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L'Eglise à Verviers : un constat désolant

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"Verviers, d'après wikipedia, est une ville francophone de Belgique située en Région wallonne, chef-lieu d'arrondissement en province de Liège, à l'extrémité est du sillon industriel. L'entité actuelle est le résultat de la fusion des anciennes communes de Verviers, d'Ensival, de Heusy, de Lambermont, de Petit-Rechain et de Stembert. Elle est par conséquent la 2e ville de la province en importance après Liège, ce qui en fait l'une des 10 villes les plus importantes de la Région wallonne." C'est aussi une ville très accueillante à l'immigration et qui compte une population musulmane très importante.

En trente ans, Verviers a perdu quasiment toutes les communautés religieuses qui y étaient implantées : les jésuites, les capucins, les scheutistes, les salésiens, les pères blancs d'Afrique etc. Deux églises paroissiales et l'église des jésuites ont été rasées, une autre, Sainte-Julienne (dominant le site de la ville) est en piteux état; il en reste 16. La vie de l'Eglise y est encadrée par deux "unités pastorales", et deux autres pour la "périphérie". Les célébrations sont chichement organisées : l'église décanale est rarement utilisée, les quelques prêtres en activité, limités à la célébration de deux messes le dimanche, sont contraints de programmer parcimonieusement les messes, voire d'y substituer des "ADAP".

A titre de comparaison, une ville comme Namur qui est, grosso modo, deux fois plus importante que Verviers, compte, outre une dizaine de communautés religieuses implantées depuis longtemps, une série de communautés nouvelles : l'Emmanuel, la Communauté Saint Thomas Becket, les Rédemptorites (africains), la Fraternité Saint-Pierre, etc.

Le contraste est saisissant! Evidemment, Namur est une ville épiscopale qui compte également deux séminaires. De ce point de vue, la comparaison entre Liège et Namur serait également intéressante car le diocèse de Liège offre un paysage religieux assez "désertifié" : des vocations sacerdotales qui se comptent sur les doigts de la main, très peu de communautés nouvelles, bref, un tissu religieux de moins en moins irrigué et en cours de dépérissement accéléré. Comment comprendre que l'on fasse si peu appel à des communautés nouvelles et que l'on s'obstine à poursuivre une ligne pastorale qui donne si peu de résultats probants?

Commentaires

  • Au risque de se répéter, nous aurions urgemment besoin d'un Mgr Marc AILLET ou d'un Mgr Dominique REY, lesquels suivent les enseignements et les réformes du Pape dans leur diocèse et cela porte du fruit.

  • Réjouissons-nous de la mission menée par la fraternité de Tibériade dans l'Unité pastorale de Verviers Sud, qui porte le si beau nom de Notre-Dame du Magnificat! L'article est désolant, mais il y a de belles initiatives, soulignons-les!

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