On ne précise pas s'il y a au moins une Bible ou un psautier dans le tiroir de la table de chevet. Ni si l'on réveille les résidents pour l'office des Laudes, pour faire encore plus authentique.

Les désacralisateurs ne réussissent pas toujours leur coup. A Liège, en 2003, une association diocésaine avait mis en vente l'église du Saint-Sacrement,un bâtiment classé (XVIIIe s.) en plein centre-ville. Ce sont les fidèles qui empêchèrent sa désacralisation en réponse notamment à l'offre (la plus importante, semble-t-il) d'un restaurant hollandais: ils rachetèrent leur église pour y maintenir le culte à leurs propres frais; ce qu'il font maintenant depuis dix ans déjà.

Pourquoi le beau retable n'a pas été enlevé et les vitraux déposés (pour pouvoir être réemployés ailleurs) ? Même s'ils sont immeubles par destination, on pouvait les exclure de la vente.
J'ai apprécié la tête de lit de forme ogivale à côté d'un chapiteau, l'autre chambre risque de donner des cauchemars. Horresco referens. L'architecte-décorateur paraît s'être creusé la cervelle pour un résultat plutôt catastrophique...