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Quand le patro se modernise, Jésus est le bienvenu mais pas l'Eglise

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Ce samedi 23 novembre, nous dit un communiqué du Patro, plus de 1000 animateurs se réuniront à l’Université de Namur. Ils sont invités à voter pour ou contre leur nouvel objectif général. Ce texte détermine les fondements de ce mouvement de jeunesse.

Pour une fois, ce samedi, une partie des animateurs n’enfilera pas son foulard jaune et vert pour animer les enfants qui fréquentent leur patro. Des quatre coins de Wallonie et de Bruxelles, c’est vers Namur qu’ils se dirigeront pour un rendez-vous avec l’Histoire du Patro !

Ils se sont mobilisés en masse ! Plus de 1000 animateurs participeront à un événement qui n’avait plus eu lieu depuis 40 ans: le vote de l’objectif général du Patro. Un petit texte qui a toute son importance puisqu’il définit l’identité et la visée de leur mouvement de jeunesse!

Si l’objectif est validé, le Mouvement connaîtra un nouvel élan. Cette évolution sera répercutée dans chaque quartier, chaque village, chaque ville, chaque commune accueillant un patro !

Le vote sera sans aucun doute le point d’orgue de cet événement. Mais les animateurs vivront également de nombreux autres temps, de travail et de fête notamment.

Voici notamment ce que dit ce texte :

Guidé par son projet éducatif et en référence à l’action de Jésus, le Patro contribue à la construction personnelle et collective des enfants et des jeunes au sein de la société.

... et plus loin :

Le Patro trouve également du sens à la manière dont Jésus a vécu, sa façon d’être avec les autres, de mettre l’humain sans cesse au centre. C’est un modèle qui insprire notre manière d’agir et de vivre ensemble. Nous faisons référence à Jésus, l’homme, sa vie, ses valeurs, son message et non à l’Eglise institutionnelle.

Dommage que le patro qui a le mérite de continuer à se référer à la personne du Christ semble ignorer que l'Eglise c'est précisément Jésus-Christ continué et que c'est à travers elle et par elle que nous pouvons rester en contact vivant avec Lui... Comme l’écrivait Henri de Lubac :"Savent-ils ceux-là qui acceptent encore Jésus, tout en rejetant l’Eglise, que c’est à elle en définitive qu’ils le doivent : Jésus est pour nous vivant, mais sous quels sables mouvants seraient enfouis, non pas tant son nom et sa mémoire, mais sa vivante influence, l’effet de l’Evangile et la foi en sa personne divine, sans la continuité visible de l’Eglise ? Sans l’Eglise, le Christ se volatiliserait, s’effacerait, s’éteindrait. Et que serait l’Eglise si on lui avait pris le Christ ?". 

Commentaires

  • Le Patro a été fondé en 1799 par un prêtre français, Jean-Joseph Allemand. Supposons alors que les membres du Patro veuillent se référer uniquement à leur fondateur et agir « à sa manière », mais qu'ils rejettent en même temps le « Patro institutionnel », fondé par ce prêtre.
    .
    N'est-il pas contradictoire qu'ils rejettent « l'Église institutionnelle » mais demandent à leurs membres de respecter les décisions de leur « Patro institutionnel », surtout lorsque ces décisions, comme ici, ne sont certainement pas en conformité avec les intentions du fondateur, membre éminent de « l'Église institutionnelle » (son dossier de béatification est en cours) ?
    .
    C'est vrai aussi si l'on admet que c'est Jésus qui a fondé son Église, justement pour que son œuvre sur Terre se poursuive. Comment peut-on dire que l'on veut suivre Jésus et en même temps rejeter « l'Église institutionnelle » qu'il a fondée ?

  • Le "recadrage" des aumôniers du Patro des régionales de Charleroi et de Tournai est intéressant à lire.

    Il se trouve ici : http://jeunescathos-tournai.be/sites/default/files/images/actualites/documents/christ_ou_socrate.pdf

  • "On juge un arbre aux fruits qu'il porte."Pour l'Eglise aussi.
    J'ai souvent remarqué que la plupart des gens qui sont passés par les "patros" ne fréquentent plus l'Eglise, sauf pour les funérailles ...
    Il m'avait aussi semblé que ces jeunes avaient pour objectifs leur propre épanouissement personnel (pour inscrire sur le CV. c'est toujours bien apprécié le fait d'avoir été guides, c'est en effet un terrain d'apprentissage de l'humain intéressant) ...
    C'etait comme une recherche de soi au travers des autres, et aussi la recherche du plaisir. Faire la fête !
    La JOIE chrétienne est peut-être autre chose. Mère Teresa et tant d'autres sont des exemples dans notre Eglise.
    L'Eglise a imaginé la formation spirituelle et humaine des jeunes que les parents lui confient après avoir montré l'exemple eux-mêmes, par le service d'un "patro" apostolique en vue du bien de l'Eglise fondée sur le Christ, mais en s'exerçant à demander, comme Jésus : "Père, que ta volonté soit faite."

  • C'est vraiment du n'importe quoi !!!

  • @Jacques Delen
    Peut-être un commentaire mal exprimé, possible. Pas dans la forme que vous souhaitiez, possible. Mais il a le mérite d'être authentique et vécu.

    Les anciens patronnés que je connais aiment faire la fête. Par exemple, pour un anniversaire d'une personne handicapée, faire des photos, inviter des gens, montrer leur savoir-faire en apéros dinatoires, coktails exotiques, préparations culinaires trouvées sur internet, danser, créer des liens ... et puis, plus rien ... pas une visite, pas un souci de savoir si ça va, si on n'a pas besoin d'aide ... rien. Mais on est content d'avoir fait la fête. On a ainsi bonne conscience.
    La personne malade ou handicapée est-elle contente ?
    Elle aime surtout qu'on la visite régulièrement, qu'on se soucie si elle ne manque de rien, qu'on lui parle, qu'on la sorte si elle ne peut le faire seule, qu'on lui dise combien elle est belle et importante au yeux de Dieu?
    Tout faire pour qu'elle grandisse ... ainsi aussi pour tous les délaissés ...
    Faire la fête, c'est ce qu'ils souhaitent aussi à la Messe, sinon ils s'ennuient ... et ne viennent plus !

  • L’Eglise EST le Peuple de Dieu, le Corps du Christ, le Temple de l’Esprit Saint et l’Epouse du Christ. Refuser cela, rejeter cette vue ce n'est pas de Dieu. C'est nier l'union totale et intime d’un Peuple à son Dieu. Par son baptême, le chrétien, devient enfant de Dieu, et fait partie du "peuple de Dieu". (Ancien et le nouveau testament). Par le baptême nous nous unissons à la mort et à la Résurrection du Christ. Nous devenons Corps du Christ, promus à entrer un jour dans le Royaume de Dieu.
    Marie est celle par qui le Sauveur de l’Humanité est né. Quelle maman va donner au monde un être humain composé que d’une tête sans corps ? Est-ce viable? Un corps sans tête n'est pas imaginable non plus. Nous reconnaissons bien que Jésus est la tête? Spirituellement, l’Eglise de Dieu représente bien l’union intime entre cette tête et ce corps. Que les orgueilleux et vaniteux du monde le veuille ou non c’est ainsi. Toutes nos iniquités sont les douleurs d’enfantement que connaît Marie, jusqu’à la fin des temps, et qui l’a fait tant pleurer des larmes de sang! (sang des martyrs dont nous entendons parler chaque jour!). C’est bien par Marie que Jésus nous a été donné ; celui qui donne la vraie vie. Sans elle, nous ne serions rien, même pas la plus petite partie de ce Corps, puisqu’il n’y aurait pas de tête ! Cela doit nous rappeler à quel point nous ne sommes que des poussières sans l’Esprit de Dieu qui souffle sur nous. L’humilité est donc de rigueur. L’Eglise est aussi considérée, spirituellement, comme l’épouse du Christ. Tout en vivant sur cette terre d’exil, nous nous donnons entièrement à Dieu. C’est tout à fait faisable dans la vie quotidienne ; et ce n’est que bonheur ! Bonheur de l’amour. L’Amour inconditionnel qu’Il a pour nous a été jusqu’à donner sa vie pour nous sauver TOUS. C’est un acte « amoureux ». Il attend de nous ce même acte d’amour. Ce n’est pas bon ni correct de rejeter Marie, et en cela l'"Eglise" et de donner à Marie une place de subalterne. Elle a été la première à aimer d’un amour aussi totalement parfait Jésus. Il a son sang et elle a le sien ! Lorsque nous communion à l’Eglise des mains du prêtre qui a consacré l’hostie, Marie EST présente dans l’hostie. Y pensons-nous ? Elle est très chère aux yeux et dans le cœur de Jésus, de Dieu et de l’Esprit Saint. Ainsi est-elle devenue Notre Maman, et Reine de l’Eglise (NOTRE Reine). Conclusion pratique ; Prétendre aimer et respecter Jésus sans aimer, respecter l’Eglise (nous-même) et reléguer Marie qui en est la Reine et Mère, dans un coin, est donc une hérésie totale voire blasphématoire. Ceux qui veulent vivre avec ce genre de mentalité, n’ont qu’à le faire si cela leur chante, mais qu’ils ne se prétendent pas chrétiens, ni enfants de Dieu ni frères et sœurs de Jésus. Que sont-ils alors vraiment ? Où iront-ils après cette vie, d'après vous? N'oublions jamais la Miséricorde de Dieu qui fait partie totale de son don total d’amour, pour qui veut s'amender. Il n'est jamais trop tard.

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