Un ami dont la vigilance n'est jamais prise en défaut nous fait part de la promotion par RTL du film de Vincent Lannoo qui exploite le filon de la pédophilie ecclésiastique sur l'air de "quand il n'y en a plus, il y en a encore" :
RTL TVI en a fait l'annonce « urbi et orbi », ce dimanche de Pâques, au JT de 19h :
« Présentation du film "Au nom du fils" de Vincent Lannoo qui sort mercredi »
http://www.rtl.be/videos/video/438598.aspx
En voici une présentation 'édifiante' lors du FIFF 2012 :
http://cineuropa.org/nw.aspx?t=newsdetail&l=fr&did=226824
« Au nom de la mère, du fils, et du malsain esprit »
avec entre autre venin : « Il est question d’Église, il sera donc question de pédophilie. »
Si le réalisateur en est Vincent Lannoo, et le producteur Lionel Jadot, le financement en est assuré par le CCA (Centre du Cinéma et de l'Audiovisuel de la Fédération Wallonie Bruxelles).Or , c'est cette même Fédération Wallonie Bruxelles qui a interdit à Child Focus en 2012 d'aider les centaines de mineurs, victimes d'abus sexuels en Wallonie et à Bruxelles, à oser se faire connaître et à oser porter plainte. Ces gens prouvent donc qu'ils se moquent du problème des abus sexuels sur mineurs dans la société belge, mais ne visent qu'à salir l'Église, par tous les moyens.
Et RTL semble bien décidée à collaborer à tout prix pour éviter que ne se propage en Belgique la vague de sympathie pour l'Église, initiée par le Pape François.
Commentaires
Il me semble que vous faites erreur .
Le film n' a bénéficié d' aucune aide . Ce film amène une réflexion et non un jugement et il dépasse le cadre de l' église .
Si le pape François a une vague de sympathie tant mieux mais qu' il fasse aussi un peu de ménage dans l' église .. au lieu de laver des pieds . Son image ne s' en portera que mieux .
Au passage le film n' a reçu aucune aide et est une production totalement indépendante .
Réfléchir et interroger , c'est une des missions du cinéma ...
@ j-c de la b... Un film anticlérical produit en Fédération Wallonie-Bruxelles, et qui ne bénéficierait d'aucune aide de cette Fédération, vous croyez au Père Noël, ma parole ? Un film qui ne porterait pas de jugement ? Ce ne peut être vrai, puisqu'il représente au final un vrai lynchage public et sans nuances de toute l'Église catholique, et qu'il s'en vante même dans sa présentation faite au FIFF. Mais peut-être vouliez-vous dire qu'il n'y a pas eu de jugement digne de ce nom, que ce film est un véritable procès stalinien ? Il n'y a en effet aucune présomption d'innocence du suspect, et aucun avocat de la défense appelé à la barre. Et où voyez-vous donc que ce procès stalinien dépasserait le cadre de l'Église ? Qui d'autre serait dénoncé, condamné et lynché par ce film ?
Puisque vous aimez réfléchir et vous interroger sur les questions de société, expliquez-nous donc pourquoi la Fédération Wallonie-Bruxelles a interdit en 2012 à Child Focus, de poursuivre sa campagne pour aider les mineurs victimes d'abus sexuels, pour les aider à se faire connaître et à oser dénoncer leurs abuseurs. Car cette association avait diagnostiqué une véritable omerta, une chape de plomb, sur ce grave fléau dans toute la Fédération Wallonie-Bruxelles.
Ne croyez-vous pas qu'il faille prendre la défense de Child Focus et la défense des victimes d'abus sexuels, et ainsi dénoncer ce fléau partout ? Pointer les batteries sur la seule Église catholique fait partie de cette stratégie d'omerta de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Pourquoi donc M. Lannoo ne s'attaque-t-il pas au drame des abus sexuels partout dans la société, à Bruxelles comme en Wallonie ? Ce n'est pas la matière qui lui manquerait. Mais pas sûr dans ce cas qu'il ait le soutien, l'aide et l'encouragement des autorités, du CCA, du FIFF et des médias. S'attaquer aux puissants de ce pays, voilà pourtant un vrai combat courageux, digne de louanges. S'attaquer à une Église déjà agressée de toutes parts, désolé, mais c'est une attitude très lâche, c'est donner un coup de pied à un blessé à terre. Et c'est frotter la manche des puissants, qui sont ravis de tous les coups que reçoit l'Église ... et par la même occasion de tous les coups qu'ils ne reçoivent pas eux-mêmes.
Décidément, RTL TVI n'arrête plus de « remettre des couches » comme le dit cet article de Belgicatho. Cette chaîne s'est-elle lancée dans un concours du plus gros bouffeur de curés avec ses concurrentes ? Voici qu'elle nous propose ce mercredi un "Face à Face" avec l'interprète principale de ce film, Astrid Whettnall. Et la présentatrice Charlotte Baut insiste lourdement sur « il faut voir ce film » ou « il faut OSER voir ce film ».
Quand donc aurons-nous en Belgique l'occasion de voir des films montrant la réalité journalière de l'Église, de ces millions de personnes qui se dévouent pour les plus pauvres, les plus humbles, les plus rejetés ? Quand donc aurons-nous en Belgique des médias assez indépendants et assez courageux pour OSER montrer cette réalité d'amour charité de l'Église ?
Avant de juger un film il faut peut être le visionner .
Allez donc le voir : 1 / votre critique sera plus constructive 2/ Vous pourrez vous rendre compte qu' il n' y a eu aucune aide de la Fédération WB .
Le film dénonce une omerta de l' église , c'est un pamphlet qui dénonce les dérives et les extrêmes . Oui il a le mérite de mettre le doigt sur ce qui fait mal et peut être nous faire réfléchir sur ce qui est devenu tellement banal dans les faits divers au quotidien que l'on en arrive à ne plus y réfléchir sur la gravité et les malheurs que ça cause . Alors oui Au Nom Du Fils est un film essentiel que bcp de catholique aiment et reconnaissent et aimeraient aussi que l'on nettoie l' église de ses boulets qui nuisent aux vrais croyants .
@ j-c de la b ... C'est bien, vous reconnaissez donc que ce film vise uniquement à noircir gratuitement l'image de l'Église, et d'elle seule.
Mais malheureusement, vous ne nous donnez pas votre avis sur la scandaleuse omerta qui règne dans la Fédération Wallonie-Bruxelles, sur le fléau dramatique des abus sexuels sur mineurs en Belgique.
Et malheureusement, vous ne nous donnez pas non plus votre avis sur l'absence totale de diffusion dans la Fédération Wallonie-Bruxelles de films montrant le si beau visage de l'Église, partout dans le monde ; ou alors de films montrant la manière dont elle est violemment persécutée en de nombreux endroits.
Seraient-ce donc là des vérités qui vous font mal et que vous ne voulez pas voir ?
L' église n' a pas entendu ce film pour noircir son image . Elle y arrive très bien toute seule . Le film ne dresse pas une image noire . Il montre le côté obscur et extrême de l' endoctrinement , de l' absence de liberté de pensée et de ses dérives.
Je ne vois pas en quoi il faudrait se plaindre de la Fédération ? Si elle devait financer des films sur l' église , elle aurait du le faire sur celui là . Au moins il y aurait une forme de reconnaissance d ' un problème . Si elle devait financer un film consensuel sur l' église non seulement ce serait ennuyeux et on se retrouverait surement avec une grenouille de bénitier de charleroi qui perd son travail et se réfugie dans la prière en vendant de l' eau bénite sur le marché de Seraing . Donc non ...
Allez voir le film et vous vous rendrez compte que ce film dénonce les omertas et les conflits d' intérêts sur les abus .
Je pense que vous allez changer d' avis en voyant le film ..
Il y a une séance à 20 h si vous voulez
@ j-c de la b... C'est triste, mais vous semblez être enfermé dans votre anticléricalisme, comme d'autres dans les années 30 étaient enfermés dans leur antisémitisme. Ils se délectaient des films caricaturant la communauté juive, comme vous vous délectez aujourd'hui de films caricaturant la communauté catholique. Ces films les convainquaient qu'ils avaient raison d'être antisémites, comme ces films aujourd'hui vous convainquent d'avoir raison d'être anticlérical. Je souhaite que vous puissiez un jour sortir de cet endoctrinement anti catho qui frappe beaucoup de Belges. Je souhaite que vous soyez un jour convaincu, par votre propre réflexion, qu'il n'est ni bon ni juste de cultiver et de propager cette haine des catholiques. Malheureusement, il est parfois difficile de tirer les leçons de l'Histoire.