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  • Istambul : l’auteur de l’attentat est présenté comme « un soldat héroïque » qui a frappé un lieu où « les chrétiens célébraient leur fête païenne »

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    Une dépêche de l'Agence Fides :

    ASIE/TURQUIE - Commentaires féroces sur les réseaux sociaux après le massacre d’Istanbul

    Istanbul (Agence Fides) – Alors qu’à Istanbul et dans toute la Turquie se poursuivent sans relâche les recherches relatives à l’auteur du massacre du Nouvel An, et que des rumeurs contrastées courent concernant son identité, dans le cadre des réactions à l’attentat circulant dans les moyens de communication et sur les réseaux sociaux sont étalées les tensions et contradictions qui agitent profondément la société turque et qui ne sont pas enregistrées par les grands moyens de communication internationaux. « Le débat interne – indique à l’Agence Fides un analyste turc de questions géopolitiques, qui demande à conserver l’anonymat – dégénère actuellement sur la question de la compatibilité des fêtes du Nouvel An et les préceptes moraux de l’islam. Vendredi dernier, la Direction des Affaires religieuses elle-même (une institution liée au Bureau du Premier Ministre NDR) avait publié un message exprimant sa désapprobation à propos des célébrations prévues pour le nouvel an et l’arrivée de 2017. Après l’attentat, cette même Direction a condamné le terrorisme et déclaré que la nature maléfique de l’assassinat ne change pas « du fait que les victimes se trouvent dans une discothèque ou dans un lieu de culte ». Entre temps, sur les réseaux sociaux, s’écoulent des fleuves de messages décrivant les victimes comme ayant mérité leur sort.

    Au milieu de tant de contradictions, s’infiltrent et s’enracinent également des théories du complot de différents style : certains se livrent à des commentaires féroces en partant des suppositions selon lesquelles le propriétaire de l’édifice du Reina serait juif et les gérants de la discothèque appartiendraient à la communauté alévita.

    L’auteur du massacre, qui selon certains moyens de communication turcs et kurdes serait un jeune djihadiste de 28 ans de nationalité kirghize, s’est révélé être un tueur entraîné au cours de l’attaque. La police a trouvé sur les lieux 180 douilles, signe que le tueur a utilisé six chargeurs de son arme dans le noir, faisant preuve de sang froid parmi les cris et les gémissements de ses victimes, achevant les blessés qui tombaient à terre.

    Le choix de la cible a semblé immédiatement calibré pour rendre clair les destinataires du message, à savoir la discothèque la plus connue et la plus chère de la partie européenne d’Istanbul, fréquentée par des étrangers, en grande partie arabes, sise à quelques pas de la place Ortaköy, où se tenait la plus imposante fête de nouvel An, caractérisée par une forte concentration de forces de police. Des patrouilles navales des forces de sécurité étaient également présentes, lesquelles ont secouru ceux qui s’étaient jeté dans les eaux gelées du Bosphore pour échapper au carnage. Dans cette discothèque, des clients aisés étaient habitués à se rendre pour afficher leurs Jaguar et autres Ferrari. Voici plusieurs années, l’entrée avait lieu en passant sous un portique détecteur de métaux. Au cours de la nuit du massacre, était présent un seul garde, qui a été le premier à être tué par le terroriste. Dans le cadre de la revendication circulant sur la toile et attribuée au prétendu « Etat islamique », l’auteur de l’attentat est présenté comme « un soldat héroïque » qui a frappé un lieu où « les chrétiens célébraient leur fête païenne ».

    Par rapport aux analyses souvent stéréotypées circulant concernant le contexte régional et géopolitique dans lequel s’est vérifié le carnage, le Père Claudio Monge, Supérieur de la communauté dominicaine d’Istanbul, où il dirige également le Centre pour le dialogue interreligieux et culturel, attire l’attention sur « les nombreuses politiques insensées de responsables hypocrites qui continuent à profiter de la violence et de l’affrontement entre cultures et fois, en feignant de combattre pour la paix et la sécurité des pays et des communautés qui leur sont confiés ». Le Père Monge cite également une phrase du Message du Pape François pour la Journée mondiale de la Paix : « Nous devons… nous mouvoir dans les espaces du possible, en négociant des chemins de paix, même là où de tels chemins semblent tortueux et même impraticables. (…) La non violence pourra prendre une signification plus ample et nouvelle : non seulement une aspiration, un élan, un rejet moral de la violence, des barrières, des pulsions destructrices mais également une méthode politique réaliste, ouverte à l’espérance ». (GV) (Agence Fides 03/01/2017)

  • Dès ce premier samedi de janvier, accomplir les actes de dévotion requis pour entrer dans le centenaire des apparitions de Fatima

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    Lettre de Liaison n°42 du 7 janvier 2017 de Cap Fatima 2017 :

    Samedi prochain : 1er samedi du mois de janvier 

    Chers amis,

    Nous voici désormais dans l’année du centenaire des apparitions de Notre-Dame à Fatima. Depuis une vingtaine de mois, nous nous y sommes préparés afin de fêter ce centenaire le plus dignement et le plus solennellement possible. La quarantaine de lettres de liaison publiées depuis le lancement du projet a permis d’aborder les points essentiels du message délivré par Notre-Dame. Certes, tout n’a pas été dit, tant ce message est riche. Mais les points essentiels ont tout de même été expliqués. Fort de ce bagage, il nous faut désormais entrer dans ce centenaire décidé à vouer un amour toujours plus grand à Notre-Dame, avec la ferme intention de répondre à son appel en nous efforçant de suivre toujours mieux les demandes qu’elle fit à Fatima, en particulier par une fervente pratique de la dévotion à son Cœur Immaculé, et d’être d’ardents apôtres de cette dévotion.

    La consécration au Cœur Immaculé de Marie et le port du scapulaire de Notre-Dame du Mont Carmel

    Pour cela, consacrons-nous (si ce n’est pas encore fait) à son Cœur Immaculé. La prochaine consécration organisée est le 11 février.  La préparation commencera le 11 janvier : il est donc encore temps pour prendre connaissance du dossier de préparation qui explique pourquoi se consacrer et pour s’inscrire. Portons le saint habit que la Sainte Vierge nous a confié : le scapulaire de Notre-Dame du Mont-Carmel (voir le rituel d’imposition).

    Ces deux actions ne demandent que de petits efforts. Certes c’est un engagement, et comme tel, il nous contraint ensuite à agir comme promis. Mais l’acte d’engagement lui-même, mis à part peut-être la préparation qu’il réclame, n’est pas compliqué. Prenons tous la résolution, en 2017, de nous consacrer (ou de renouveler notre consécration) au Cœur Immaculé de Marie et de porter le scapulaire, par amour pour Notre-Dame. De la sorte, nous montrerons à notre Mère du Ciel notre volonté de nous mettre à son service et de faire tout ce qu’elle demande par amour pour elle.

    La récitation quotidienne du chapelet et les sacrifices offerts pour la conversion des pécheurs

    Ensuite, chaque jour de cette grande année, utilisons les armes que Notre-Dame nous a données (le chapelet quotidien et les sacrifices pour la conversion des pécheurs) pour combattre le péché et toutes ses funestes conséquences. Si nous avons encore du mal réciter un chapelet entier, n’omettrons jamais d’en réciter au moins une dizaine chaque jour. Avec la persévérance dans cette petite action, Notre-Dame nous donnera petit à petit la grâce de le réciter en entier tous les jours.

    Offrons les sacrifices et contrariétés de chaque jour pour la conversion des pécheurs. Si nous n’arrivons pas à y penser dans la journée, dans notre prière du matin offrons ceux de la journée à venir, ou bien dans notre prière du soir offrons ceux de la journée écoulée. Pour cela, aidons-nous des prières enseignées par l’Ange et Notre-Dame.

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  • Pakistan : les chrétiens du Sindh dépossédés de leurs terres et de leurs maisons

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    De Radio Vatican :

    Les chrétiens du Sindh dépossédés de leurs terres et de leurs maisons

    (RV) Des groupes mafieux de mèche avec la police de Sukkur, dans le district de Hyderabad, dans la province du Sindh, dans le sud du Pakistan, ont planifié une attaque contre les habitants chrétiens de Sukkur, cherchant à les chasser de leurs maisons ou de leurs terres.

    Selon l’agence Fides, les chrétiens pakistanais sont victimes d’un phénomène diffus : le land-grabbing, ou l’appropriation indue de terrains de la part de quelques puissants latifundistes bénéficiant d’appuis politiques. Ces grands propriétaires séquestrent de manière arbitraire les terres de paysans pauvres et vulnérables, en particulier dans le Sindh où les terres sont revendues à prix d’or.

    Concrètement, des hommes à la solde de ces propriétaires, se présentent au domicile des chrétiens avec de faux documents de propriété qu’il est facile d’acheter au Pakistan et exigent le départ des occupants. Des agents de police ont ainsi demandé le 21 décembre dernier les titres de propriété à des familles chrétiennes, qui, en l’absence de ces documents, auraient dû quitter leurs terres.

    Selon Munawar Gill, un chrétien habitant dans cette région, ex-employé du diocèse anglican de Hyderabad, a expliqué que le 31 décembre, une vingtaine d’hommes, dont certains endossant des uniformes de police, ont frappé à la porte des chrétiens. Ceux qui ont ouvert ont été bousculés et intimidés. Une vingtaine de personnes ont été blessées, dont certaines gravement selon le témoin. (avec agence)

  • Bruxelles (Stockel) : GRANDE CONFÉRENCE de Mgr Gollnisch le jeudi 12 janvier

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