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Eric de Beukelaer recadre le débat sur l'euthanasie

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Sur son minisite, l'abbé de Beukelaer intervient très opportunément, suite aux propos extrêmement agressifs (et qui, selon nous, procèdent d'une vision totalitaire) du président du Centre d'Action Laïque à l'égard de notre archevêque :

Dénigrer, c’est euthanasier le débat

Pour faire très bref, dans le débat sur l’euthanasie, il y a l’approche de principe et la gestion politique de celle-ci. Le principe est de savoir si le droit à la « bonne mort » (sens du mot euthanasie) peut être octroyé sur demande à des citoyens et – si oui – moyennant quelles conditions. Les partisans de l’euthanasie répondent « oui » au nom du libre-arbitre ; les opposants – dont je fais partie – répondent « non » de par l’interdit fondateur de donner la mort. La gestion politique du « oui » implique de vérifier les conditions d’accès au droit de mourir, en évitant que cette liberté ne se transforme en pressante invitation. La gestion politique du « non », demande de mettre en œuvre une politique de soins qui apaise la souffrance – quitte à accélérer le décès – sans pour autant provoquer la mort. Si l’honnêteté intellectuelle invite à reconnaître que les partisans du « oui » ne sont pas des êtres privés de respect pour la vie humaine, la même honnêteté, force à admettre que les adeptes du « non » ne sont pas pour autant des obscurantistes imposant le poids de leurs croyances passéistes à toute la société. Le fait que – parmi d’autres grandes nations démocratiques –  la très laïque France n’aie à ce jour aucune loi de dépénalisation de l’euthanasie, illustre assez clairement que le débat existe.

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Commentaires

  • Voici ce que disait Jean-Paul II dans "Sa souffrance pour dernière encyclique; de Lionel Marcillaud. Editions D.F.R.

    Il priait pour toutes les personnes handicapées. Pas une n’était oubliée. Il avait de la place dans son cœur pour tout le monde. Il est invitait à prier et offrir leurs souffrances. Les blessés de la vie, les infirmes moteurs, cérébraux, les familles et également les familles d’accueil, les personnes âgées.

    « Chaque visage, disait-il, me parle de Dieu, et à du prix à mes yeux. Ce n’est pas la beauté extérieure que j’aime, mais la beauté de tout l’être intérieur. L’amour fraternel que nous devons avoir les uns pour les autres ne doit jamais dépendre ni des apparences ni de l’intérêt immédiat que l’on peut représenter pour les autres ». Les personnes en souffrances étaient également à ses yeux ; les enfants à naître, les personnes âgées, les malades.

    Dans notre civilisation contemporaine, disait-il, toutes ces personnes sont menacées. A tel point que j’ose parler d’une « menace programmée ». Pour lui, les instances humaines, les parlements démocratiquement élus, usurpaient le droit de pouvoir déterminer qui a le droit de vivre et, inversement, qui peut se voir refuser ce droit sans faute de sa part.

    La plus grande pauvreté n’est-elle pas d’être indésirable ? De n’être espéré par personne ? C’était les paroles de Mère Teresa, béatifiée le 19 octobre 2003, par Jean-Paul II. Le Saint Père condamnait fortement tous les actes et pensées horribles de nos contemporains qui envisagent les solutions « avortements, eugénismes, euthanasie, pour écarter de la société les personnes non désirées, différentes, qui dérangent.

    Comme il disait ; « Si l’homme peut décider par lui-même, sans Dieu, de ce qui est bon et de ce qui est mauvais, il peut aussi disposer qu’un groupe d’hommes soit anéanti. Cela devient facile alors de trouver des solutions « officielles »
    donc « légalisées » pour que les personnes handicapées, ne naissent plus, pour que les personnes souffrantes dans leur corps ou leur tête soient tuées au nom de lois eugénistes, que des personnes handicapées soient stérilisées, ou que des fœtus handicapés ou non soient tués avant de voir le jour. Jean-Paul II dénonçait farouchement cette hypocrisie criminelle, cette idéologie du mal nommée « progrès civil des sociétés et de l’humanité entière ».

    Il s’agit en réalité d’une extermination décidée par des Parlements élus démocratiquement.

    Ainsi va le monde où Dieu en tant que Créateur a été rejeté, et du même coup la source de détermination de ce qui est bien et de ce qui est mal. Jouir de la vie ; C’est devenu « pouvoir profiter de tout ce qui se présente, dans la possession totale de toutes ses facultés physiques et intellectuelles ». Si l’on n’est plus dans ce schéma, l’on devient indigne de vivre. Nous avons souvent entendu dire ici ou là, et nous l’avons peut-être aussi dit, conditionnés par la « pensée du monde » ; « On ne devrait pas laisser ces gens là vivre, ces enfants là naître, etc ! ». Nous sommes compatissant, pris de pitié. Quel drame ceci ou cela ! Nous avons peur. Alors nous pensons qu’il faut faire disparaître cette forme là de souffrance. En « choisissant » de tuer, suivant le slogant « choisir c’est un droit », nous soustrayons de notre vue ce qui nous dérange, nous fait peur, nous dissimulons la souffrance, mais nous ne la faisons pas disparaître. Ce n’est pas une solution, c’est un crime. Qui a le droit de décider de la vie d’une personne, ou de sa mort ? Nous luttons contre la peine de mort pour les criminels ! Quel paradoxe ! On ne peut pas tuer quelqu’un qui tue, mais on peut tuer quelqu’un qui gêne, par son handicap, parce qu’il dérange les habitudes, ou ne répond pas aux normes.

    Chers combattants de l’Amour, nous dit Jean-Paul II ; N’entrez pas dans ce jeu de la société moderne, où l’on nie toute qualité de la vie aux êtres humains non encore, ou qui ne sont plus capables de comprendre ou de vouloir ou bien ceux qui ne sont plus en mesure de jouir de la vie comme sensation et relation. Ce n’est pas le combat de l’Amour cela ! Face à la souffrance, vous les bien-portants vous avez un premier devoir : témoigner de ce qu’est le respect, l’amour fraternel, la tendresse et parfois vous aurez le devoir du silence. » JPII.

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