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Les problèmes de l'Eglise belge francophone: regards d'un fidèle de la nouvelle génération

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Nous publions bien volontiers ce commentaire que nous envoie un jeune ami à la suite de notre "coup de gueule" contre la banalisation des ADAP, publié hier (dimanche):

"Votre article est pour moi l'occasion d'un long commentaire que je ne me permettrais pas sur les réseaux sociaux. Ceci est nourri par des années d'observation de paroisses et de mes contacts dans le diocèse de Namur. Le nouveau phénomène des adap de même que les absolutions collectives, les "introductions" avant chaque lecture, (...) deviennent de plus en plus courants dans les églises de nos villages.

L'équipe paroissiale, souvent constituée de gens bien intentionnés, désireuse de vouloir bien faire les choses et de répondre aux attentes des autres, contribue involontairement à la raréfaction des fidèles dans les églises. De plus, elle est elle-même traversée de tensions dûes au fait que certains de ses membres ont perdu la foi, ou dont la bonne intention apparente cache une volonté de pouvoir. Les jeunes n'ont rien à faire de toutes ces choses qui ne font qu'empirer la célébration quand dejà elle est enlaidie de chants où le nom de Dieu ne figure même pas (par exemple: "l'homme, l'homme nouveau..." "Signes par milliers", "Tout homme est un frèèèère",...), quand le prêtre, avec sa guitare sous le bras et affublé d'un habit horrible, se met à revoir toute la liturgie à sa façon, "pour être plus évangélique" pense-t-il, quand la Présence Réelle est banalisée en la désignant par ces simples mots "le pain de Dieu" ( ô calvinisme!).

Et le pire, c'est qu'on se sert de ces pratiques pour "conformer le prêtre" (mais de quel droit?!) en faisant pression sur celui-ci qui voudrait parfois faire autre chose, au motif qu'"on a toujours fait comme ça". Souvent, le prêtre laisse faire, parce qu'à 40 ans on n'a pas envie de créer des problèmes. Apres cela, on se scandalise que des curés et des fidèles rejoignent la FSSPX (Fraternité Saint Pie X). Voici les symptômes d'une paroisse en déclin et qu'il faut combattre. Et ces messieurs du diocèse de Namur appellent ça la modernité! Mgr Léonard a accordé une trop grande confiance à des gens qui n'en méritaient certainement pas. Sous prétexte de modernité, des jeunes prêtres qui ont réussi à faire de leur paroisse des centres vivants de prière, sont déplacés vers d'autres "coins" après sept ans seulement de vie pastorale, détruisant du même coup tout le travail entrepris depuis des années. Tout cela parce qu'ils veulent s'inspirer de l'exemple francais dont l'Eglise est en état de déliquescence avancée depuis très longtemps. Nous n'avons pas de lecons a recevoir de ces gens! Bien sûr, il faut aussi mentionner les sermons édulcorés à l'eau de rose pour ne pas froisser les bonnes gens qui en ont dejà marre de venir a la messe et qui en retournent d'habitude d'une humeur exécrable, insatisfaits qu'ils ont été par cette kermesse sans saveurs.

Je peux vous assurer qu'ici au Vietnam, rien de tout cela n'existe. La Présence Réelle occupe sa digne place, c'est-à-dire exposée au regard des fidèles et non placée dans un coin, les prêtres sont respectés et les chrétiens sont tous unis par la foi et par la solidarité face à l'adversité. Les vrais catholiques n'ont rien à f... de toutes ces fadaises. Ce qu'ils veulent c'est plus d'exigences dans la pratique. Il faut que cela change! Cela ne peut plus continuer ainsi!"

B. de L.

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