Sur Liberté Politique (Père Jean-Jacques Flammang scj) :
Faut-il parler de Dieu à l’école, et si oui dans quelles matières ? Pour le moment, c’est surtout au cours de religion où il est question de Dieu, alors que le fait religieux est abordé dans d’autres matières comme l’histoire ou la littérature, les sciences sociales ou la philosophie. Une chose est claire : la transmission de la culture européenne ne peut se faire sans référence à Dieu et aux religions. Se pose alors la question de savoir sous quel angle aborder tout ce qui concerne le religieux.
UNE NEUTRALITE en la matière n’est pas possible. Chacun de nous se rappelle ses professeurs et leurs attitudes. Les uns ne rataient jamais une occasion pour attaquer la religion ou pour se moquer des croyances religieuses, les autres étaient plutôt discrets et on ne savait pas s’ils croyaient ou pratiquaient une religion, d’autres encore ne cachaient nullement leurs opinions religieuses et communiquaient librement sur ce sujet. Du côté des élèves se retrouvaient des attitudes semblables, de sorte que vouloir éliminer la religion de l’école, c’est finalement en éliminer et les professeurs et les élèves.
Après les essais du XXe siècle de vouloir donner à l’école un enseignement sans les religions, des pays comme la France ont dû se rendre compte qu’un tel programme est néfaste pour les élèves. Il néglige tout un volet de la culture et donc ne permet pas de comprendre le monde dans lequel on vit. Il a donc fallu réintroduire à l’école, sous une forme ou une autre, sinon Dieu au moins le phénomène religieux.
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Commentaires
Il me semble que ceux qui nient Dieu sont surtout poussés par l'orgueil humain. Ils ne défendent jamais leurs idées par des arguments logiques et rationnels, basés sur des observations concrètes du monde.
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C'est assez clair chez les idéologues (Voltaire, Nietzsche, Comte, Marx, ...) dont l'orgueil les a poussés à fabriquer leur propre monde artificiel (capitaliste, fasciste, positiviste, marxiste, ...) et qui doivent donc rejeter le monde réel et ce qui a créé ce monde réel. En créant de nouvelles mythologies, les athéistes modernes sont les nouveaux polythéistes, des adorateurs de divinités multiples, ou les nouveaux païens, des adorateurs d'idoles.
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Ceux qui nient Dieu sont toujours obligés de nier le monde réel qui les renvoie forcément à sa cause première unique, à Dieu. Ils se posent en concurrents de Dieu. Pour vendre leur propre mythologie, leur propre monde virtuel ou artificiel, ils sont entraînés à dénigrer le monde réel et donc à dénigrer Dieu.
A propos de formation religieuse catholique, savez-vous que le Centre International Lumen Vitae implanté à Bruxelles, capitale européenne, offrant une formation catéchétique et pastorale adaptée au monde d'aujourd'hui, ne peut plus former dorénavant les professeurs de religion ?
C'est le vœu de l'Etat à partir de 2014.
Aussi lorsqu'il est écrit dans la note ci-dessus:
"... Après les essais du XXe siècle de vouloir donner à l’école un enseignement sans les religions, des pays comme la France ont dû se rendre compte qu’un tel programme est néfaste pour les élèves. Il néglige tout un volet de la culture et donc ne permet pas de comprendre le monde dans lequel on vit. Il a donc fallu réintroduire à l’école, sous une forme ou une autre, sinon Dieu au moins le phénomène religieux."
et bien nous sommes en plein dans cette optique en effet! C'est pourquoi l'Etat souhaite mettre l'Eglise Universelle de Dieu au même pied d'égalité que n'importe quelle religion, et philosophie de vie tel que le bouddhisme ou autres, mais également au niveau même des sectes! C'est cela que deviendra le "phénomène religieux" en ce 21me S. L'avenir est sombre, mais la grâce de Dieu toujours présente. Dieu ne nous abandonnera jamais. :-)
Toujours est-il que présentement, et dorénavant le cours de religion à Bruxelles fera partie du cursus général imposés aux étudiants qui souhaitent enseigner.
Les professeurs de religions devront apprendre donc les maths, les sciences, et tous les autres cours, afin de pouvoir encore donner, à certaines heures le cours de religion.
La qualité de formation de ces futures professeurs laissera bien évidemment fameusement à désirer, sans parler de l'enseignement par lui-même, car ils auront à pouvoir débattre de toutes les religions, tout en sachant bien qu'il est déjà si difficile de connaître la Religion Catholique, pour ne parler que d'elle.
Si vous voulez en savoir plus sur LUMEN VITAE; voici un site fort éclairant.
UNE FORMATION CONTINUÉE DE RESPONSABLES ECCLÉSIAUX, DYNAMISÉE PAR L’ÉCHANGE INTERCULTUREL
UNE PÉDAGOGIE D’ADULTES, OÙ LES ÉTUDIANTS SONT ACTEURS DE LEUR PROPRE FORMATION, DÉPLOYÉE EN CINQ DÉMARCHES ÉTROITEMENT ARTICULÉES
http://www.lumenvitae.be/index.php/institut/de-quoi-s-agit-il