Cela n’a pas traîné, il fallait s’y attendre : moins d’un mois après l’offre de démission envoyée au pape François par Monseigneur Léonard, celle-ci est acceptée.
Le Service de Presse et d'Information de la Conférence épiscopale (SIPI) communique :
« Le mercredi 6 mai 2015, Mgr André-Joseph Léonard a atteint 75 ans. Comme le prescrit le Droit Canon, il a présenté au Pape François, sa démission comme Archevêque de Malines-Bruxelles et comme Président de la Conférence épiscopale.
Le Pape a accepté la démission et a demandé à Mgr Léonard de rester en fonction jusqu'à la nomination de son successeur.
La procédure en vue de la nomination de ce dernier peut donc débuter. »
L’agence Belga, qui va aussi vite en besogne, annonce déjà son pronostic que « La Libre publie sous ce titre : « Les évêques d'Anvers et de Bruges pressentis pour succéder à Mgr Léonard
« La procédure de nomination du nouvel archevêque de Malines-Bruxelles peut désormais être enclenchée. Le nonce apostolique de Belgique va dresser une liste de trois noms de prêtres les plus aptes à l'épiscopat, "la terna", qui sera envoyée au pape François, à qui appartient la décision. Aucune date limite n'est prévue pour cette nomination. Selon les observateurs, deux personnalités font figure de favoris, Mgr Johan Bonny, évêque d'Anvers et Mgr Jozef De Kesel (photo ci-dessus), évêque de Bruges. Le nom de Mgr Johan Bonny, évêque d'Anvers est régulièrement cité dans les médias. Né le 10 juillet 1955, à Gistel, il a été nommé évêque de la Métropole en 2008 par le pape Benoît XVI, après une longue expérience à la curie romaine. Johan Bonny y était notamment recteur du collège papal belge de Rome et était membre, de 1997 à 2008, du conseil papal pour l'unité des chrétiens.
En septembre 2014, Mgr Bonny s'était notamment fait remarquer en estimant, dans une lettre adressée au Vatican, peu avant le synode sur la famille, que l'Eglise catholique devait quitter son attitude "défensive" envers l'accueil des homosexuels. Il avait ensuite plaidé, dans le quotidien flamand De Morgen, pour une reconnaissance ecclésiastique des relations bi- et homosexuelles. Favori dans les médias, certains observateurs soupçonnent toutefois le pape de vouloir le rappeler à Rome.