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Le Pape François déclare aux dirigeants de l’Onu que les enfants à naître sont « nos frères et sœurs »

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Le Pape déclare aux dirigeants de l’Onu que les enfants à naître sont « nos frères et sœurs »

source : c-fam.org

Les enfants à naître sont « nos frères et sœurs », a déclaré le Pape à Navi Pillay et à ses collègues rassemblés à Rome à l’occasion de leur réunion de coordination. Le bureau de Mme Pillay s’occupe de faciliter le travail des comités de l’Onu, ceux-là mêmes qui ont récemment déclaré au  l’avortement qu’il devait changer son enseignement sur l’avortement.NEW YORK, 15 mai (C-FAM) Une des personnalités de l’Onu les plus en vue, Navi Pillay, est a baissé la tête, trahissant des signes d’impatience, lorsque le Pape François a délivré un message pro vie sans ambiguïté au secrétaire général de l’Onu Ban Ki-moon et aux autres dirigeants de l’Onu 

« Aujourd’hui, de manière très concrète, les gens ont de plus en plus conscience que la dignité des nos frères et sœurs, dont la vie est sacrée et inviolable de la conception à la mort naturelle, et que cela devrait nous amener à partager dans une pleine liberté les biens que la Providence divine a placé entre nos mains », a déclaré le Pape.

Son message arrive à un moment critique, alors que les Nations Unies sont en train de débattre du cadre normatif qui permettra de remplacer les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) en 2015, sensés contribuer à l’éradication de la pauvreté, à l’amélioration de la santé, et au développement économique. L’Assemblée générale de l’Onu est pleine discussion, pour mobiliser un consensus sur les futurs Objectifs du développement durable.

Le Pape a applaudi les efforts accomplis par l’Onu jusqu’aujourd’hui, mais a attiré à leur attention ceux qui sont exclus des bénéfices du progrès social et économique, en particulier les enfants à naître.

Il a dénoncé l’injustice de la « culture de mort », et la « culture du jetable » de notre époque. L’avortement fait partie de cette culture, a ajouté le Pontife, aux côtés de « l’économie d’exclusion ». Il a insisté sur le fait que les fonctionnaires internationaux devraient combattre ces injustices dans un mouvement de « mobilisation éthique mondiale ».

Un progrès équitable n’est possible que par une « solidarité accompagnée d’un esprit de gratuité généreux et désintéressé à tous les niveaux », a-t-il ajouté.

Le Pape a également demandé aux hauts fonctionnaires de « fournir une protection appropriée à la famille », un « élément essentiel du développement durable humain et social ». 

L’intervention du Pape en faveur de l’enfant à naître et de la famille rappelle celle de Jean Paul II  avant la conférence ambitieuse sur la population et le développement de 1994, alors que le gouvernement Clinton et les hauts fonctionnaires onusiens de l’époque, qui cherchaient à faire reconnaître l’existence d’un droit de l’homme à l’avortement, s’étaient faits coincer par le prédécesseur de François.

Les négociations de l’agenda post 2015 sont le nouveau champ de bataille, sur lequel s’annonce un conflit similaire. 

Le message du Pape François vise à éviter que l’Onu donne son aval à l’avortement, même indirectement, sous prétexte d’assurer l’accès à la santé maternelle ou la santé sexuelle et reproductive.

Les Etats donateurs qui soutiennent le droit à l’avortement et les hauts fonctionnaires qui en sont responsables considèrent l’avortement comme une composante indispensable de la santé maternelle, sexuelle et reproductive. Les organisations qui fournissent l’avortement exploitent les ambiguïtés du langage utilisé dans les politiques onusiennes qui tournent autour de l’avortement afin d’obtenir des financements. 

Les Objectifs du Millénaire pour le développement ont réussi à canaliser des ressources pour lutter contre des problèmes  spécifiques. Cependant, de nombreuses incertitudes et difficultés demeurent pour la mise en œuvre des nouveaux objectifs.

L’agenda a été gonflé et il y a actuellement une douzaine de buts largement définis, d’objectifs et d’indicateurs. Mais il n’existe à ce jour aucun consensus sur les détails.

Les critiques craignent que l’agenda post-2015 soit détourné, au détriment de l’aide au pays pauvres et touchés par les maladies, et qu’ils deviennent des objectifs impossibles à atteindre s’étendant à un spectre large de problèmes environnementaux et sociaux si chers au pays riches. 

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