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  • « Sacerdos alter Christus »

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    Le père René-Luc, cofondateur de l’école de missions diocésaine de Montpellier CapMissio, nous partage un événement particulier de sa vie dans son livre témoignage « Dieu en plein cœur ». Lu sur le site web « aleteia » :

    « Nous sommes en 1986, j’ai 20 ans et je suis en première année de séminaire à Rennes. Je me souviens d’une rencontre. Pendant les vacances, les séminaristes partent habituellement dans leur famille. Je prends donc le train pour visiter ma mère dans le Sud. Je m’installe dans un compartiment vide, entre une jeune étudiante… Elle est charmante. Elle s’assied en face de moi. Petit sourire. Le train se met en route. Il n’y a personne d’autre. Cette jeune fille est à l’aise. Elle désire parler. Elle engage la discussion. Je parle avec Sophie de tout et de rien. On rit. Elle ne peut pas savoir que je suis séminariste, puisqu’en France, on ne porte le col romain qu’après l’ordination (et si on le souhaite). Intérieurement, je me dis que ça serait bien que je puisse lui parler de Jésus. Pour ça, j’ai une technique qui marche à tous les coups. Je lui demande :

    — Tu fais quoi comme études ?

    — Fac de droit.

    Et nous voilà partis sur ce sujet pendant un bon quart d’heure. Puis, quand nous avons fait le tour de la question, elle me pose la question inévitable :

    — Et toi ? Tu es étudiant toi aussi ?

    — Oui. À toi de trouver en quoi.

    — Commerce !

    — Non !

    — En économie ? Signe négatif de la tête.

    — Ne me dis pas que tu es en fac de droit toi aussi ?

    — Non plus !

    Tous les corps de métier y passent, même les pompiers. J’essaie de la mettre sur la piste, mais elle ne trouve pas.

    — Allez, dis-le-moi !

    — Séminariste.

    — Tu peux répéter ?

    — Je suis séminariste. Je me prépare à être prêtre.

    — Noooooooooooon !

    — Siiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !

    — J’y crois paaaaaas !

    — Eh bien justement, parlons-en ! Dis-moi, Sophie, tu ne crois pas en Dieu ?

    Nous embrayons sur la religion. Je lui raconte ma petite histoire, comment j’ai rencontré Dieu avec Nicky Cruz. Elle écoute avec attention, un peu intriguée. Lorsque j’ai fini :

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  • « Carême » sécularisé

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    Voici belle lurette  que l’Eglise postconciliaire  a abandonné (sauf cas exceptionnels) le jeûne et l’abstinence !  Il est amusant de constater que  le monde profane en récupère aujourd’hui la pratique et qui plus est l’organise durant les quarante jours d’un « carême écologique » qui, naturellement, n’a rien de chrétien. La diététique a remplacé la foi. Un ami nous signale cet article qui vient de paraître dans « La Libre » anciennement catholique :

    carême écolo.jpg

    « La campagne "Jours Sans Viande", qui en est à sa sixième édition en Flandre, sera cette année lancée pour la première fois en Wallonie et à Bruxelles avec pour marraine, l'animatrice de RTL-TVi Charlotte Baut. L'opération, à l'initiative de la jeune flamande Alexia Leysen, se déroulera du 1er mars au 15 avril. L'objectif n'est pas de défendre un végétarisme complet mais bien d'inspirer un maximum de citoyens à adopter un mode de vie plus durable en mangeant moins de viande et de poisson pendant 40 jours. Même si la campagne se déroule pendant le carême, elle n'est pas liée à une conviction religieuse. "Cette période symbolique est traditionnellement un temps de réflexion et nous l'avons jugée propice pour inciter les citoyens à réfléchir à l'impact de leur consommation sur la planète, alors que les défis environnementaux sont énormes", indique Stéphanie Kint, chargée de la communication de la campagne. 

    Concrètement, les intéressés sont invités à s'inscrire sur le site https://jourssansviande.be/, seul ou en équipe. Le site permet de tenir un calendrier précis de sa consommation et de suivre sa contribution écologique grâce à un compteur. Il est également possible de recevoir les conseils d'une diététicienne et de s'inspirer de recettes de saison. 

    "La consommation de viande et de poisson a de graves conséquences sur l'empreinte écologique, non seulement à cause des gaz à effet de serre qui sont émis, mais aussi en raison de l'énorme consommation d'eau et de terre nécessaires à leur production. La consommation de viande est en fait l'une des causes les plus importantes du dérèglement climatique", soutiennent les initiateurs du projet. 

    "Par journée végétarienne, vous économisez 11 mètres carrés sur votre empreinte écologique, 1.500 litres d'eau (= 12 bains) et 2 kilos de gaz à effet de serre (= 12 kilomètres en voiture)", détaille le site de la campagne.

    Outre cette abstinence de viande et de poisson, trois défis supplémentaires sont proposés par l'opération: gaspiller moins de nourriture, consommer davantage de légumes de saison et utiliser moins d'emballages.

    "Entre l'Ascension et Pâques, il y a en fait 46 jours. Mais on parle tout de même de 40 jours parce que les six dimanches ne sont traditionnellement pas pris en compte. Mais tout le monde peut participer comme il/elle le veut, de 1 à 46 jours", précise encore le collectif de volontaires.

    L'objectif des organisateurs est de dépasser les 100.000 participants. L'année dernière, en Flandre, la campagne "Dagen zonder vlees" avait attiré quelque 90.000 personnes. 

    L'organisation de protection de l'environnement Greenpeace a indiqué soutenir pleinement l'initiative. "Manger de la viande a un profond impact sur le réchauffement climatique. Manger moins de viande permet donc de protéger notre planète. Les autres objectifs développés par cette campagne rejoignent également les missions de notre organisation", a réagi Juliette Boulet, porte-parole de l'organisation.

    La Fédération unie de Groupements d'Éleveurs et d'Agriculteurs (Fugea) s'est quant à elle montrée moins enthousiaste. "On est surpris de l'image négative qui est donnée à la viande. À la Fugea, on défend un élevage de qualité où les animaux sont élevés en respect avec la nature et avec une traçabilité garantie. Ce type de campagne dénigre le travail des agriculteurs et éleveurs belges qui ne ménagent pourtant pas leurs efforts afin de produire une viande de qualité. Plutôt que d'inciter à manger moins de viande, il faudrait inciter à manger de la viande de qualité", a suggéré Gwenaëlle Martin de la Fugea.

    Ref  "Jours Sans Viande", le nouveau défi lancé pour réduire son empreinte écologique

    JPSC

  • Prier avec l'évangile du jour (23 février)

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    Source : "Un Moment Sacré"

    Marc 9:41-50

    La Parole de Dieu

    En ce temps-là,
    Jésus disait à ses disciples :
        « Celui qui vous donnera un verre d’eau
    au nom de votre appartenance au Christ,
    amen, je vous le dis,
    il ne restera pas sans récompense.

        Celui qui est un scandale, une occasion de chute,
    pour un seul de ces petits qui croient en moi,
    mieux vaudrait pour lui
    qu’on lui attache au cou une de ces meules que tournent les ânes,
    et qu’on le jette à la mer.
        Et si ta main est pour toi une occasion de chute,
    coupe-la.
    Mieux vaut pour toi entrer manchot dans la vie éternelle
    que de t’en aller dans la géhenne avec tes deux mains,
    là où le feu ne s’éteint pas.
        Si ton pied est pour toi une occasion de chute,
    coupe-le.
    Mieux vaut pour toi entrer estropié dans la vie éternelle
    que de t’en aller dans la géhenne avec tes deux pieds.
        Si ton œil est pour toi une occasion de chute,
    arrache-le.
    Mieux vaut pour toi entrer borgne dans le royaume de Dieu
    que de t’en aller dans la géhenne avec tes deux yeux,
        là où le ver ne meurt pas
    et où le feu ne s’éteint pas.
        Chacun sera salé au feu.
        C’est une bonne chose que le sel ;
    mais s’il cesse d’être du sel,
    avec quoi allez-vous lui rendre de la saveur ?
    Ayez du sel en vous-mêmes,
    et vivez en paix entre vous. »

    • Prier avec l'Évangile du jour

      • Les paroles de Jésus sont sévères, car il veut attirer notre attention sur le souci envers les «petits». Manquer d’égards envers les nécessiteux, impuissants et sans défense, est le plus grave des péchés.
      • Selon Jésus, cette offense mérite la fosse infernale appelée Géhenne, cette décharge publique au sud de Jérusalem, où les larves se nourrissent des ordures et où des feux brûlent constamment.
      • Si nous entrons dans l'esprit vif de Jésus et défendons les droits des «petits» de Dieu, nous serons en paix avec nous-mêmes.