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Persécutions antichrétiennes - Page 157

  • INDE - Attaque contre une école catholique

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    map.jpgL’école catholique de la Divine Providence sise à Tilakwadi, au sein du Diocèse de Belgaum, dans l’Etat indien du Karnataka, a fait l’objet d’une attaque de vandales qui ont brisé les vitres et endommagé la structure. L’agression, qui a eu lieu dans la nuit du 22 février dernier, a semé la panique parmi les Sœurs canossiennes qui la gèrent et parmi les élèves et les parents mais n’a fait aucun blessé.

    L’Eglise locale a été immédiatement alertée et a déposé plainte auprès de la Police. L’Evêque de Belgaum, S.Exc. Mgr Peter Machado, a fait part de sa profonde préoccupation suite au fait. Il s’agit de la deuxième attaque contre des écoles catholiques du territoire en l’espace d’un mois, attendu que le 17 janvier dernier avaient été concernés l’école et le couvent de Saint Joseph à Camp.

    (Agence Fides)

  • Europe : l’arrivée d’un nouveau front anti-chrétien

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    par Marco Respinti, Bussola Quotidiana, 22-02-2011 (merci à la traductrice!)

    Hier (le 21), les ministres des affaires étrangères de l’Union européenne ont approuvé un texte de condamnation vraiment peu courageux. Parmi ceux qui souhaitaient une prise de position plus décisive, on trouve Sophia Kuby, Allemande, Directrice exécutive de l’European Dignity Watch, une ONG née l’année dernière mais déjà très active dans la défense de ceux qu’elle définit statutairement comme « les trois piliers les plus importants de la société : la vie, la famille et les libertés fondamentales ».

    Le document venait à peine d’être rendu public que, pensant aux conditions dans lesquelles un très grand nombre de Chrétiens vivent, vous l’avez qualifié de « faible ». Pourquoi ?

    Parce qu’il est trop générique. De plus, il ne faut pas se préoccuper seulement des persécutions violentes desquelles les Chrétiens sont victimes en Afrique, au Moyen-Orient et en Asie, mais aussi de celles, croissantes, qui les touchent en Europe même. En effet, la population n’a même pas vent de celles-ci, tandis que n’importe quel geste politiquement incorrect à l’égard d’un musulman provoque immédiatement un énorme scandale dans les médias.  Prenons, par exemple, les récentes attaques dont plusieurs prêtres catholiques ont été la cible en Allemagne, surpris en pleine nuit par des hommes encagoulés qui, parlant avec un accent étranger, les ont tellement battus qu’il a fallu emmener à l’hôpital. La nouvelle a été relayée par les journaux locaux et par quelques titres nationaux seulement, mais, à peine un jour plus tard, elle est tombée dans l’oubli. Imaginez ce qu’il se serait passé si cet incident était arrivé à un Imam…

    Pourquoi les Chrétiens sont-ils persécutés ?

    Permettez que je réponde en me focalisant à nouveau sur le scénario européen, dont s’occupe l’European Dignitiy Watch. En Europe, il existe une persécution « structurale » croissante, qui se traduit par une discrimination croissante des Chrétiens à travers des lois hostiles, des politiques vexatoires et des opinions publiques malveillantes. Nous recensons constamment des exemples de lois qui limitent les libertés fondamentales, tant au niveau européen qu’au niveau national, visant à créer une « justice » majeure mais qui se définit pourtant seulement comme un droit à la non-discrimination. Le critère qui semble guider les institutions communautaires aujourd’hui est donc l’égalité absolue qui rend n’importe quelle différence intrinsèquement illégitime sur le plan moral.  Mais la discrimination est une chose et la différence en est une autre. Je m’explique : pour un Chrétien, le mariage et la famille sont des valeurs centrales.  Dans la perspective chrétienne, le mariage entre un homme et une femme constitue une réalité tellement unique et précieuse qu’elle en devient un sacrement. Pour cette raison, les Chrétiens pensent que cette institution mérite une protection spéciale, un principe du reste intégré dans la plus grande part des constitutions des Etats européens. En résumé, il est naturel que les Chrétiens considèrent le mariage comme étant profondément différent de tout autre type d’union entre individus. Cela signifie-t-il pour autant que les Chrétiens discriminent ceux qui, ne se mariant pas, ne jouissent pas de cette protection particulière ?

    L’Europe est sûrement en train de devenir le théâtre d’une persécution « blanche ». Mais, dan le reste du monde, là où l’on meurt chaque jour au nom du Christ, quelles sont, à votre avis, les situations les plus graves ?

    En Asie et en Afrique particulièrement, l’Islam prend progressivement le contrôle des pays les plus pauvres. Ceci implique de nouvelles vagues de cruautés contre « les autres », comme on a pu le voir en Egypte, en Irak et en Turquie les derniers mois. Dans des pays comme le Nigéria et l’Indonésie, les Chrétiens étaient habitués à vivre leur foi librement, mais, aujourd’hui, ils sont devenus des citoyens de seconde classe, exclus de beaucoup d’activités publiques et leurs vies sont constamment menacées.

    Actuellement, si en Afrique, en Asie ou au Moyen-Orient, il est clair que le danger vient uniquement de l’Islam radical, en Europe, la situation est différente.  En effet, encore que les minorités islamiques soient en train de faire mûrir chez nous aussi une conscience nouvelle qui ne provoque pas peu de problèmes dans les grandes villes et jusque dans les écoles, le problème central du Vieux Continent réside dans l’auto-élimination des valeurs chrétiennes opérée par les classes politiques, par les médias et par les institutions. Rappelons-nous, par exemple, la décision prise par la Cour européenne des Droits de l’Homme à propos de la supposée illégitimité de la présence des crucifix dans les écoles italiennes.  Autre exemple révélateur, le rapport rédigé par le Conseil de l’Europe en octobre au sujet des limites à imposer à l’objection de conscience des médecins et des hôpitaux qui refusent de pratiquer l’avortement. A l’heure qu’il est, l’Union européenne discute de cette directive sur le « principe de parité » qui conférerait à n’importe qui le droit d’accuser qui que ce soit de discrimination sur base d’un sentiment personnel d’ « inégalité ». Dans beaucoup de pays européens, les lois qui punissent l’incitation à la haine interdisent la citation en public de passages de la Bible, comme cela s’est produit il y a peu de temps en Grande-Bretagne. Bref, la liste grandit et, pour cette raison, il est indispensable de revenir à la raison. 

  • Agissons pour libérer Said Musa

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    Nous relayons cet appel paru sur "l'observatoire de la christianophobie"

    Le Fonds Barnabas (site), qui vient en aide aux chrétiens persécutés a lancé une pétition demandant instamment aux gouvernements occidentaux de faire pression sur le président afghan Hamid Karzai pour qu’il relâche Said Musa et pour que les chrétiens ne soient plus emprisonnés ou exécutés. L’organisation conservatrice espagnole HazteOir (site) a également lancé une pétition pour la libération de notre frère dans la foi. Idem pour l’American Family Association (site).

    Il nous reste la possibilité d'adresser une lettre ou un mail à l'ambassadeur d'Afghanistan en Belgique

    « Monsieur l’Ambassadeur,

    j’ai appris que Said Musa, un Afghan chrétien de 45 ans, marié et père de 6 enfants, risquait d’être exécuté d’un jour à l’autre à cause de sa foi chrétienne, au mépris de la liberté de l’acte de foi, de la constitution de la République islamique d’Afghanistan et des droits de l’homme.

    Said a été torturé en prison, humilié, privé de sommeil pendant plusieurs semaines et abusé sexuellement. On a tenté de le forcer à se convertir à l’islam et il ne bénéficie pas de l’aide d’un avocat. Malgré ce traitement inadmissible reçu dans votre pays, il déclare sereinement

    « La fraternité entre frères et entre sœurs, la douceur, l’humilité et chose la plus importante, le fait d’aimer nos ennemis comme nous-mêmes. »

    Aujourd’hui, j’ai honte pour votre pays, l’Afghanistan, honte pour la Belgique et pour la Communauté Européenne qui ne fait rien pour sauver Said et vous demande, Monsieur l’ambassadeur, d’intervenir pour que soit respectée la liberté de l’acte de foi de tous les chrétiens d’Afghanistan et que Said Musa soit libéré.

    Faute de quoi, je me verrai dans l’obligation d’attirer l’attention des médias sur les pratiques honteuses de l’Afghanistan.

    Veuillez agréer, Monsieur l’Ambassadeur, l’assurance de mes sentiments respectueux.

    Votre prénom et votre nom

    Coordonnées de l'Ambassade du Afghanistan à Bruxelles
    Adresse    61, avenue de Wolvendael
    B-1180 Bruxelles Belgique
    Téléphone    local: (02) 761.3166
    international: +32.2.761.3166
    Fax    local: (02) 761.3167
    Email : ambassade.afghanistan@skynet.be

     

  • L’UE sur la violence religieuse : La COMECE demande des actions concrètes

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    Sur Catholique.org

    images.jpgAprès les conclusions rendues par le Conseil de l’Union européenne (UE) sur « l’intolérance, la discrimination et la violence fondées sur la religion ou la conviction », la Commission des épiscopats de la Communauté européenne (COMECE) a salué un « pas dans la bonne direction » tout en demandant « une action concrète » pour « la sécurité et la survie des communautés chrétiennes », principalement au Moyen-Orient.

    Dans un communiqué publié le 21 février, la COMECE « estime que le Conseil des ministres devrait désormais traduire cette déclaration en action concrète afin de garantir aux chrétiens et aux autres minorités religieuses à travers le monde le nécessaire respect des droits et libertés fondamentales, y compris la liberté de religion, dont ils sont privés pour le moment ».

    « Ceci fait écho au souci du pape Benoît XVI qui avait déclaré le 1er janvier dernier que les gouvernements devaient appuyer leurs déclarations par un engagement concret et constant afin de mettre un terme à la violence anti-religieuse », rappelle la Commission des épiscopats.

    « La liberté de religion a aujourd’hui été à nouveau réaffirmée lors de la réunion du Conseil des ministres », poursuit le communiqué. « Cependant, la COMECE espère que l’UE traduira ces conclusions en action politique concrète, pour mettre fin à de véritables sectarismes, à la guerre des cultures et des religions et à la vague d’épuration religieuse ».

    La COMECE rappelle également que « l’engagement effectif en faveur des droits fondamentaux, en particulier la liberté religieuse, représente en lui-même un chemin vers la paix. Une fois réalisée, elle ouvrira en effet la voie à l’avènement de sociétés ouvertes et pacifiques, où les peuples pourront vivre ensemble en bon voisinage et où les différentes religions pourront coopérer à une plus grande liberté humaine ».

    La liberté de religion ou de conviction est un droit de l’homme universel

    Les conclusions rendues le 21 février par le Conseil de l’Union européenne expriment la « profonde préoccupation » de l’Union européenne « concernant le nombre croissant de manifestations d’intolérance et de discrimination fondées sur la religion, dont témoignent les violences et les actes de terrorisme perpétrés récemment, dans différents pays, contre des chrétiens et leurs lieux de culte, des pèlerins musulmans et d’autres communautés religieuses, actes qu’il condamne fermement ».

    « La liberté de religion ou de conviction est un droit de l’homme universel, qui doit être protégé partout et pour tous », affirme également le Conseil de l’Union européenne en rappelant que « les États ont pour premier devoir de protéger leurs citoyens, y compris les personnes appartenant à des minorités religieuses, ainsi que toutes les personnes relevant de leur juridiction, et de préserver leurs droits ».

    « Toutes les personnes appartenant à des communautés et à des minorités religieuses devraient pouvoir pratiquer leur religion et leur culte librement, individuellement ou en communauté, sans craindre d’être la cible de manifestations d’intolérance ou d’attaques », affirme-t-il enfin.

     

  • Une Journée pour les martyrs chrétiens d’aujourd’hui

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    Depuis le début de l’année, Massimo Introvigne a été chargé par l’OSCE de la lutte contre le racisme et la discrimination, spécialement contre les chrétiens. Ce catholique nous dévoile sa manière de défendre la cause des persécutés d’aujourd’hui.

    Dans une interview accordée à Famille Chrétienne (et à découvrir sur le site de FC), il déclare notamment :

    "Personnellement, je m’engage actuellement dans la promotion d’une Journée des martyrs chrétiens de notre époque qui soit célébrée non par les Églises chrétiennes, qui possèdent déjà des initiatives analogues, mais par les États, les écoles, les communes. J’ai proposé la date du 7 mai car, le 7 mai 2000, Jean-Paul II avait célébré au Colisée, à Rome, la commémoration œcuménique des martyrs du XXe siècle. Voilà pour ce qui concerne la prise de conscience."

     

    Sur le même site, on découvrira une interview de Laurent Wauquiez, ministre français des Affaires européennes.

    A la question : Comment entendez-vous agir pour que la liberté de conscience soit défendue par l’Europe auprès de ses partenaires extérieurs ?

    Il répond : "Cette question s’inscrit dans une problématique européenne plus large, qui est la même que lorsque je me suis battu quand la Commission a sorti l’agenda dans lequel elle avait oublié les fêtes chrétiennes. La défense des chrétiens d’Orient est du même ressort. L’enjeu est de secouer une langue de bois politiquement correcte qui nous empêche d’assumer notre identité européenne et nos valeurs. Nous n’avons pas à marcher la tête basse et à nous excuser d’être ce que nous sommes.

    De mon point de vue, l’ouverture aux autres ne se construit pas sur   une identité refoulée, mais sur une identité assumée. Ce n’est pas brusquer l’islam que d’affirmer les racines chrétiennes de l’Europe. Ce n’est pas encourager un conflit de civilisations que de prôner le maintien de la tolérance en Orient. L’Europe se perd si elle n’assume pas son identité et ses valeurs, qui sont sa raison d’être dans le monde."

  • Nouveau cas de blasphème : une femme chrétienne en prison

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    Une femme chrétienne, Agnes Nuggo, a été accusée de blasphème et arrêtée au sein du Diocèse de Faisalabad, dans la province du Punjab. C’est que l’Agence Fides apprend de l’Eglise locale qui s’occupe du cas, faisant état de son « extrême préoccupation » dans le cadre de cette affaire.

    Selon ce qu’indique à Fides la Commission Justice et Paix du Diocèse, Agnes a environ 50 ans, elle est mariée avec Bashir Masih, a des enfants et vit avec sa famille dans le quartier chrétien de Waris Pura. Elle a été accusée de blasphème après une dispute pour un morceau de terre qui avait déjà créé des controverses avec sa parentèle. Un certain nombre de voisins musulmans l’ont accusé d’avoir prononcé des phrases injurieuses contre le prophète Mahomet et contre l’islam. Le 16 février, la police locale a enregistré un FIR (First Information Report) conformément à l’article 295/a du Code Pénal et a procédé à son arrestation. Agnes se déclare innocente et affirme que les accusations sont inventées de toutes pièces.

    Lire la suite ici

  • Said Musa : prêt à mourir pour le Christ

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    imagesCABM98XW.jpgLe site chrétien « portes ouvertes » publie cette lettre très émouvante de Said Musa (voir les articles de l’observatoire de la cathophobie ici, et ), cet Afghan emprisonné depuis mai dernier, torturé et violé en prison, qui n’a pas le droit aux services d’un avocat et qui pourrait être exécuté prochainement :

     « Ils m’ont demandé si j’étais réellement chrétien. Je leur ai répondu : « Je suis chrétien à cent pour cent ! Je crois au fils du Dieu Tout Puissant, il est mon Sauveur et mon Seigneur. » Je leur ai dit que le seul chemin pour venir à Dieu est d’avoir la foi en Jésus Christ. Il est le chemin, la vie éternelle, la vérité, l’amour, il est réellement Dieu.

    Aujourd’hui une nouvelle personne m’a rendu visite. Cet homme m’a posé des questions comme : « Pourquoi n’acceptes-tu pas l’islam ? Pourquoi ta religion serait meilleure ? » … Je lui ai répondu : « Pour la vie éternelle, l’amour, l’honnêteté et la sincérité. La fraternité entre frères et entre sœurs, la douceur, l’humilité et chose la plus importante, le fait d’aimer nos ennemis comme nous-mêmes. »

    Il m’a dit :
    « Tu sais que tu vas être condamné à mort ? ». Je lui ai répondu : « Je suis prêt. Mon Sauveur a donné sa vie pour moi. Je n’ai pas peur des hommes. Ils peuvent seulement tuer mon corps mais ne peuvent pas blesser mon âme. » J’ai ajouté que je tenais ferme, que je ne trahirai jamais ma foi. Sans Jésus, que signifie la vie dans le monde ou après cette vie ? Rien !

    Que la grâce de notre Sauveur et Seigneur Jésus Christ soit avec vous tous, Amen

    Saïd Musa »

    On croit entendre l’écho même de la foi des temps apostoliques : est-il seulement perceptible par les chrétiens occidentaux qui ont réduit leur credo à celui des droits de l’homme ?

  • L'archevêque de Kirkouk dénonce les assassinats de chrétiens

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    blog -chrétiens pakistanais défilent après une attaques au cours de laquelle sept des leurs ont été assassinés-2010.jpgPar ailleurs, lors d'un passage à Vienne, l'archevêque chaldéen de Kirkouk, Mgr Louis Sako, a dénoncé les assassinats dont sont victimes les chrétiens. Depuis l'invasion américaine de 2003, ce n'est pas moins d'un millier de chrétiens qui ont été assassinés. Pour Mgr Sako, la solidarité ne doit pas se limiter aux mots, mais doit aussi se traduire en actes.

    L'archevêque chaldéen catholique de Kirkouk a évoqué la tendance à "l'islamisation", qui se développe depuis près de 60 ans au Proche-Orient. Les chrétiens y sont forcés de quitter le pays ou de régresser vers un statut de "citoyens de deuxième classe" (selon l'ancien concept islamique de "dhimmi", qui signifie un statut de "protégé" soumis à un certain nombre de discriminations). Les raisons économiques sont également déterminantes dans le choix de l'exil, puisqu'il n'y a pas assez de travail et d'infrastructures dans les villages du Nord de l'Irak, où de nombreux chrétiens citadins se sont réfugiés. Néanmoins, "Ce serait une véritable catastrophe, si par exemple à Mossoul, où se trouvent les plus anciennes églises de la chrétienté, ne vivait plus aucun chrétien" a encore précisé l'archevêque.

    21 Février 2011 - DEPECHE CATHOBEL - INTERNATIONAL

  • Persécutions : l'Europe se mouille... un peu

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    On sait qu'il y a quelques semaines, les ministres européens des Affaires Etrangères s'étaient quitté sans avoir pu se mettre d'accord sur un texte qui, dénonçant l'intolérance religieuse dans le monde, aurait désigné nommément les principales victimes, à savoir les communautés chrétiennes.

    Aujourd'hui, ils ont osé se mouiller un peu en "condamnant fermement" les "violences et les actes de terrorisme commis récemment, dans différents pays, contre des chrétiens et leurs lieux de culte, des pèlerins musulmans et d'autres communautés religieuses".
    Catherine Ashton est invitée "à rendre compte des mesures prises et des propositions concrètes faites pour renforcer encore l'action de l'UE en la matière".
    C'est déjà mieux que rien... cfr ici et ici
  • La dictature antireligieuse en Erythrée met les croyants en péril

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    index.jpgInterview sur la persécution religieuse dans le pays

    Selon un professeur africain vivant à Cincinnati, la situation désastreuse de l'Erythrée ne retient guère l'attention internationale parce qu'il s'agit d'un petit pays, pauvre, avec une population relativement faible. Mais l'Erythrée, selon Habtu Ghebre-Ab, est l'un des pires endroits sur la planète où être croyant - musulman ou chrétien. 

    Ghebre-Ab est né de parents érythréens et a été élevé en Ethiopie, où il a vécu jusqu'à 18 ans. Aujourd'hui aux Etats-Unis, il a fondé l'organisation à but non lucratif « In Chains for Christ » (Enchaîné pour le Christ). Il enseigne l'histoire à l'université de Cincinnati.

    A l'émission de télévision « Là où Dieu pleure », il révèle la dureté de la politique antireligieuse de l'Erythrée.

    Découvrir cette interview sur zenit en cliquant ici

  • le XXe siècle a connu plus de martyrs que les 19 siècles précédents réunis

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    1005386_centene.jpgMonseigneur Centène, évêque de Vannes, a organisé, hier, une marche silencieuse de solidarité avec les chrétiens persécutés à travers le monde. Voici le texte de son appel paru dans "Chrétiens au Morbihan" et reproduit sur http://www.christianophobie.fr/ Y aura-t-il des initiatives semblables dans nos diocèses?

    « En ce début d’année, nos cœurs se tournent tout particulièrement vers les chrétiens d’Orient sauvagement massacrés lors des attaques contre la cathédrale catholique syriaque de Bagdad en Irak et l’église copte des Saints d’Alexandrie en Egypte. Aujourd’hui, les chrétiens sont la minorité la plus opprimée et la plus harcelée du monde. En effet, le XXe siècle a connu plus de martyrs que les 19 siècles précédents réunis. Ici ce sont les idéologies du nazisme et du marxisme qui nient Dieu et ont très fortement combattu les croyants. Certaines dictatures matérialistes, en Asie principalement, pratiquent encore une discrimination très active des chrétiens. Là, des chrétiens sont transformés en citoyens de seconde zone, voire tout simplement supprimés au nom de Dieu. Dans de nombreux pays à majorité musulmane ou hindoue, la conversion et la manifestation publique de la foi chrétienne sont interdites et violemment réprimées tant par les pouvoirs publics que par les autorités religieuses.

    Nos pays occidentaux eux-mêmes, façonnés par des siècles de foi chrétienne, sont traversés par des vagues d’une « christianophobie » dénoncée par Benoît XVI lors de son discours à la curie romaine le 20 décembre dernier. Relayée plus ou moins explicitement et consciemment par les médias, cette volonté de cantonner la foi et la culture chrétienne dans la sphère privée de la conscience, quitte à renier les fondements de nos sociétés occidentales, tend à imposer une dictature de la raison positive qui exclue Dieu de la vie de la communauté et de l’organisation publique, privant ainsi l’homme de critères de discernement à la mesure de sa dignité.

    La prise de conscience récente des persécutions antichrétiennes a provoqué l’indignation de l’opinion publique. Mais cela ne suffit pas. Relayant l’appel anxieux de Benoît XVI à l’occasion du discours des vœux au Corps diplomatique le 10 janvier 2011, nous voulons adresser un appel aux pouvoirs publics et religieux pour que soit pris en compte le respect de la liberté religieuse partout dans le monde. Nous sommes convaincus que la possibilité de pratiquer sa foi librement et sans coercition est un droit humain fondamental car la personne est ainsi reconnue jusque dans sa dimension spirituelle. Cette reconnaissance et cette mise en pratique réelle de la liberté religieuse entendue non seulement comme liberté de culte mais aussi comme liberté de conscience qui suppose pour chacun la possibilité de se convertir, est la garantie d’un chemin vers la paix, protégeant chacun de l’écueil du fondamentalisme tant religieux que laïque. Elle est la garantie d’une juste articulation entre les pouvoirs civils et religieux."

    Cette manifestation a réuni plus de deux mille personnes :

    Près de 2.000 personnes ont défilé en silence à Vannes (56), hier, pour soutenir les chrétiens persécutés dans le monde. Une pétition est lancée par le diocèse.

    L'attentat contre la cathédrale syro-catholique de Bagdad, en Irak, le 31octobre dernier, celui perpétré contre l'église des Saints d'Alexandrie, en Égypte, le 31décembre, et le meurtre d'un prêtre polonais, vendredi, en Tunisie... Ces trois événements révèlent l'ampleur des persécutions exercées dans certains pays contre les chrétiens. Pour manifester le soutien des catholiques morbihannais et, plus largement, pour sensibiliser l'opinion sur cette situation, une marche silencieuse a rassemblé hier après-midi, dans les rues de Vannes, près de 2.000 personnes venues de toute la Bretagne. L'initiative de l'évêque de Vannes, peu banale, a mobilisé large: religieux et religieuses, scouts, familles, jeunes et retraités et même des élus vannetais venus à titre personnel, étaient au rendez-vous fixé par MgrRaymond Centène sur l'esplanade du port, vers 17h. (Le télégramme.com)
  • Charleroi : veillée de prière et d'information en union avec les Communautés chrétiennes des différents pays du Moyen-Orient

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    Des chrétiens des Proche et Moyen Orient sont persécutés et vivent dans la crainte ! Des attentats ont récemment eu lieu à Bagdad et Alexandrie, mais c'est de manière permanente qu'ils vivent une situation très critique, liée à la montée de l'extrémisme islamique qui veut éliminer la présence chrétienne de ces pays. Ils nous demandent de prier avec eux et pour eux, et de parler d'eux pour faire connaître la situation.

    Le Groupe Pax Christi de Charleroi organise

    - sous la Présidence de Monseigneur Guy Harpigny, Evêque de Tournai -

    une veillée de prière et d’information en union avec les Communautés chrétiennes des différents pays du Moyen Orient

    le vendredi 25 février 2011 à 19 h

    en l’église Saint Antoine de Charleroi (Ville basse).

     

    La veillée comportera un exposé du Père Samih Raad, prêtre melchite catholique du Diocèse de Sidon (Liban), qui connaît bien l’Irak, et qui est en service à la paroisse Saint Jean Chrysostome à Bruxelles. La veillée s’achèvera par un temps de convivialité.

    Personne de contact : Michèle Charles-Simon et Robert Mathelart
    Adresse mail : robert.mathelart@skynet.be
    Numéro de téléphone : 071.38.54.08 et 071.35.12.69

    Adresse : Eglise Saint-Antoine de Padoue, rue de Marchienne 4 à 6000 Charleroi

    Invitation cordiale à toutes et tous !  sur le site de Pax Christi