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Vous avez dit "islamophobe" ?

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Une opinion parue dans la Libre durant le Semaine Sainte mérite que l'on s'y arrête; elle est de la plume de Alain Destexhe(député MR) et nous paraît fort à propos :

Alain Destexhe: "Islamophobes?"

L'antiracisme est aujourd'hui devenu une escroquerie intellectuelle et financière. Elle vise à nous convaincre que notre société est fondamentalement raciste et xénophobe.

Selon un titre de "La Libre" de ce mardi (26/3/2013), "les Européens (sont) toujours islamophobes". Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, nous découvrions, stupéfaits, l’horreur de la Shoah. La Solution finale fut un traumatisme tel que les démocrates européens se firent la promesse de ne plus jamais vivre pareille tragédie. Des mouvements antiracistes émergèrent et imposèrent au fil du temps une ligne rouge invisible : le politiquement correct.

Ces trente dernières années, concomitamment à l’explosion de nos flux migratoires, celui-ci n’a cessé de censurer tout débat sur des sujets de société pourtant fondamentaux : la neutralité, l’immigration, l’intégration, la sécurité. Le combat antiraciste, créé pour servir de garde-fou contre la résurgence de l’extrême-droite, devenait soudain le porte-drapeau d’une idéologie vouant à l’excommunication quiconque tenterait de remettre en cause la fuite en avant initiée par la gauche dans les domaines précités.

L’antiracisme est aujourd’hui devenu une escroquerie intellectuelle et financière. Elle vise à nous convaincre que notre société est fondamentalement raciste et xénophobe. Il faut être vigilants, sinon la bête nauséabonde, l’hydre du fascisme serait prête à resurgir. Drapée d’une légitimité établie grâce au soutien de la gauche (avec des objectifs électoralistes évidents), son idéologie est petit à petit devenue la doctrine officielle de nos institutions.

L’antiracisme s’est également mué en un business totalement subventionnné. Les organisations qui s’en font une spécialité ont comme caractéristique de ne compter quasiment aucun militant bénévole mais d’être animées par des permanents salariés qui ne vivent que de la générosité publique. Ils utilisent ces fonds pour convaincre ceux qui les financent, les contribuables, que ces derniers sont bourrés de préjugés, des salauds potentiels plus ou moins (in) conscients de cet état, tout en véhiculant leur propre idéologie (dans laquelle se retrouvent, pêle-mêle, la régularisation des sans-papiers, les accommodements raisonnables ainsi qu’une promotion du multiculturalisme, du relativisme culturel, de relents de tiers-mondisme ainsi que la promotion d’une société fondée sur le communautarisme).

Les partis du centre ou de droite n’osent pas remettre en cause ces subventions inutiles. Le traumatisme de la Shoah évoqué plus haut les convainc inconsciemment qu’ils doivent, eux aussi, absolument apparaître à la pointe de l’antiracisme. D’autant plus que les "gardiens du politiquement correct" les soupçonnent en permanence d’avoir des arrières-pensées troubles et de flirter avec le racisme (alors que la pureté des intentions est consubstantielle à la gauche). De soi-disant rapports objectifs, largement relayés par les médias, cherchent régulièrement à nous culpabiliser en nous démontrant à quel point nous serions fondamentalement et ouvertement racistes et xénophobes.

Des concepts aux objectifs politiques dissimulés finissent aussi par émerger. Tel est le cas de l’"islamophobie", qui tend à mettre sur le même pied le racisme et la critique d’une religion, remettant ainsi en cause le droit au blasphème. En France, on citera, parmi ces publications récentes, le dernier rapport sur "L’inquiétante montée de l’intolérance" de la Commission nationale consultative des droits de l’homme; en Belgique celui d’une nouvelle organisation Muslim Rights qui s’inscrit dans la même ligne que le "think tank" communautariste "Vigilance musulmane" et, en Europe, celui de la fédération européenne des organisations antiracistes. Des pseudo-enquêtes sont censées donner un vernis "scientifique" aux thèses de ces associations antiracistes.

De nombreux auteurs, à commencer par la spécialiste française de l’immigration Michèle Tribalat, ont pourtant démontré les approximations, les erreurs méthodologiques ainsi que le recours à des questions racistes (punissables par la loi) pour tenter de nous convaincre du bien-fondé de leurs thèses. Rien n’y fait : presque tous les médias, y compris "Le Figaro", reprennent tels quels ces rapports sans aucune analyse critique; la seule exception étant à ma connaissance le journal en ligne Atlantico.fr.

Le problème principal n’est pas la résurgence du racisme. Au contraire, notre pays est particulièrement tolérant et accueillant. Beaucoup d’éléments convergents le prouvent. Il n’empêche qu’il devient fondamental de lancer un débat public sur l’importance de cette "mouvance" antiraciste, l’idéologie qu’elle véhicule ainsi que le coût qu’elle engendre pour la collectivité. L’affaire du MRAX, que j’ai été le premier a dénoncer voilà plus de trois ans, n’est jamais, me semble-t-il, que l’arbre qui cache une forêt bien touffue...

Commentaires

  • Entièrement d'accord! Il faudrait couper les subsides au MRAX et à la Ligue des droits de l'homme: si l'existence de ces associations était justifiée, elles pourraient parfaitement fonctionner avec des bénévoles plutôt que grâce à l'argent soutiré de nos poches.

  • @ une âme ... Vous avez raison. D'autant plus que ces associations devraient normalement et uniquement veiller à ce que l'État lui-même ne tombe pas dans des dérives 'racistes'. Mais lorsque l'État les paie (avec nos sous ...), il s'assure ainsi de leur complaisance. Et lorsque les dirigeants de ce même État discriminent ou agressent ouvertement les catholiques et leurs représentants, ces associations se taisent. Des associations qui tapent uniquement sur des citoyens et qui laissent l'État en paix ne sont pas crédibles. Elles cirent les pompes de ceux dont elles reçoivent leur argent. En fait, elles cherchent à limiter la liberté de pensée et d'expression des citoyens, et à renforcer les dérives totalitaires de l'État, et à promouvoir sa pensée unique.

  • Je vous rejoins entièrement, Job. Et j'ajouterai ceci: pourquoi l'Etat finance-t-il des associations qui ont pour mission de dénoncer ses propres turpitudes, ses propres violations du droit? L'appareil judiciaire ne suffit donc pas?

    Il y a un problème de double emploi, pas très rationnel quand on connaît l'état de délabrement des infrastructures (bâtiments, informatique, personnel...) de la Justice.

  • La théorie scientifique du racisme est née au 19ème siècle, dans la foulée de la mouvance franc maçonne et athéiste de ce siècle. Elle s'est fondée sur le darwinisme social, sur le nietzschéisme et sur l'anti christianisme. La théorie de plusieurs races humaines visait entre autre à caricaturer l'histoire biblique de Adam et Ève dans la Genèse, et donc à dénoncer toute la Bible. Pour les tenants du racisme scientifique, il était clair que tous les hommes n'étaient pas frères, puisqu'il n'y aurait pas eu selon eux des ancêtres communs à toute l'humanité. Et il fallait donc aussi en déduire qu'il y avait des races supérieures à d'autres. Ils établirent donc un arbre scientifique d'évolution darwinienne, selon les différentes races supposées. On fait vraiment dire ce qu'on veut à la science.

    En outre, des partisans obtus du darwinisme en conclurent que l'homme n'était qu'un animal comme un autre, et qu'on pouvait donc le traiter comme tel, en le domestiquant et en l'exploitant. Cela arrangeait bien les gros bourgeois francs maçons de la révolution industrielle, qui avaient domestiqué le petit peuple réduit en quasi esclavage. Cette théorie scientifique du racisme était née en Angleterre, le berceau de la révolution industrielle et de l'exploitation du peuple en Europe.

    Avec cette folie du racisme scientifiques, l'on vit également des États voter démocratiquement des tas de lois : ségrégation raciale, eugénisme, stérilisation, euthanasie, ... le but de ces lois étant d'éviter la dégénérescence des races supérieures par mélange avec des races inférieures, et de forcer l'élimination ou la non reproduction des individus inférieurs dans une race.

    Il faut noter que cette théorie scientifique du racisme a été reprise et même accentuée par le socialisme au 20ème siècle, et notamment le national socialisme allemand. Ce national socialisme fut fanatiquement 'darwiniste social', 'nietzschéiste' et 'anti chrétien'. La gauche athée fut tout autant darwiniste et malthusienne (théorie de l'espace vital pour les races supérieures) que la droite athée, si pas davantage.

    Notons qu'il ne faut pas confondre ce racisme 'scientifique', né au 19ème siècle en Europe et donc aussi dans les colonies européennes, avec le racisme 'naturel' ayant existé depuis toujours dans l'humanité. Chaque groupe ethnique développe une forme de racisme (ou plutôt d'ethnicisme) envers les autres groupes ethniques. Il se traduit par une forme de peur et de rejet de ce qui est différent. Ce racisme est aussi naturel en nous que notre égoïsme, et chacun de nous doit essayer d'en limiter les effets néfastes. On voit que ce racisme-là est naturel, car il existe partout sur la planète. On peut même constater que l'Afrique et l'Asie nous en offrent le plus d'exemples aujourd'hui, le plus de conflits ethniques parfois dramatiques. Il est même souvent institutionnalisé par les sociétés humaines. Pensons au système de castes en Inde ou au système de dhimmitude dans les pays musulmans.

    Les associations anti racistes sont donc complètement à côté de la plaque. Elles devraient être là pour veiller à ce qu'un pays ne votent pas de lois basée sur le racisme scientifique, comme avant et pendant la guerre de 40. Elle n'ont pas à se mêler des sentiments naturels de racisme (ou plutôt d'ethnicisme) des citoyens d'un État, puisqu'ils se retrouvent dans absolument tous les groupes ethniques constituant cet État. Et d'ailleurs en Belgique, c'est quand vous appartenez à la communauté catholique que vous êtres le plus agressé, y compris par l'État. Or, je n'ai jamais vu aucune de ces associations se battre contre la cathophobie institutionnalisée en Belgique.

  • Quelles explications les institutions contre le racisme et l'islamophobie donnent-elles sur le fait que 70 jeunes Belges ont été convertis par l'Islam radical et sont partis se battre en Syrie, sans doute pour mieux se préparer à mener une Jihad violente à leur retour chez nous ? Quelles explications ont-elles sur la découverte de plus en plus fréquente d'arsenaux détenus par les radicaux comme celui responsable de la tuerie de Liège ou celui qui a été tué récemment par la police ? Ne se rendent-elles pas compte qu'elles nourissent ceux-là même qui veulent abolir les valeurs de nos civilisations ? Servent-elles d'idiots utiles à l'Islamisme radical ou, au contraire, cherchent-elles à neutraliser toute tentative de réaction pour faciliter l'avènement de la révolution islamique qui finira tôt ou tard à se produire chez nous ?

  • Tempête de neige en Avril Ces catastrophes naturelles et les météorites des punitions divine depuis Adam jusqu'à la fin du monde aux chrétiens et juifs d'Europe de convertir a l'islam pour éviter l'extermination de l'Europe pas des cataclysmes pire que le volcan d'Islande si la fin du monde pour éviter l'enfer ALLAH dit (Quiconque recherche en dehors de l'islam une autre religion, celle-ci ne sera point acceptée de Lui , et dans l'autre monde, il sera du nombre des réprouvés.)85 sourate Al-ilmrane c'est normal ces catastrophes dans les pays chrétiens de plus en plus apocalyptique pour ALLAH leurs religion n'est pas valable le coran pour les vivants les pays arabes n'ont pas appliquer la charia islamique des morts donc normal ces punitions d'ALLAH sur les pays arabes le terrorisme et ces révoltes pire que le tsunami de Japon

  • @ mehdi a ... Pardon, mais qu'il neige en avril n'est pas une catastrophe naturelle, mais un évènement naturel assez banal. L'antique sagesse populaire dans nos régions dit même : « En avril, ne te découvre pas d'un fil ». Et nos régions ont connu de longues périodes glaciaires avant même que l'homme n'existe ou que nos religions actuelles n'existent.

    Le tsunami en Indonésie mériterait bien davantage d'être qualifié de catastrophe, plutôt qu'une averse de neige en Wallonie. Mais même ce tsunami est un évènement naturel, il est lié à la nature même de notre Terre. Ce ne sont que les hommes qui qualifient de 'catastrophe' pour eux ce qui n'est finalement que naturel pour notre Terre.

    Les vraies catastrophes, à mon sens, sont les malheurs provoqués par les hommes eux-mêmes, comme les crises financières, les conflits armés, les attentats terroristes, les scandales pharmaceutiques, les marchés de la drogue, l'exploitation de la pornographie, les irrespects multiples de la vie humaine, les surexploitations de la planète et de tout ce qui y vit, les pollutions de la planète, etc... La liste est malheureusement longue.

    Je pense que si l'homme veut entrer dans la volonté de Dieu ou d'Allah ou de Yahvé ou peu importe le nom du Créateur, il doit surtout veiller à ne pas provoquer lui-même de catastrophes dénaturant l’œuvre du Créateur.

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