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Le halal, oui; Jésus, non !

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Un texte décapant à découvrir sur "causeur.fr" met en évidence le caractère antichrétien de l'ultragauche :

Extrait :

"La nature de l’ultragauche n’est aucunement anticléricale : c’est juste qu’elle ne veut pas entendre parler du Christ. Elle s’accommode sans aucun problème du halal et des mosquées, s’abandonne dans la contemplation des spiritualités exotiques, respecte profondément les croyances animistes, sympathise de bon cœur avec le culte rastafari. Mais le christianisme, lui, rencontre une hostilité sans limite. J’ai cru, de bonne foi, que « Ni dieu ni maître » était réellement le credo de l’ultragauche. La vérité, c’est que n’importe quel Dieu fait l’affaire, pourvu qu’il ne s’agisse pas de Jésus et de ses copains. L’anticléricalisme n’est que la vitrine politique du véritable combat anti-pape, anti-Église, et in fine anti-Christ. Qu’on ne se raconte pas d’histoires ; tenez, pour preuve supplémentaire, je suis allé rendre visite à un petit meeting anarchiste il y a quelques jours. Au menu du plat unique destiné à financer l’association, le chili con carne arborait en grosses lettres la mention « halal ».

Ni dieu ni maître ? Vraiment ? Vraiment-vraiment ?"

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Commentaires

  • Cette aversion pour le christianisme n'a évidemment rien de surprenant : elle s'inscrit dans une tradition qui remonte à la fin du XIXe siècle, dès l'apparition du premier "socialisme". Il faut toutefois noter qu'il s'agit là d'une couleur dominante dans les milieux de gauche, majoritairement anticléricaux (dans le sens le plus agressif du terme), mais tout le monde connaît des utopistes de gauche, voire d'extrême-gauche, pour qui Jésus est une référence respectable, celle du respect envers les "petits", les 'sans-grade". Il a existé, et il existe encore, au sein du catholicisme une sorte de ségrégation entre les "bons" et les "mauvais" pauvres. J'ai personnellement participé à des actions caritatives publiques où, proposant telle participation à une oeuvre NON confessionnelle, je me suis entendu répondre par des personnes "catholiques" : "Merci, Monsieur, j'ai 'mes' pauvres".

  • C'est tout à fait juste. La séparation entre la gauche et la droite ne se fait plus selon des critères de régimes politiques ou de théories économiques. Qu'ils soient socialistes, libéraux, sociaux-démocrates, républicains, écologistes, etc., les programmes politiques se ressemblent sur bien des points de vue même s'ils diffèrent dans les détails ou les mises en oeuvre. C'est le règne du mondialisme et du relativisme. Sauf sur un point: le christianisme. Plus aucun parti (du moins parmi ceux qui "comptent") n'y fait référence alors que toute notre pensée, toute notre civilisation en sont les filles . Même nos démos-chrétiens se font appeler "humanistes", comme s'ils avaient honte ...ou peur.

  • Je suis persuadé que toutes les rodomontades des politiques envers le fondamentalisme islamique, en pratique la fronde contre le port du voile ou de la burqa dans l'espace public et jusqu'à l'école ne soient l'arbre qui cache la forêt. Une fois qu'il sera admis par tous que ces signes d'appartenance à une croyance ne peuvent plus être visibles, il en sera de même pour les symboles chrétiens alors qu'ils "font partie du décor". Rappelez-vous ce pauvre marquis de Sainte-Croix devant le tribunal révolutionnaire pendant la Terreur. "Citoyen, il n'y a plus d'aristocrates, plus de saints, plus de religion; tu n'existes pas".

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