mais que s'est-il passé le 15 janvier 1933, dans ce village isolé de Belgique ?

    Notre histoire commence vers la fin de l'année précédente, en 1932. À cette époque, la nouvelle d'une apparition de la Vierge à cinq enfants à Beauraing, dans le sud de la province de Namur, s'était répandue. Les habitants du petit village ont commencé une neuvaine : ils voulaient un signe de la Vierge Marie, une confirmation de ces apparitions. La neuvaine devait se terminer le 16 janvier 1933. Et le soir du 15 janvier, le signe tant attendu a été donné à Banneux.

    Ce 15 janvier était un dimanche, le jour du Seigneur. Mariette a vu dans le petit jardin de sa maison une "Dame faite de lumière". Son père, Julien Beco, à qui la petite fille a rapporté l'événement, n'a pas cru ses paroles. Lui, grincheux, avait d'autres pensées. En fait, il était au chômage depuis un certain temps (il travaillait dans la métallurgie), et avait un fort ressentiment envers le Seigneur et la Vierge Marie. Le crucifix dans sa maison avait même été recouvert d'un tissu. La Vierge a choisi cet "habitat" familial très difficile pour apparaître et apporter son message d'espoir.  "Je suis la Vierge des pauvres et à tous ceux qui souffrent, je viens pour soulager leurs souffrances", lui dit la Dame. En plus de cette "présentation", deux jours plus tard, il y avait aussi l'indication d'un printemps. Comme toujours, Marie veut donner un signe tangible pour tout le monde. Pour tous ceux qui ne peuvent pas participer aux apparitions elles-mêmes. Et c'est ce qui s'est passé dans ce cas également.

    En effet, le 18 janvier, à sept heures du soir, Mariette a été confrontée à une deuxième apparition. La petite fille a quitté la maison et est allée s'agenouiller près du portail de sa maison. Elle a attendu la Dame. Elle l'a attendue en récitant le Saint Rosaire. Entre deux grands sapins, voici la nouvelle apparition : Marie fait signe à la petite fille de la suivre. Un autre événement extraordinaire a eu lieu : la Vierge lui a demandé de tremper sa main dans une source. "Cette source m'est réservée", lui a-t-elle dit. Immédiatement après, parmi ces mêmes sapins, elle disparaît. Cette source est vite devenue la source de "toutes les nations, de tous les malades". Ces mots lui ont été révélés lors de l'apparition du 19 janvier.

    Jusqu'au 2 mars 1933, il y a eu huit visites de la Vierge à la petite Mariette. Dans la dernière, la Dame a dit : "Je suis la Mère du Sauveur, la Mère de Dieu. Priez beaucoup". L'authenticité des huit apparitions à Banneux a été reconnue dans une lettre pastorale de Monseigneur Louis-Joseph Kerkhofs, évêque de Liège, le 22 août 1949. Monseigneur Kerkhofs avait reçu du Saint-Siège la tâche de traiter l'affaire.

    Déjà en 1934, l'"Union internationale de prières" était née à Banneux : de nombreux pays du monde se joignaient à la récitation du Rosaire chaque soir à la Vierge des pauvres. Depuis lors, Banneux est devenu un centre fort de la spiritualité mariale, la destination d'innombrables pèlerinages de tous ceux qui cherchent une guérison spirituelle et physique.

    Lors d'une visite au site marial le 21 mai 1985, Jean-Paul II l'a exprimé ainsi : "Depuis plus de cinquante ans, non seulement les malades, mais aussi l'immense nombre de pauvres se sentent chez eux à Banneux. Ils viennent ici pour chercher le réconfort, le courage, l'espoir, l'union avec Dieu dans leurs épreuves. Ils viennent ici pour louer et invoquer la Vierge Marie, sous l'appellation spéciale et magnifique de Notre-Dame des Pauvres. Ils sont à juste titre convaincus qu'une telle dévotion correspond à l'Evangile et à la foi de l'Eglise : si le Christ a défini sa mission comme étant d'annoncer la bonne nouvelle aux pauvres, comment sa Mère pourrait-elle ne pas être accueillante envers les pauvres".

    Un lieu peu connu, mais plein d'histoire et de spiritualité. Un lieu éloigné, oublié du monde, choisi par Marie pour donner son message aux souffrants. Une fois de plus - comme en d'autres occasions - la Vierge choisit des personnes "de tous les jours", et non des personnes extraordinaires. Dans ce cas, une fille de onze ans, humble et pas du tout "savante". Pourquoi ? C'est simple. C'est l'Évangile de Matthieu, au chapitre 11, qui nous donne une explication plus que valable : "Je te loue, Père, Seigneur du ciel et de la terre, car tu as caché ces choses aux sages et aux savants et tu les as révélées aux enfants".

  • Crèche... (suite) : les noces de Cana (feuillet pour le temps du confinement)

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  • Crèche... (suite) : le baptême de Jésus dans le Jourdain (feuillet pour le temps du confinement)

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