Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Reconnaissance ecclésiastique des relations homosexuelles: "Mgr Bonny dépasse une limite"

IMPRIMER

Selon un communiqué de l’agence Belga, lu ce jour sur le site de « La Libre » : 

« L'évêque d'Anvers Johan Bonny a franchi une limite en proposant la reconnaissance ecclésiastique des relations bi- et homosexuelles, a fait savoir mardi la section anversoise de l'Union des étudiants catholiques flamands. Le président de l'organisation étudiante n'est autre que Wouter Jambon, le fils du vice-Premier ministre Jan Jambon. Johan Bonny a plaidé le week-end dernier pour une reconnaissance par l'Eglise des relations holebi. "Nous devons chercher au sein de l'Eglise une reconnaissance formelle de la relation qui est également présente chez de nombreux couples bi- et homosexuels. Tout comme il existe dans la société une diversité de cadres juridiques pour les couples, il devrait également y avoir une diversité de formes de reconnaissance au sein de l'Eglise", a-t-il déclaré dans l'édition du Morgen parue samedi.

L'Union des étudiants catholiques flamands d'Anvers estime qu'avec ses propos, l'évêque dépasse une limite "de dogmatique et de morale". "De cette manière, il laisse d'abord entendre que les homosexuels n'auraient ainsi pas leur place au sein de l'Eglise catholique. C'est manifestement incorrect. Chaque personne est appelée par Dieu à devenir membre de l'Eglise catholique."

Le sacrement du mariage doit demeurer l'union d'un homme et d'une femme, selon les étudiants catholiques. "Dieu désire que la sexualité se passe dans le cadre du mariage. De cette manière, l'objectif de la sexualité, la reproduction de l'homme, est la fondation d'une famille", selon eux.

"Il semble vouloir considérer les relations sexuelles se produisant en dehors du mariage comme n'étant pas des péchés", poursuit l'association étudiante. "Cela a pour conséquence que tout le monde, homosexuels et personnes mariées, pourrait entretenir des relations sexuelles en dehors du mariage sans que cela soit considéré comme un péché par l'Eglise."

Cette prise de position des étudiants catholiques a suscité de vives réactions. Les Jeunes socialistes anversois ont ainsi dénoncé une "vision carrément angoissante" de l'homosexualité au sein de l'Eglise, ajoutant ignorer jusque là que le H de KVHV (Katholiek Vlaams Hoogstudentenverbod) signifiat "homophobie". Ils ont par ailleurs déposé une plainte auprès du Centre pour l'égalité des chances. »

Et in cauda Belgae venenum :

«  Wouter Jambon et son association ont déjà fait la une de l'actualité l'été dernier, lorsqu'ils ont accueilli avec enthousiasme l'augmentation des droits d'inscription dans l'enseignement supérieur. "L'enseignement supérieur n'est pas destiné à tout le monde. Une certaine forme d'élite est une bonne chose", avaient-ils alors estimé. »

 Quel rapport avec les Holebi ?

JPSC

Ref. Reconnaissance ecclésiastique des relations homosexuelles: "Mgr Bonny dépasse une limite"

 

Commentaires

  • Le dilemme est simple, c'est un peu comme dans l'enseignement. Puisque le niveau baisse, faut-il abaisser aussi les exigences pour réussir les examens ?

    Puisque le monde se sécularise et se re-paganise, l'Eglise doit-elle adapter sa doctrine à la faiblesse ambiante (au nom de la miséricorde) ou bien doit-elle maintenir un certain niveau d'exigence (au risque de paraître inhumaine) ?

    "C'est à cause de la dureté de vos coeurs que Moïse vous a permis de répudier vos femmes ; mais au commencement, il n'en était pas ainsi" (Mt 19, 8).
    Ainsi donc, même le peuple de l'Alliance a entraîné Moïse dans un abaissement des exigences initiales de Dieu...

    Alors faut-il suivre l'exemple de Moïse (que Jésus ne critique pas mais déplore), ou, comme Jésus semble nous y inviter, nous peuple de la nouvelle Alliance, maintenir la barre au niveau élevé où le Christ l'a placée...?

  • Jésus nous a dit qu'Il n'était pas venu "pour abolir", pour supprimer la loi de Moïse, mais pour l'accomplir, donc pour la mener à sa perfection.
    Le Christ va à l'extrême dans son exigence. Il nous demande tout, pas seulement quelques petits efforts superficiels, mais d'aller jusqu'au bout de l'exigence qu'Il communique à notre cœur.
    Ce que nous proposent les Bonny et autres Kasper n’est pas la « révolution » qui, selon l’expression du pape régnant, doit changer le cœur humain, mais tout simplement une régression, une « involution » mondaine.
    Il n’est pas besoin d’invoquer la bulle de Paul IV, qui circule ces jours-ci dans la blogosphère, pour en appeler à une saine réaction de la hiérarchie ecclésiastique jusqu’à son plus haut niveau, pour dissiper les équivoques et le trouble qui s’installent dans le peuple fidèle.
    C’est plus important que de passer des « savons », d’ailleurs en partie immérités, aux membres indistincts de la curie romaine.
    La miséricorde est une chose, appeler le mal bien, c’est autre chose : le péché contre l’Esprit dont Jésus lui-même a dit sévèrement qu’il était une faute sans remède (Matthieu 12.31 et 32)

  • Vous aimez donc Paul IV ?


    Pape Paul IV (extrait d’un article pris via Google)

    Gian Pietro Carafa (28 juin 1476, Sant'Angelo a Scala, en Campanie – 18 août 1559, Rome) était un religieux italien du XVIe siècle, qui devint le 223e pape de l'Église catholique. Il fut d'abord évêque de Chieti (1504), puis archevêque de Brindisi (1518), puis archevêque de Naples et cardinal (1536), avant de devenir pape le 23 mai 1555 sous le nom de Paul IV (en latin Paulus IV, en italien Paolo IV). Il fut un des fondateurs de l'ordre des Théatins. En 1542, lors de la création pontificale de la Sacrée Congrégation de l'inquisition romaine et universelle, il fut nommé contrôleur général de l'Inquisition. Pendant son pontificat, il pratiqua un népotisme jugé outrancier même pour l'époque.

    Dans sa bulle Cum nimis absurdum du 12 juillet 1555, il institua pour les Juifs l'obligation de vivre dans des ghettos. Entre avril et juin 1556, à Ancône, cinquante-et-un Juifs marranes qui s'étaient enfuis du Portugal furent arrêtés et traduits devant l'Inquisition, et vingt-quatre furent brûlés vifs au mois de juin. Ce fut la seule fois dans l'histoire italienne que cela se produisit. Il imposa aux synagogues le paiement d'une taxe de dix ducats annuellement pour l'instruction des juifs qui voudraient se convertir au catholicisme et créa des maisons hospitalières où l'on logeait et nourrissait les nouveaux convertis2.
    Il ne continua pas le Concile de Trente, qui avait été suspendu, puisqu'il regardait la rénovation de l'Église comme une tâche essentielle de la Curie pontificale et du Sacré-Collège.

    Un de ses derniers actes fut de mettre en vigueur en 1559, une censure des livres par l'interdiction des écritures suspectes dans l'Index Librorum Prohibitorum et il publia la bulle Cum ex apostolatus officio.

  • La bulle "Cum ex apostolatus officio" est particulièrement sévère pour les ecclésiastiques déviants. Extrait :

    § 6. De plus, si jamais un jour il apparaissait qu'un évêque, faisant même fonction d'archevêque, de patriarche ou de primat ; qu'un cardinal de l'Église Romaine, même légat ; qu'un SOUVERAIN PONTIFE LUI-MÊME, avant sa promotion et élévation au cardinalat ou au souverain pontificat, déviant de la foi catholique, est tombé en quelque hérésie, sa promotion ou élévation, même si elle a eu lieu dans la concorde et avec l'assentiment unanime de tous les cardinaux, est NULLE , SANS VALEUR, NON AVENUE. Son entrée en charge, consécration, gouvernement, administration, tout devra être tenu pour ILLÉGITIME.

    S'il s'agit du souverain Pontife, on ne pourra prétendre que son intronisation, adoration (agenouillement devant lui), l'obéissance à lui jurée, le cours d'une durée quelle qu'elle soit (de son règne), que tout cela a invalidé ou peut invalidé son pontificat ; celui-ci ne peut être tenu pour légitime JAMAIS ET EN AUCUN DE SES ACTES.

    De tels hommes, promus évêques, archevêques, patriarches, primats, cardinaux ou SOUVERAIN PONTIFE, ne peuvent être censés avoir reçu ou pouvoir recevoir AUCUN DROIT d'administration, ni dans le domaine spirituel, ni dans le domaine temporel. Tous leurs dits, faits, et gestes, leur administration et tous ses effets, tout est dénué de valeur et ne confère, par conséquent, aucune autorité, aucun droit à personne. Ces hommes ainsi promus seront donc, sans besoin d'aucune déclaration ultérieure, privés de toute dignité, place, honneur, titre, autorité, fonction et pouvoir, même si tous et chacun de ces hommes n'a dévié de la foi catholique, tombant dans le schisme ou l'hérésie, qu'après son élection, soit en suscitant soit en embrassant ces erreurs.

  • Bonjour,

    Vous avez vu juste. En tant que chrétiens catholiques, et fils et filles de l'Eglise Catholique, nous suivons le Christ et mettons la barre à son niveau et non pas à celui de Moïse. Jésus est venu accomplir la Loi ; pour quelle raison certains prêtres et évêques cherchent-ils à nous faire régresser jusqu'au temps de l'AT ?

  • La bulle de ce pape Paul IV n'a aucune valeur !

    Ce pape fut un des pires "Souverain Pontife" (le mot lui va si bien) que nous ayons eu au cours des siècles.

    Quand il mourut, le peuple de Rome organisa des réjouissances !

  • @ Delen

    D’où tirez-vous que j’aime Paul IV ?

    C’est en tout cas une figure emblématique de la contre-réforme catholique, à laquelle on doit peut-être que nous ne soyons pas devenus protestants au XVIe siècle, ce qui devrait en tout cas ravir Pauvre Job.

    Pour le reste, je vois en ce pape un grand restaurateur de la foi, même s’il n’a pas la sainteté de son successeur Pie V, auteur du missel du même nom.

  • Donc vous aimez l'action menée par ce pape !
    Pourquoi serions-nous devenus protestants ?
    Nous avions, aussi en ce temps-là, notre libre arbitre !

    Après la mort de Paul IV, les citoyens de Rome manifestèrent leur joie par des fêtes, ils libérèrent les prisonniers de l'Inquisition romaine et mirent le feu au palais de l'Inquisition. Des membres de l'administration communale de Rome, que l'autorité de Paul IV avait tenus en bride, encourageaient le peuple et se servaient de sa colère pour leurs desseins.

    Dix jours après sa mort, le duc de Paliano fit assassiner son épouse enceinte avec l'approbation de son frère, le cardinal Paolo Carafa, secrétaire d'État. Sous le nouveau pape Pie IV, ils passèrent en jugement. Le cardinal secrétaire d'État fut étranglé au château Saint-Ange et le duc fut décapité. Leurs complices périrent avec eux. La sentence fut cassée par le Pape suivant, saint Pie V, en 1567, comme injuste, et le principal accusateur fut exécuté pour avoir trompé Pie IV. Depuis, leur mémoire a été réhabilitée.

    NP : ah, quelle était belle la papauté en ce temps-là !

  • Delen

    D'où vous vient cette étrange manie de ne pas citer vous sources ? Vous n'êtes pas l'auteur de ces ddernières lignes.

  • @ Delen

    Si on n’avait pas l’impression de perdre son temps, on pourrait continuer à ce petit jeu : nous devons certainement à Philippe II d’Espagne et au duc d’Albe d’être demeurés catholiques en ce XVIe siècle violent et troublé par les guerres de religion. Paul IV n’était pas pire qu’eux et n'essayez pas de nous faire croire qu'il était un émule des Borgia. Sa tentative de réforme personnelle de l’Eglise fut excellente dans ses intentions et même dans plusieurs de ses réalisations. Je cite : « Des décrets énergiques rappelèrent les évêques à leurs devoirs d’état, mirent fin à toute aliénation des biens d’Eglise, réorganisèrent les grands services du Vatican pour y faire cesser toute simonie et voulurent montrer avec éclat que quelque chose avait changé dans l’Eglise. Tels cardinaux jugés mondains s’entendirent publiquement rappelés à l’ordre et cette vigilance s’exerça autant qu’elle le put dans tous les secteurs». Cela devrait vous faire penser à quelqu’un d’autre. Mais bref, je crois que nous n’avons pas les mêmes lectures. Je vous cite en tout cas mes sources, on ne peut plus classiques : Daniel-Rops, « La Réforme Catholique, une ère de renouveau », Fayard, 1955.

  • Que de commentaires haineux. Laissons les papes, cardinaux, évêques et curés où ils sont, comme ils sont. Qui suis-je moi pour les juger. Quelle poutre ai-je dans l’œil ?
    Le fond du problème est de savoir si l'on peut définir une sexualité normale, où ce qui revient au même une sexualité déviante, épanouie ou pathologique ? Ou en terme ecclésial est-il permis de parler de péché ou de faute ou de manquement ? Et est-il légitime si l'on parle de faute ou d'égarement de dire que tout fourvoyé doit être exclu de l'Église ?
    Est-il possible de maintenir un cadre théorique ou juridique, ou une perfection à atteindre et de garder de la tendresse pour le pécheur égaré ou aveuglé ?

  • Levi

    Personne n'a jamais dit que tout fourvoyé devait être exclu de l'Église. Le sacrément de pénitence permet justement de sortir de l'enfermement du péché.

    Mais si l'état peccamineux demeure, comment pourrait-il être absout ? A moins que cet état incompatible avec l'état de grâce soit caché au confesseur... et alors la confession n'a pas de sens.

    La loi naturelle fait partie de notre bagage spirituel.. Sans qu'il faille tomber dans les travers de l'égalitarisme à tout prix, des mêmes droits pour tous, alors que la nature est ce qu'elle est. Il n'est pas nécessaire de fournir plus de détails sur le plan technique.

  • Levi, j'ai estimé votre réponse.

    Si je devais ne garder qu'une seule expression de notre pape François, ce serait : " Qui suis-je pour juger ?"

  • Il était évident depuis le début que la question de la communion des divorcés remariés n'était qu'un cheval de Troie, un angle d'attaque particulier pour aborder, introduire, d'autres sujets « sexuels » comme l'homosexualité, le célibat des prêtres, les relations extra-conjugales, ...

  • Sauf erreur, Luther était un moine défroqué qui épousa (car en ce temps bénis on se mariait encore) une nonnette défroquée, avec qui il eut plusieurs enfants. L'opposition luthérienne à l'Église catholique la plus souvent mise en avant (car la plus acceptable) est celle de simonie, la « vente » d'indulgences. Mais Luther s'opposa (sauf erreur) avec virulence aux vœux monastiques qu'il jugeait illégitimes : pauvreté, chasteté et obéissance. Son opposition à une vision « catholique » de la sexualité est indiscutable.
    Le protestantisme est père du capitalisme, de la contraception, de l'individualisme libertaire.

  • A l’évidence, en tant que biologiste, je ne puis échapper au fait que la sexualité c'est la reproduction. Mais la bible nous dit que nous ne sommes pas des animaux comme les autres. L'homme (et lui seul) est fait à l'image et à la ressemblance de Dieu. Dans les narines de l'homme seul il souffla son esprit, qui est esprit d'amour. C'est pourquoi l'homme et la femme formeront une seule chair et ensemble et l'un par l'autre se sanctifieront. Si la mission de l'homme est d'être fécond, se multiplier, remplir la terre et l'assujettir, il est appelé à le faire certes en union de couple, mais aussi (et surtout) en union avec son créateur. 

  • Ce qui semble contesté par certains (entre autre par l'évêque d'Anvers) est la possibilité d'une certaine chasteté, d'un certain contrôle de soi, de ses désirs (ou de sa libido) face à un déchaînement tous azimut de la sexualité. Ce qui semble mis en avant, sans jamais le dire, c'est que la sexualité c'est d'abord et principalement le plaisir. C'est une vision hédoniste de la sexualité, quelque peu anarchique libertaire, qui hésite à s'engager dans une relation unique irréversible, et s'accompagne parfois et d'hétérophobie et de pédophobie. Il arrive alors parfois que l'hétérophobie se transforme en homophilie, et la pédophobie en pédophilie.

  • Si un homme marié, un père de famille, engagé dans les œuvres pieuses, entretien une liaison régulière avec une (ou plusieurs) maîtresses (donc adultère) se présente à la sainte communion, le célébrant va-t-il lui demander s'il s'est préalablement confessé, repenti et engagé à changer de vie avant de lui donner le corps du Christ ?  Si un avorteur ou un euthanasieur régulier se présente à la communion, celle-ci lui sera-t-elle refusée ? Un père dominicain avec qui je discutais me disait qu'il n'est pas permis de refuser la communion à celui qui se présente et la demande. (qu'en est-il?). En pratique, il n'est jamais posé de question. Le croyant est sensé prendre ses responsabilités et savoir que s'il communie en état de péché « mortel » il est sacrilège. Mais c'est à lui d'assumer les conséquences de ses actes.
    Faut-il agir autrement vis à vis des divorcés « remariés », les infantiliser et prendre la décision à leur place ? 

  • @ Sigismond
    L'engendrement est certes une composante essentielle et non évacuable de la sexualité. L'union des cœurs et des esprits, qui permet le cheminement de chacun des partenaires et l'épanouissement réciproque l'un par l'autre est un second aspect qu'il serait « inhumain » (non humain) de vouloir ignorer. Mais pourquoi vouloir minimiser le plaisir ? Vous viendrait-il à l'esprit de manger le met délicieux que vous préférez en vous pinçant le nez et en avalant sans mâcher ? Ou simplement de ne pas le prendre parce que c'est bon ?

  • En dépit de la pensée unique totalitaire liberticide, qu'il me soit permis de penser, de dire, d'écrire que pour moi le sexe c'est la reproduction, et que celle-ci est toujours le résultat de la rencontre d'un homme et d'une femme, fut-ce en éprouvette.
    La pensée unique liberticide repose sur un postulat qu'il est interdit de remettre en doute, même à la marge : « il est impossible de vivre sans sexe » ; « celui qui ne baise pas est un malade ».
    C'est évidemment un déni flagrant de la réalité. Même sans considérer les moines et moniales chrétiens, ni même les moines et moniales bouddhistes, Il y a autour de nous combien de personnes heureuses vivant bien leur célibat sans sexe.
    Mais il n'est vraiment pas facile d'échapper à la société de consommation, qui poursuit chacun jusque dans la marchandisation de la sexualité. Tout, absolument tout doit être l'objet d'un profit possible pour avoir le droit d'exister dans la pensée unique. Gare à celui qui ose remettre en question les dogmes matérialistes de consommation ; Il doit être éliminé (moyennant finance, bien entendu).

  • La sexualité est vraiment bonne si elle vise à ce pourquoi elle est faite, la survie de l'espèce par la procréation, par la mise au monde de nouvelles vies. Et cette sexualité ne peut évidemment avoir lieu qu'entre un homme et une femme en âge de procréer. Et cette procréation doit avoir lieu dans le cadre d'une famille stable, engagée par mariage à assurer la protection et l'éducation de ces nouvelles vies. Ce qui demande de longues années dans l'espèce humaine.
    .
    Mais les francs maçons ont déclaré la guerre à la procréation, selon les exigences de leur prophète de malheur, Malthus. Et comme ils sont au pouvoir partout, ils votent des lois qui forcent cette dénatalité : le préservatif, la pilule, l'avortement, le sexe uniquement pour le sexe, le mépris de la maternité. Ils financent l'endoctrinement à tout cela des enfants à l'école ou des adultes par les médias. Nulle part n'est vantée la famille ni promue la maternité. On agite partout le spectre de la surpopulation.
    .
    Les francs maçons consacrent des milliards à cette politique malthusienne, par le biais de leur sinistre planning familial, la planification de la dénatalité humaine. Et ils forcent par chantage financier les pays les plus pauvres à l'appliquer.
    .
    En réalité, ils ont décider que leurs ressources humaines doivent diminuer, dans la même proportion que leurs ressources mécaniques, robotiques et informatiques augmentent. La caste maçonnique a de moins en moins besoin du peuple pour produire, ils ont de plus en plus de machines, robots et ordinateurs. Ils sont les dieux d'un monde artificiel où ils ont ordonné à leurs machines, robots et ordinateurs de croître et multiplier.
    .
    'Heureusement' pour le peuple, s'ils ont moins besoin de producteurs humains, ils ont toujours autant besoin de consommateurs pour s'enrichir. Ils cherchent donc encore le point d'équilibre où la dénatalité sera suffisante, et donc pas trop importante pour faire chuter la consommation des produits fabriqués par machines, robots et ordinateurs.

  • Le protestantisme est l'une des principales familles du christianisme avec le catholicisme romain et l'orthodoxie. Entendu largement, le protestantisme est l'ensemble des groupements "issus, directement ou non, de la Réforme et qui rejettent l'autorité du pape" du moins quand il évoque la "doctrine" ...

    Tiens, tiens !
    Ne rencontre-t-on pas sur ce site bien des « correspondants » qui rejettent les propos de notre pape François ?

    Ah oui, « ils » aiment un pape quand il exprime des propos identiques à ceux qu’ils propagent !

  • @ Delen

    On pourrait vous retourner l’argument.

    Tous les papes ne se valent pas. Vous-même, à tort ou à raison, avez dit le mal que vous pensiez de Paul IV Carafa et on peut imaginer que saint Pie V n’est pas non plus votre tasse de thé. C’est votre droit, mais ne le contestez pas aux autres lorsque cela vous arrange : les papes ne sont pas des dieux, que je sache.
    Toutefois, en chacun d’eux, fût-ce Alexandre VI Borgia, un catholique respecte toujours le mandataire du Christ, même s’il lui arrive de discuter tel ou tel aspect de leur gestion. Et cette liberté de parole n’a rien à voir avec la contestation du mandat que le pape tient du Seigneur, qui est le fait des protestants. Il ne faut pas tout confondre.

  • @ tchantchès … Notre Pape est le symbole visible de l'unité des catholiques, en Jésus et voulue par Jésus. Si notre Pape n'est qu'un homme, il est avant tout ce symbole visible.
    .
    Les protestants sont au contraire un symbole de division. Ils ne se réfèrent pas à Dieu, qui est unique, mais à leur dieu Raison. Un protestant ne fait pas la volonté de Dieu, mais celle de son dieu Raison. Or, ce dieu est le dieu (ou le diable) de toutes les divisions et conflits sur Terre. Car il n'y a pas un dieu Raison, il y en a sept milliards, qui prétendent tous être le seul vrai.

Les commentaires sont fermés.