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La nouvelle version du Notre Père, la victoire d'un camp ?

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Le Notre Père nouvelle version n’est pas la victoire d’un camp !

Le "boulevard Voltaire" propose un entretien au sujet de cette nouvelle version avec le Père Louis-Marie Guitton (responsable de l'Observatoire socio-politique du diocèse de Fréjus-Toulon)

  • Le pape propose une « nouvelle version » du Notre Père. Pourquoi maintenant ?

Le bon Dieu a de l’humour… La popularité du pape François est telle et son invitation souvent répétée à nous « laisser surprendre » qu’on lui attribue maintenant cette nouvelle traduction du Notre Père. C’est en fait un travail de longue haleine, commencé en 1996, qui est en train d’aboutir, avec la reconnaissance donnée par Rome cet été, puis la publication de la traduction officielle au mois de novembre prochain. Cette traduction de la Bible pour la liturgie francophone, qui n’arrivera que dans quelques mois à la messe, lorsque les nouveaux lectionnaires auront été édités, prépare une autre traduction, qui suscitera sans doute beaucoup d’autres débats dans le monde francophone : celle du missel romain.

  • Peut-on y voir une invitation à l’unité pour les chrétiens ?

La nouvelle traduction en français du Pater avait été annoncée le 29 décembre 1965, puis confirmée le 4 janvier 1966, dans un communiqué commun avec les représentants des chrétiens orthodoxes et réformés : on y précisait qu’elle serait commune aux trois confessions chrétiennes, dans un esprit d’unité. Les protestants ont déclaré, par la voix du pasteur Jean Tartier, que la nouvelle traduction est « de toute façon meilleure que l’ancienne ». De même Antoine Arjakovsky, orthodoxe, s’est réjoui car « l’ancienne formule de 1966 laissait sous-entendre que Dieu était à l’origine du mal ». Il est probable que l’on sera attentif à cette dimension œcuménique lors de la promulgation du missel, pour que l’on utilise la même formule dans les églises et dans les temples et que l’on puisse continuer à réciter ensemble cette prière.

 

  • Cette nouvelle traduction n’est-elle pas un message plus universel ?

Ces considérations techniques et liturgiques sur la traduction ne doivent pas nous dispenser d’un travail plus profond et universel. Certains risquent de ne voir là que la victoire d’un camp ou d’une sensibilité, qui n’avait jamais accepté la traduction de 1966. Nous aurons peut-être la surprise de voir aussi des nostalgiques de « Ne nous soumets pas… » ! En réalité, la prière qui nous a été apprise par Jésus lui-même ne change pas. Le texte grec original est certainement mieux rendu par la nouvelle formule : Dieu ne nous tente pas, car il ne peut être à l’origine du mal, même s’il permet que nous soyons éprouvés. Nous le supplions de ne pas nous laisser faire ce mal, dont nous sommes capables, de nous donner la force de le combattre. L’un des objectifs de la prière est précisément de nous permettre de ne pas entrer en tentation (cf. Mt 26, 41).

  • Faut-il s’attendre à d’autres propositions « révolutionnaires » du pape François ?

Il n’a pas fait de commentaire, à ma connaissance, sur cette traduction. En revanche, il a déjà parlé à plusieurs reprises de la liturgie. Si les jésuites n’ont pas la réputation d’être de grands liturges, il est injuste de voir dans notre Saint-Père celui qui vient brader les rites et les sacrements. Le pape rappelle simplement que les rites eux-mêmes peuvent devenir des idoles lorsque, de moyens qu’ils sont, ils deviennent des fins en soi.

Une nouvelle traduction, si nécessaire soit-elle, ne doit pas nous conduire à des attitudes légalistes. Le pape déclarait dans sa fameuse interview : « La tradition et la mémoire du passé doivent nous aider à avoir le courage d’ouvrir de nouveaux espaces à Dieu. » Et il mettait en garde « celui qui aujourd’hui ne cherche que des solutions disciplinaires, qui tend de manière exagérée à la “sûreté” doctrinale, qui cherche obstinément à récupérer le passé perdu ». Le Notre Père nouvelle version n’est pas une énième revanche dans une bataille intestine dont les catholiques ont le secret. Il nous invite à nous dépenser pour redonner le goût de la prière à ceux qui l’ont perdu.

Commentaires

  • "Le texte grec original est certainement mieux rendu par la nouvelle formule : Dieu ne nous tente pas, car il ne peut être à l’origine du mal, même s’il permet que nous soyons éprouvés."

    Cette phrase me dérange car si le mal ne fait pas partie de la Création originelle, alors d'où vient-il? Il est logique que le mal ne fasse pas partie de la création finale, celle du règne du père. Mais si on nous enlève la nécessité de faire un effort pour rejoindre ce règne, y compris en luttant contre les tentations, qu'aurons nous à y apporter de plus qu'un animal qui suit son instinct? D'une certaine manière le sacrifice du Christ et le souffrances du monde deviennent absurdes. Ne valait-il pas mieux demander de ne pas être soumis à des tentations auxquelles nous ne pouvons pas résister?

    Jusqu'à ce débat, intérieurement j'ai toujours récité le Notre Père appris dans mon enfance, celui d'avant 1966, où l'on disait "Ne nous laisse pas 'succomber' à la tentation".

  • Cher KERKEFAS;

    Vous écrivez : « Cette phrase (Dieu ne nous tente pas) me dérange car si le mal ne fait pas partie de la Création originelle, alors d'où vient-il? Il est logique que le mal ne fasse pas partie de la création finale, celle du règne du père ».
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    Le mal EST NE un moment donné de la création, KERKEFAS
    Outre par la méditation personnelle, c’est surtout aussi auprès des « Pères de l’Eglise » que les réponses à tout ceci se trouvent.
    Le livre de l’Apocalypse nous le rappelle ; Le fameux combat entre Lucifer, l’Archange Saint Michel et les anges qui s’est déroulé UN MOMENT DONNE DE LA CREATION, dans le ciel est à l'origine du Mal. Que s’est-il passé ?

    Résumé d’une conférence du Père Nicolas BUTTET, Fondateur de la Fraternité Eucharistein, à ce sujet:
    « … Il y avait auprès de Dieu les anges. Il y avait, entre autre, Lucifer, déchu mais avant cela Séraphin, de la plus haute hiérarchie, de la plus grande splendeur (Luxferre : le porteur de lumière de Dieu), modèle de perfection, plénitude de sagesse, merveilleux de beauté, participant de manière toute particulière à la beauté et intelligence de Dieu ? Un jour s’est produit un drame ! Une rupture, quelque chose d’incroyable dans la perfection du plan d’amour de Dieu. Lucifer voit que Dieu va créer des hommes. Il ne comprend pas « Créer une espèce « un tas de chair » « pâte matérielle » qui sera à l’image de Dieu ? Ce n’est pas possible ! Alors Dieu lui présente le mystère de l’Incarnation (Jésus, Marie). Voyant cela, Lucifer a un peu la réponse de Saint Pierre au Christ, en parlant de la Passion. « Non pas Toi, Seigneur. Non ! Cela ne t’arrivera pas ! Tu es trop beau, trop grand ! Tu es Dieu quand même ! Tu ne peux pas ! Si tu veux t’incarner, deviens comme moi. Je suis quand même un ange de lumière. » . Alors apparait l'Archange Mikaël qui tente de le raisonner ; « Mais n’essaie pas de comprendre, accepte, accepte, c’est Dieu, les desseins de Dieu sont insondables, même pour toi, ange splendide de lumière ». Non ! Lucifer n’accepte pas. « Mais ce n’est pas possible, Dieu se faire homme ! Mais Dieu se trompe ! » Le cœur de Lucifer est habité par le trouble. Le trouble du Porte-lumière de Dieu, va être diffusé dans toutes les hiérarchies et chœurs d’anges. La tradition de l’Eglise nous dit que Lucifer est troublé, très troublé en voyant Dieu incarné et à ses côtés. Marie ! Il voit qu’on l’acclame comme mère de Dieu. « Ah non ! Ça c’est pas possible ! dit-il. Ah non ! Pas possible ! Une créature humaine, mère de Dieu ! Impossible ; ». Une voix se fait entendre dans le ciel. L’ordre est donné à tous les anges, « voici votre Seigneur, voici votre Reine, adorez-Le, inclinez-vous devant Elle. ». Voilà le combat : Vais-je adorer, ne pas adorer ! Capituler ? Renoncer à mes raisonnements ? à ma logique ? à mon intelligence ? Me jeter à genoux devant le fils de Dieu fait homme ? Vénérer la mère de Dieu ? ou bien me rebeller ? ». Lucifer sait que s’il dit « oui », c’est l’Amour, la plénitude ; et que s’il dit « non » ce sera les ténèbres ! Son cœur s’enorgueilli, imbu de sa beauté d’ange, il lance cette parole terrible : « Non je ne servirai pas. Je n’adorerai pas celui qui m’est postérieur et inférieur». Avec lui, un tiers des anges, nous dit l’Apocalypse, lança avec lui : « NON, nous ne servirons pas, nous n’adorerons pas ». Ceux qui s’étaient inclinés devant le Christ incarné devinrent lumières, les autres ténèbres. Leur beauté devint laideur, leur intelligence faussée, et leur logique totalement détournée de la vérité. Lucifer a alors ces paroles ; « je serai l’égal de Dieu ». Michaël lance « qui ose se dire l’égal de Dieu ? ». Lucifer se tourne vers Michaël. Il était plus beau, plus fort, plus grand que Michaël, et tout d’un coup il est ébloui. Par le « oui, j’adore » de Michaël ; La face de Dieu lui apparaît, le voile se déchire et il devint plus fort que tout.. Lucifer et ses anges sont chassés du royaume des cieux. C’est la grande bataille dans les cieux. Michel et ses anges combattent le dragon, qui lui riposte avec ses anges. Satan chassé du Paradis, le combat continue,. Pour comprendre la vraie réalité du monde d’aujourd’hui, il faut absolument comprendre la réalité de ce combat spirituel. C’est un combat à mort. Si le but des anges est de nous conduire à Dieu, le but de Satan est devenu de nous détourner de Lui. Pour Satan, le ciel est irrémédiablement fermé. Son seul désir est devenu de nous fermer l’accès au ciel. Donc il fera tout et sera prêt à tout. Jusqu’à se jouer de nous, par des guérisons miraculeuses, des prodiges, des tromperies. Il n’hésitera pas à s’attaquer, s’il le peut aux saints eux-mêmes !. Ces combats sont dans nos tentations, nos luttes personnelles. Méfions-nous ; Quand nous n’avons pas envie de faire quelque chose de bien ! C’est parce qu’il y a quelqu’un qui n’est pas content qu’on le fasse ! Et quand on a envie de faire quelque chose qui n’est pas bien, méfions-nous encore ! Parce qu’il y a une peau de banane qui a été jetée sur notre route pour qu’on se casse la figure. Voilà Satan, l’ange des Ténèbres. Satan agit à visage caché, mais actuellement, il agit particulièrement à visage découvert ».

    Observez, KERKEFAS; ne voyez vous pas toutes les actions de l'Ange des Ténèbres qui nous sont dévoilées, bien heureusement par le site Belgicatho, entre autres? Afin de nous OUVRIR LES YEUX SUR LA VERITE, la seule vérité!


    Vous écrivez :
    « Mais si on nous enlève la nécessité de faire un effort pour rejoindre ce règne, y compris en luttant contre les tentations, qu'aurons-nous à y apporter de plus qu'un animal qui suit son instinct? »
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    Les animaux ne sont pas soumis à des tentations. Ils suivent leur instinct. Ils nous sont soumis. Nous, nous sommes à l’image de Dieu. Kerkefas. Dieu a mis les animaux, la nature sous notre humaine protection.
    Nous sommes à Dieu ce que le « gland » est au chêne. Tous les glands ne deviennent pas chênes. Tout homme n’entrera pas dans le Règne de Dieu. Comme le gland est soumis à nos soins pour devenir chêne, nous sommes soumis à Dieu, pour nous retrouver un jour en son sein.

    Concernant la « nécessite de faire un effort pour rejoindre le Règne de Dieu", voilà ce que dit la bible ; (Nous ne sommes rien sans la grâce de Dieu).

    Rm 7,18-19.
    « Vouloir le bien est à ma portée, mais non pas l’accomplir, puisque le bien que je veux, je ne le fais pas et le mal que je ne veux pas, je le fait. ».
    L’animal suit son instinct. C’est la vérité. Mais nous n’avons pas à faire cela. Si nous le faisons, et tombons si souvent dans des actes dignes souvent des animaux c’est uniquement parce que nous refusons d’accepter Dieu comme Père, et créés « à son image ».

  • Cher/chère? Mizuki,
    Merci pour cette longue réponse avec ce texte de Nicolas BUTTET qui illustre bien le combat spirituel des âmes qui cherchent Dieu depuis le nuit des temps.
    La comparaison entre un état où les tentations n'existent pas et la vie animale est probablement maladroite car elle ne reflète que très partiellement ma compréhension du christianisme qui a été fortement influencée par Teilhard de Chardin. Sans approuver toutes ses conclusions, je suis convaincu que Teilhard à ouvert une nouvelle forme d'appréhension de notre foi, plus accessible à la raison tant recommandée par Benoît XVI, et qu'il faut poursuivre son travail afin d'atteindre les âmes les plus résistantes qui sont souvent aussi celles qui ont le plus besoin d'être convaincues que l'amour chrétien, l'agapè, représente une réalité éternelle à laquelle il faut se conformer pour notre bien dans le temps présent et en vue de notre participation au monde à venir, ce qu'on appelle aussi le 'salut'. Dans cette perspective, les souffrances du monde causées par le mal (Satan) correspondent bien à celles évoquées par Saint Paul dans Romains 8-22: "...le monde est dans les souffrances de l'enfantement. "
    Par contre Teilhard ne semble pas avoir pris en compte le 'péché originel' alors que Jung considère ce concept catholique comme essentiel au développement d'une conscience personnelle 'libre, qu'il appelle 'individuation'. C'est cette conscience totalement libérée du péché originel qui donne toute sa valeur à une relation d'agapè, ou d'amour parfait, entre le Père créateur et son fils unique Jésus Christ. En sacrifiant son fils, le Père a voulu étendre cette relation consciente à toute l'humanité car par sa mort le Christ a incarné un fait indestructible, il a rendu l'esprit du monde absurde, et l'âme consciente ne peut survivre qu'en adhérant toujours mieux à cette relation parfaite entre le Fils et son Père. D'une certaine manière, le péché originel représente toutes les pensées suscitées par Satan, et dès que nous prenons en compte la conscience de ce péché, elle devient une grâce car elle nous appelle à rejoindre le Christ.
    Voilà l'essentiel de cette approche qui peut sembler trop intellectuelle, cependant elle m'a permis de fortifier un immense respect pour l'œuvre du Père créateur telle qu'elle nous est de mieux en mieux révélée par le développement des techniques d'observations de la nature. Il me semble aussi que l'utilisation de concepts très actuels peut être efficace pour atteindre ceux qui ont été blessé par la vie et accumulé une résistance aux discours traditionnels, un peu comme Saint Paul lorsqu'il interpelle les Athéniens avec leur "dieu inconnu".

  • Cher KERKEFAS,

    Mizuki est un prénom féminin. :-)

    Ce qu'a développé Nicolas Buttet, vient des écrits des Pères de l'Eglise. Pour être vraiment informés de façon claire et nette de tout ce qui concerne la Foi Chrétienne, les Pères de l'Eglise sont des références incontournables. Malgré toute l'estime que l'on peut avoir bien entendu pour divers philosophes, théologiens, ... tel Pierre Teilhard de Chardin théologien, philosophe, géologue et paléontologue. Théologie et philosophie du XXe siècle. Ainsi que Jung, qui fut l'un des premiers lecteurs de "L'interprétation des rêves" de Freud, d'après le peu que je sais de lui.

  • Chère Mizuki,
    Ma connaissance des pères de l'Eglise se limite à quelques unes de leurs citations fournies par "L'évangile au quotidien", un courriel gratuit envoyé de Strasbourg que je lis tous les matins. Cela m'a permis de découvrir Origène en consultant ce qui est écrit de lui sur le net. Sinon il y a bien longtemps j'ai lu "Les Confessions" de Saint Augustin et j' apprécie toujours ce qu'il a dit.
    Quant à Jung, dans les "Racines de la Conscience" j'ai été surpris de voir que ce protestant accordait une grande valeur à la messe et à d'autres rites, ce qui m'a aidé à y reprendre confiance. Mais dernièrement j'ai trouvé par hasard un recueil de ses autres textes, rassemblés par sa proche collaboratrice Jolande Jacobi dans le livre "L'Âme et la Vie". Cet ouvrage m'a passionné car il montre que la psychologie de Jung est encore bien plus chrétienne que ce je croyais. C'est probablement pour cela que beaucoup le rejettent, alors qu'au contraire ils devraient s'imprégner d'une vision terriblement perspicace sur les problèmes de l'âme à notre époque. Jung y fait souvent référence au Christ comme étant la valeur suprême à laquelle la conscience doit essayer de s'intégrer.
    Auparavant j'avais déjà lu de lui qu'il était important de faire référence à une personne telle que le Christ, étrangère à nous même, pour échapper au risque d'auto suffisance, d'orgueil. Et dans ce livre j'ai trouvé une réflexion qui rappelle dans un sens cette remarque du Père Louis-Marie Guitton dans son exposé : "Le pape rappelle simplement que les rites eux-mêmes peuvent devenir des idoles lorsque, de moyens qu’ils sont, ils deviennent des fins en soi.". Voici ce qu'en dit Jung: "L'exigence de … vivre suivant l'exemple du Christ en visant à Lui ressembler, devrait avoir pour but le développement et l'élévation de l'homme intérieur que l'on porte en soi. Or, en réalité cependant, les croyants superficiels enclins au formalisme mécanique ravalent cette imitation du Christ à n'être qu'un objet extérieur du culte qui précisément, à cause de cette adoration, va se trouver empêché d'agir dans la profondeur de l'âme, et de transformer cette dernière en une totalité correspondant à l'exemple idéal."
    A la fin du dernier chapitre, 'La voie vers Dieu', Jung ne laisse aucun doute sur sa foi "Le Christ, réalisateur des prophètes, résiste à la crainte de Dieu et enseigne aux hommes que le vrai rapport à Dieu est «l'amour»".

  • Que faut-il dire réellement maintenant: Ne nous laisse pas entrer en tentation, Ne nous laisse pas tomber en tentation ou ne nous laisse pas succomber à la tentation?

  • Actuellement, en église, lors des messes, cela tant le dimanche qu'en semaine, nous disons:
    "... ne nous soumets pas à la tentation."

    Pour ma part, je me plie à ce que disent et font nos "maîtres en la matière"; les prêtres qui suivent le Pape! Jusqu'à nouvel ordre. :-)

    C'est le plus paisible, le plus sage, je pense. Sans se prendre la tête.

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