Le Vatican se prépare à éditer un livre reprenant des textes (récits, preuves, témoignages... sur les massacres dont ont été victimes les populations arméniennes :
"Massacre pour les uns, génocide pour les autres. La mort de millions d’arméniens en 1915 par les turcs ottomans ne cesse de susciter débat près d’un siècle après l’évènement. Il débute le 24 avril 1915 à Istanbul, capitale de l’empire ottoman, avec l’assassinat de 600 notables arméniens sur ordre du gouvernement. A la fin de l’été, les deux tiers des Arméniens de Turquie, auront péri dans des conditions généralement épouvantables. Les autorités turques parlent depuis de massacre, Jean-Paul II en visite à Erevan en 2001 est plus précis. Après avoir prié devant le mémorial des victimes il avait dénoncé ''L'extermination de 1,5 million de chrétiens arméniens, dans ce qui est généralement considéré comme le premier génocide du 20e siècle et l'anéantissement de milliers d'autres sous l'ancien régime totalitaire (soviétique) sont des tragédies qui vivent encore dans la mémoire de la génération actuelle''. Benoît XV avait à l’époque écrit au Sultan pour implorer sa clémence, son lointain successeur Benoît XVI en visite à Istanbul en 2006, rendait « grâce à Dieu pour la foi et le témoignage chrétien du peuple arménien, transmis de siècle en siècle et parfois dans des circonstances tragiques, comme ce fut le cas au siècle dernier ».
De ces circonstances tragiques, la bibliothèque vaticane en a des preuves et des témoignages. Ils feront l’objet d’un livre coédité prochainement par le service des Archives du Vatican. Des récits décrivant dans les moindres détails les tortures subies par les victimes, comme ces paris que faisaient les soldats ottomans sur le sexe des fœtus des femmes enceintes avant de les éventrer. Des documents qui ne seront publiés non pour créer la polémique, mais pour faire œuvre d’Histoire." (Radio Vatican)
Benoît XVI a évoqué hier la figure du bienheureux János Scheffler, évêque roumain de Satu Mare, mort martyr du communisme en 1952 à Bucarest, à l’âge de 65 ans, et béatifié samedi matin en Roumanie. (
Lu sur le « forum catholique » : le parti communiste chinois a fait sacrer aujourd'hui, de façon illégitime, un nouvel évêque officiel pour le diocèse de Leshan,. Il s'agit de Mgr. Paul Lei Shiyin. Les évêques consécrateurs ont agi sous la menace et après un mois de séances de "rééducation . Au contraire, dans le diocèse de Handan, le jour de la Saint Pierre et Paul devait enfin avoir lieu le sacre épiscopal de l’évêque-désigné, Mgr Joseph Sun Jigen (nommé évêque en 2007 par le Pape), mais il n'a pas pu se tenir, car l’évêque-désigné (photo) a été arrêté et est emprisonné dans un lieu secret. Il aurait tenté de s'échapper de la voiture de police, mais a été repris. A l'annonce de la nouvelle, Mgr. Stéphane Yang Xangtai, évêque émérite du même diocèse, âgé de 89 ans, a fait une crise cardiaque : il s’agit Mgr. Sun Jigen, dont on est sans nouvelles. L'association Catholique patriotique a annoncé qu'elle procèderait dans les prochains mois à 40 sacres d’évêques en défiance du Pape.

« Toutes les cinq minutes dans le monde, un chrétien est tué à cause de sa foi », a déclaré le sociologue italien, Massimo Introvigne lors de son intervention à la conférence sur le dialogue interreligieux entre chrétiens, juifs et musulmans, à Gödollö (Budapest), organisée les 2 et 3 juin derniers par le ministère de l’administration publique et de la justice de Hongrie etle Conseil de l’Union européenne.
Les cas de jeunes femmes chrétiennes enlevées, contraintes à épouser des hommes musulmans et à se convertir à l'islam sont plus de 700 chaque année. Et de nombreux autres échappent à ce dénombrement parce qu'ils ne font pas l'objet de plaintes. C'est ce qu'indiquent à l'Agence Fides des sources de l'Eglise locale, impliquées dans la lutte contre ce phénomène, aujourd'hui revenu à l'honneur des chroniques au travers du cas de Farah Hatim, jeune catholique enlevée, convertie et contrainte à contracter un mariage islamique dans la ville de Rahim Yar Khan, dans le sud du Punjab (voir Fides 07, 08, 09/06/2011).