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Au boulot !

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Hier, nous reproduisions les propos de Benoît XVI prononcés à la cathédrale de Rome le lundi de la Pentecôte. Il insistait sur la nécessité de proposer avec dynamisme et conviction le message évangélique aux hommes d'aujourd'hui qui ont perdu le contact avec la foi.

Cette urgence est sensible dans notre pays où la foi s'est effondrée de façon spectaculaire, avec 50% à peine de la population qui se réclame du catholicisme. Un Belge sur 10, âgé de plus de 18 ans va encore à l'église toutes les semaines, deux lors des fêtes religieuses. Un Belge sur quatre naît et grandit dans un milieu totalement étranger au catholicisme et les athées représentent 25% de la population; 60% (contre 80% il y a trente ans) de la population croit encore en l'existence de Dieu, qui pour un tiers de celle-ci représente un esprit supérieur ou une "force vitale".

Il n'y aurait plus qu'un tiers de la population pour croire à une vie après la mort. Quant à l'Eglise, elle n'obtient la confiance que d'un Belge sur trois.

Ces chiffres sont parus dans "7 sur 7" et proviennent de l'hebdomadaire chrétien d'opinion "Tertio" publié à Anvers.

On se consolera en lisant dans cet hebdomadaire que les Belges accordent plus d'importance à la religion qu'à la politique, mais quand on sait le crédit dont le monde politique bénéficie dans notre pays, ce n'est pas vraiment rassurant.

Plus que n'importe où ailleurs, les paroles du pape résonnent chez nous de façon singulière : "La foi ne se conserve pas pour soi dans le monde. Elle ne se transmet pas automatiquement dans le coeur de l'homme mais elle doit toujours être annoncée... L'Eglise, chacun d'entre nous, doit porter dans le monde cette Bonne Nouvelle que Jésus est le Seigneur, Celui dans lequel la proximité et l'amour de Dieu pour chaque homme et chaque femme et pour l'humanité entière se sont faits chair. Cette annonce doit de nouveau retentir dans les régions d'antique tradition chrétienne. Le Bienheureux Jean Paul II a parlé de la nécessité d'une Nouvelle Evangélisation s'adressant à ceux qui, tout en ayant déjà entendu parler de la foi, n'apprécient pas, ne connaissent plus la beauté du Christianisme et parfois même le considèrent comme un obstacle pour parvenir au bonheur »."

Alors... au boulot!

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