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Mgr Delville en lunch débat le mardi 17 janvier 2017 à l’Ulg
« Avec pour thème Le christianisme médiéval, creuset de l’Europe, Mgr Jean-Pierre Delville, évêque de Liège, animera le mardi 17 janvier prochain la première rencontre du cycle de lunchs débats de l’année 2017 organisé à l’Université de Liège par le Groupe de réflexion sur l’éthique sociale et le Cercle inter-facultaire de l’Union des étudiants catholiques de Liège, avec le concours du Forum de conférences Calpurnia.
Le cycle de cette année est intitulé « L’Europe, ses fondements, aujourd’hui et demain ». Quatre rencontres seront proposées pour réfléchir sur des enjeux majeurs de la crise actuelle de l’Europe. Parmi les prochains conférenciers figureront notamment Hamza Fassi-Fihri, député à la Région de Bruxelles-Capitale, et Pierre Defraigne, directeur exécutif du Centre Madariaga-Collège de l’Europe.
Programme : apéritif à 18h ; exposé suivi du lunch débat de 18h15 à 20h30. La rencontre se tient à la Salle des professeurs, dans le bâtiment du Rectorat de l’Université de Liège, place du XX août, 7, 1er étage » (La Libre Belgique , 27 XII 2016).
Participation aux frais : 15 € (à régler sur place) – 5 € pour les étudiants
Inscription nécessaire au plus tard trois jours ouvrables à l’avance (12 janvier 2017)
soit par téléphone : 04 344 10 89
soit par email : info@ethiquesociale.org
Plus de renseignements et s’inscrire en ligne, cliquez ci-dessous:
http://www.ethiquesociale.org/
JPSC
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URGENT : votre inscription à l'Université de la Vie 2017
Consulter un blog, c'est bien; agir, c'est mieux; se former, c'est indispensable !
Venez vous former - participez à l'Université de la Vie
Bruxelles, Liège et Mons !
" Comment agir pour une politique au service de la vie ? "
Serez-vous acteurs ou suiveurs ?
Voulez-vous prendre le temps de vous former
pour agir de façon ajustée ?Ces quatre soirées permettront à chacun de réfléchir et de prendre position personnellement face aux défis humanitaires, politiques et culturels à relever.
Avec les permanents d’Alliance VITA :
François-Xavier Pérès, président | Tugdual Derville, délégué général |
Caroline Roux, déléguée générale adjointe | Henri de Soos, secrétaire général | Blanche Streb, directrice des études.
Nous aurons le plaisir d’accueillir des experts, des philosophes et des grands témoins qui agissent aussi concrètement, là où ils sont, pour une société plus juste, pour une biopolitique à visage humain :
Tanguy Châtel, sociologue | Thibaud Collin, philosophe | Mathieu Detchessahar, professeur à l'Institut d'économie et de management de l'université de Nantes | Guillaume Drago, professeur de droit public à l'Université Panthéon Assas | Gilles Hériard-Dubreuil, consultant en gestion des crises environnementales et en gouvernance de la transition écologique | Bernadette Lemoine, psychologue | Sophie Lutz, philosophe | Xavier Mirabel, cancérologue et conseiller médical d'Alliance VITA | Aude Mirkovic, juriste | Delphine Ollive, gynécologue-obstétricienne | Martin Steffens, philosophe.
Dès la Rentrée, le lundi 9 Janvier à 20h15,Vivez une expérience unique avec l'Université de la Vie !
3 villes en Belgique et 90 villes en France:
Bruxelles, Liège et Mons !
les lundis 9, 16, 23 et 30 janvier 2017.
Ne tardez pas à réserver votre place ...
Pour MONS : CLIQUEZ ICI
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Euthanasie : peut-on encore poser des questions ?
Lu sur Euthanasie Stop :
Pouvons-nous encore poser des questions ?
85 personnalités proches des malades psychiatriques
Soignants
La Belgique joue un rôle de pionnier en matière d'euthanasie, mais cela ne veut pas dire pour autant que tout fonctionne parfaitement, estime un collectif d'éthiciens et de médecins.
La Commission fédérale de Contrôle et d'Évaluation de l'Euthanasie (CFCEE) a récemment publié son rapport bisannuel. Nous nous permettons d'en faire quelque peu la critique
Quiconque critique certains aspects relatifs à la pratique de l'euthanasie ces dernières années, se voit généralement taxé d'être, fondamentalement, opposé à l'euthanasie. De notre côté, nous n'avons aucune objection de principe contre l'euthanasie, mais nous estimons qu'en Belgique, il est devenu « tabou » de nommer les problèmes liés à cette pratique. Cette évolution nous préoccupe. Nous n'exposerons ici que trois problèmes, l'objectif étant de provoquer un débat constructif avec tous ceux et toutes celles qui y sont ouverts.
Les chiffres
Les rapports de la CFCEE ne font que refléter la pratique officiellement déclarée en matière d'euthanasie. Selon la Commission, 1,8 % de tous les décès survenus en Belgique sur la période 2014-2015 sont dus à l'euthanasie.
Or, selon le groupe de recherche 'Zorg Rond het Levenseinde' (ZRL), un partenariat entre la VUB et l'UGent, l'euthanasie représentait déjà, en 2013, 4,6 % de tous les décès survenus uniquement en Flandre. Le taux moins élevé en Belgique francophone a certes pour effet d'abaisser le pourcentage national vers le bas. Ces études ne sont que des estimations (l'intervalle de crédibilité appliqué dans cette étude, à savoir 95%, indique au moins 3 pour cent), mais on peut tout de même encore arriver à la conclusion qu'une euthanasie sur trois n'est pas déclarée ! Selon l'étude du groupe ZRL, cela s'explique principalement par le fait que les médecins eux-mêmes ne qualifient pas les cas en question comme étant des euthanasies. Il s'agit souvent d'une sédation, demandée par le patient avec, dans le chef du médecin, l'intention réelle d'écourter sa vie.
De tels cas tombent donc bien sous le coup de la loi dépénalisant l'euthanasie.
Toutes les études du groupe ZRL sont publiées dans des revues médicales de référence. Il est dès lors regrettable de lire systématiquement que la Commission n'a pas la possibilité d'évaluer la proportion du nombre d'euthanasies déclarées par rapport au nombre d'euthanasies réellement pratiquées. Ce n'est bien sûr pas de la faute de la Commission si autant de médecins ne déclarent pas certaines euthanasies, mais ce qui est incompréhensible, c'est que la Commission ne dénonce pas cela. Elle mentionne dans sa brochure d'information que lorsque de fortes doses de morphine et de sédatifs sont administrées à la demande du patient, afin d'écourter sa vie, on est face à une euthanasie qui se doit d'être déclarée, mais en réalité, ces déclarations n'ont presque jamais lieu.
De plus en plus de médecins font aussi savoir ouvertement qu'ils refusent de déclarer des euthanasies. Si les médecins ne respectent pas l'obligation de remplir une déclaration officielle, un contrôle sérieux de la pratique de l'euthanasie est impossible. Encore une fois, c'est à la Commission de le dénoncer. Il est aussi déplorable que la législation belge ne prévoie aucune sanction en cas de non-déclaration par un médecin.
Le médecin est-il indépendant ?
Un autre problème concerne la qualité des documents d'enregistrement.
Une déclaration sur quatre est manifestement mal complétée. Et pourtant, la Commission déclare que 'la qualité des documents d'enregistrement a encore été nettement améliorée depuis le rapport précédent'. On peut dès lors se demander ce qu'était alors dans le passé, le niveau de 'qualité'. Se pose aussi la question de savoir si le document d'enregistrement est assez clair, pour qu'un nombre important de médecins soient disposés à le compléter sérieusement.
Le document d'enregistrement des euthanasies aux Pays-Bas est bien meilleur à plusieurs points de vue. Le médecin n'est pas anonyme, par exemple, et les avis des médecins conseils doivent être joints. Alors qu'en Belgique, il suffit que le médecin qui pratique l'euthanasie rédige lui-même un résumé des avis donnés par les médecins conseils, qui resteront a priori anonymes.
A cause de cet anonymat cher à la Belgique, bien des choses restent cachées. Toutefois, en 2016, il y a eu au moins un cas d'euthanasie dans lequel le médecin qui a pratiqué l'euthanasie et le médecin consulté pour avis, étaient frères (un d'entre eux est d'ailleurs membre de la Commission). C'est ce qu'a révélé un jugement du tribunal de première instance de Louvain (DS 30 juin et DS 8 juillet). Néanmoins la Commission a approuvé ce cas d'euthanasie clairement illégal (le deuxième médecin doit être indépendant du premier. 0r, il ne peut en être question à partir du moment où il existe un lien familial entre les deux médecins). Aux Pays-Bas, cette situation ne serait pas passée inaperçue.
La Commission comme tribunal
Le rôle que la Commission s'adjuge est lui aussi problématique. La Commission rapporte que 'dans quelques rares cas, l'une ou l'autre exigence procédurale n'a pas été dûment respectée, mais la Commission a tout de même approuvé la déclaration après s'être systématiquement assurée que " les conditions de fond essentielles de la loi avaient été correctement respectées".
En lisant cela, on ne peut se défaire de l'idée que la Commission s'attribue parfois les prérogatives d'un 'tribunal': elle approuve ainsi des cas d'euthanasies dans lesquels une ou plusieurs exigence(s) procédurale(s) n'ont pas été satisfaites, pour autant que – selon elle – les conditions 'essentielles' aient été respectées. Or, la loi a donné mission à la Commission d'examiner si les 'conditions' telles que spécifiées par la loi relative à l'euthanasie étaient remplies. Le législateur ne fait aucune distinction entre les 'conditions de fond essentielles' et les autres conditions. Selon la loi, la Commission (moyennant une majorité des deux tiers) transmet l'affaire au procureur si les conditions légales ne sont pas respectées. La Commission doit bien entendu pouvoir demander des précisions aux médecins, pour lever les imprécisions ou ambigüités pouvant mener à des interprétations erronées. Mais elle ne peut en aucun cas décréter que le non-respect de certaines conditions ne pose aucun problème.
La Commission a, en outre, déjà interprété la loi à diverses reprises et se comporte donc comme un 'législateur'. Deux exemples.
(1) Peu après l'adoption de la loi, la Commission a déclaré que la loi autorisait le suicide médicalement assisté, alors qu'elle porte exclusivement sur l'euthanasie, définie comme 'l'acte, pratiqué par un tiers, qui met intentionnellement fin à la vie d'une personne à la demande de celle-ci'.
(2) Tout récemment, il a été ajouté au document d'enregistrement que la demande d'euthanasie restait valable pendant tout le temps nécessaire à la pratique de l'euthanasie, même si après sa demande, le patient perdait connaissance. Cela signifie, dans un tel cas, que, au moment de l'euthanasie, le médecin ne peut plus s'assurer que le patient souhaite encore l'euthanasie.
Cet élément ajouté au formulaire d'enregistrement est contraire à la règle (qui, dans la pratique, est toujours considérée comme primordiale) et selon laquelle le patient, jusqu'au dernier moment, puisse encore refuser et selon laquelle le médecin puisse obtenir cette confirmation du patient. Nous ne prétendons pas qu'il n'existe aucun argument en faveur de ces deux exemples. Ce que nous contestons, par contre, c'est que la Commission s'autorise à élargir le cadre de la loi. Nous sommes reconnaissants à l'égard des auteurs du dernier rapport en date car ils ont travaillé d'arrache-pied. Néanmoins, le législateur a gravé dans un texte de loi pénale des conditions strictes et nous estimons que ce rapport doit donner lieu à un débat sur le travail conséquent qui reste à faire pour que cette loi soit respectée et, si nécessaire, adaptée.
Signé par Kasper Raus (UZ Gent; Bioethics Institute Ghent UGent; VUBUGent Groupe de recherche Zorg Rond het Levenseinde), Sigrid Sterckx (Bioethics Institute Ghent UGent; VUBUGent Groupe de recherche Zorg Rond het Levenseinde), Marc Desmet (Service des soins palliatifs Jessa Ziekenhuis Hasselt), Ignaas Devisch (Médecine généraliste et soins de santé de première ligne UGent), Farah Focquaert (Bioethics Institute Ghent UGent), An Haekens (Médecin-chef Alexianen Zorggroep Tienen), Gert Huysmans (président de la 'Fédération des soins palliatifs en Flandre - Federatie Palliatieve Zorg Vlaanderen), Jo Lisaerde (Academisch Centrum voor Huisartsgeneeskunde KULeuven), Senne Mullie (Président honoraire de la Fédération des soins palliatifs en Flandre), Herman Nys (Prof. émérite Droit médical KU Leuven), Guido Pennings (Directeur Bioethics Institute Ghent UGent), Veerle Provoost (Bioethics Institute Ghent UGent), ...
Traduction libre de l'opinion parue dans De Standaard 15/11/2016
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Les intentions de prière du pape François pour janvier 2017
Intentions de prière du pape François pour janvier 2017 (source)
En ce mois de janvier 2017, l’intention de prière du Pape est pour le dialogue interreligieux et la paix.
Intention de prière – Chrétiens ensemble, relevons les défis de l’humanité
Prions
pour tous les chrétiens afin que, fidèles à l’enseignement du Seigneur,
ils s’engagent par la prière et la charité,
à rétablir la pleine communion ecclésiale et collaborent pour relever les défis actuels de l’humanité.Prier au coeur du monde consacre son numéro à cette intention
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Le pape François plaide pour les enfants du monde
Du site de zenit.org (Anita Bourdin) :
Le pape François demande aux évêques du monde de prendre fait et cause pour les enfants
Le pape François plaide pour les enfants du monde, spécialement ceux qui sont tués, exploités, réduits en esclavage, dont des membres du clergé ont abusé, dans une lettre aux évêques du monde en date de la fête des Saints-Innocents, le 28 décembre 2016 et publiée par le Saint-Siège ce 2 janvier 2017.
Il rappelle aux évêques sa consigne de « tolérance zéro », adoptée dans le sillage de Benoît XVI: « Ecoutons les pleurs et les lamentations de ces enfants; écoutons aussi les pleurs et les lamentations de notre mère l’Eglise, qui pleure non seulement devant la souffrance causée à ses enfants les plus petits, mais aussi parce qu’elle connaît le péchéde certains de ses membres: la souffrance, l’histoire et la douleur des mineurs qui ont été abusés sexuellement par des prêtres. Péché qui nous fait honte. Des personnes qui avaient la responsabilité de prendre soin de ces enfants ont détruit leur dignité. Nous déplorons cela profondément, et nous demandons pardon. Nous nous unissons à la souffrance des victimes et, à notre tour, nous pleurons le péché. Le péché de tout ce qui est arrivé, le péché d’avoir omis de porter assistance, le péché de taire et de nier, le péché d’abus de pouvoir. L’Eglise aussi pleure avec amertume ce péché de ses fils, et elle demande pardon. Aujourd’hui, faisant mémoire des Saints Innocents, je veux que nous renouvelions tout notre engagement pour que ces atrocités ne se produisent plus parmi nous. Trouvons le courage indispensable pour promouvoir tous les moyens nécessaires et protéger, en toute chose, la vie de nos enfants pour que de tels crimes ne se répètent plus. Faisons nôtre, clairement et loyalement, la consigne «tolérance zéro» dans ce domaine. »
« Contempler la crèche c’est aussi contempler ces pleurs, c’est aussi apprendre à écouter ce qui arrive autour de nous et avoir un cœur sensible et ouvert à la souffrance du prochain, spécialement quand il s’agit d’enfants; et c’est aussi être capables de reconnaître que ce triste chapitre de l’histoire est encore en train de s’écrire aujourd’hui. Contempler la crèche en l’isolant de la vie qui l’environne, ce serait faire de la Nativité une belle fable qui susciterait en nous de bons sentiments mais qui nous priverait de la force créatrice de la Bonne Nouvelle que le Verbe Incarné veut nous donner. Et la tentation existe », avertit le pape.
Le pape cite la réalité des chiffres: « Aujourd’hui, 75 millions d’enfants – en raison des situations d’urgence et des crises prolongées – ont dû interrompre leur instruction. En 2015, 68% des personnes faisant l’objet de trafic sexuel dans le monde étaient des enfants. Par ailleurs, un tiers des enfants qui ont dû vivre en dehors de leurs pays l’on fait par déplacement forcé. Nous vivons dans un monde où presque la moitié des enfants qui meurent en dessous de 5 ans, meurent de malnutrition. En 2016, on calcule que 150 millions d’enfants mineurs ont travaillé, pour beaucoup dans des conditions d’esclavage. Selon le dernier rapport de l’UNICEF, si la situation mondiale ne change pas, en 2030, 167 millions d’enfants vivront dans une extrême pauvreté, 69 millions d’enfants en dessous de 5 ans mourront entre 2016 et 2030, et 60 millions d’enfants n’iront pas à l’école primaire. »
Voici le texte intégral de cette lettre :
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L'avortement : un choix au fondement de la postmodernité
De Gregor Puppinck sur le site de La Nef (janvier 2017) :
Avortement : un dogme gnostique
Promouvoir l’avortement comme une liberté exprime un choix philosophique fondamental qui dépasse la question de la régulation des naissances : c’est le choix de la domination de la volonté individuelle sur l’être, du volontarisme sur la métaphysique ; un choix au fondement de la postmodernité.
De ce choix, il résulte que l’être conçu et porté n’acquiert de valeur qu’en proportion de la volonté dont il est d’abord l’objet puis le sujet. Son existence vaut ainsi à la mesure du projet que l’adulte est capable de former à son égard, puis à mesure de son niveau de conscience, c’est-à-dire d’autonomie. Ce n’est pas la vie, qui est partagée avec les animaux les moins évolués, mais le niveau de conscience individuelle émergeant de la vie et identifiée à l’esprit, qui aurait une valeur en soi.
La pratique légale et massive de l’avortement transforme le rapport de notre société à la vie humaine : elle la désacralise et dénature la procréation ; elle libérerait ainsi l’homme de son respect superstitieux envers la nature, ouvrant la voie à la maîtrise rationnelle de la vie humaine considérée comme un matériau. Pierre Simon, l’apôtre de la contraception et de l’avortement en France, déclarait en 1979 : « La vie comme matériau, tel est le principe de notre lutte », « il nous appartient de le gérer » et de la façonner « comme un patrimoine ».
En brisant, par l’avortement, l’icône du respect de la vie, la société accède à une liberté nouvelle : à la liberté scientifique qui conduit à la maîtrise de la procréation et de la vie, mais aussi à la liberté sexuelle qui est facilitée par la contraception, mais garantie par l’avortement.
L’avortement libère la sexualité de la procréation et la femme de la « servitude de la maternité » (Margaret Sanger). Cette transgression émanciperait l’humanité de l’instinct sexuel et reproductif qui est un archaïsme de son animalité primaire. Ainsi, l’humanité progresserait dans le processus d’évolution qui mène de la matière à l’esprit. Plus encore, la volonté étant l’expression la plus parfaite de l’esprit, les slogans « Mon corps m’appartient » ou « IVG, mon corps, mon choix, mon droit » (c’est-à-dire Moi, Moi, Moi !) exprimeraient le triomphe de l’esprit humain sur le corps, sur la matière. En même temps, le recours massif à l’avortement condamne la société au matérialisme en nous interdisant d’envisager que l’être humain ait une individualité et une âme, dès avant la naissance, indépendamment de son état de conscience. Nous devons ainsi croire que l’humanité d’un être résulte de son état de conscience qui est conditionné principalement par son état physique, matériel.
L’avortement serait aussi bon en ce qu’il réduit plus fortement la descendance des populations les moins évoluées : il jugule la misère à la source. Bien avant le féminisme, le matérialisme, le malthusianisme puis l’eugénisme ont été les premiers promoteurs de l’avortement.
Ainsi, le véritable objet du birth control n’est pas tant la planification des naissances que la prise de contrôle rationnel de l’instinct sexuel, de la procréation et de la vie, comme vecteur de progrès de l’humanité.
Par contraste, les opposants à l’avortement ne seraient que des idolâtres de la vie et des ennemis du progrès ; ils n’auraient pas compris ou admis que la vie n’est que matière, tandis que la conscience est esprit, le propre de l’homme et son seul bien véritable.Lire la suite sur le site de la Nef
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