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  • L’Eglise catholique congolaise visée par des violences

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    cardinal MOnsengwo assis.jpgFin 2016, les évêques congolais ont obtenu un accord entre le pouvoir et l’opposition. Un accord qui tarde à être mis en œuvre. Plusieurs communautés religieuses ont été l’objet de violences, les 18 et 19 février, en République démocratique du Congo. À Kinshasa, des tracts appellent à la destruction des « écoles et églises » catholiques. Un article de Jean-Paul Musangania et Loup Besmond de Senneville dans « La Croix » du 21 février 2017 :

     « L’Église catholique est visée, de manière intentionnelle, pour torpiller sa mission de paix et de réconciliation. » Le cardinal Laurent Monsengwo (photo) ne décolère pas. Dans un message publié le 19 février, l’archevêque de Kinshasa s’est insurgé contre les attaques visant une paroisse et un grand séminaire, survenues quelques heures plus tôt dans le pays. « Avec tous les évêques, nous dénonçons ces actes de violence susceptibles de replonger notre pays dans un chaos indescriptible. » Une parole d’autant plus forte que le cardinal ne s’exprime que rarement.

    Première attaque, le saccage, samedi 18 février, du grand séminaire de Malole de Kananga, au Kasaï central, une province du centre de la RDC. « Ils ont cassé de manière systématique les portes de différentes chambres et ils ont détruit tout ce qu’il y avait dedans. Ils sont entrés dans les chambres des formateurs et ils ont brûlé leurs valises », a expliqué à l’AFP le P. Richard Kitenge, recteur du séminaire. Les hommes à l’origine de ces violences appartiennent à une milice se réclamant du chef coutumier Kamwina Nsapu, et opérant avec de nombreux enfants-soldats.

    INTERVIEW : « L’Église de RD-Congo ne sera pas la caution d’un dialogue qui n’en est pas un »

    Deuxième acte, perpétré le lendemain : l’attaque, par une dizaine de personnes, d’une paroisse à Kinshasa, la capitale du pays. Avant la messe, le mobilier de l’église Saint-Dominique a été cassé, l’autel vandalisé et le tabernacle profané. À quelques mètres de la paroisse, une autre communauté religieuse a également été visée.

    Un appel du pape François aux autorités congolaises

    « La police est arrivée trop tard… Nous sommes sous le choc », confirme à La Croix le P. Julien Wato, dominicain, vicaire de cette église de Kinshasa. Même s’il dit ne pas avoir peur pour sa sécurité personnelle, il fait part d’une ambiance tendue dans la capitale congolaise. « Dans la rue, il n’est pas rare d’entendre des menaces contre l’Église. » Deux suspects ont été arrêtés. En attendant, l’église a été fermée pour quelques jours.

    Le 19 février, le pape François a appelé les autorités du pays à rapidement stabiliser la situation politique dans leur pays, en condamnant particulièrement l’usage d’enfants-soldats. « Je ressens profondément la douleur des victimes, particulièrement celle de ces nombreux enfants qui sont arrachés à leurs familles et à leurs écoles pour être utilisés comme soldats », a-t-il affirmé.

    Une querelle politique à l’origine des violences

    Ces violences ont-elles un lien avec l’action de l’Église catholique, qui assure depuis plusieurs mois la médiation entre pouvoir et opposition ? Cette médiation est destinée à sortir le pays de la crise politique née du maintien au pouvoir du président Joseph Kabila, dont le mandat a pris fin le 20 décembre. Tout porte à le croire. D’autant plus que l’église Saint-Dominique, à Kinshasa, est située non loin du siège de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), le parti de l’opposant historique Étienne Tshisekedi, mort le 1er février à Bruxelles, à l’âge de 84 ans.

    À LIRE : RD-Congo, l’accord de la Saint-Sylvestre

    À l’annonce de la mort d’Étienne Tshisekedi, certains de ses partisans avaient menacé de s’en prendre aux biens de l’Église catholique. La raison de leur colère ? Le retard dans la mise en œuvre de l’accord sur une transition politique, signé le 31 décembre, et qui autorise Joseph Kabila à demeurer au pouvoir jusqu’à fin 2017, en échange d’un mécanisme de cogestion du pays. Pendant plusieurs jours ont circulé à Kinshasa des tracts appelant à la destruction des « écoles et églises » catholiques, ainsi que des communautés religieuses.

    « Faire preuve de sagesse, de retenue, d’esprit démocratique »

    Dans cette atmosphère pesante, le cardinal Laurent Monsengwo a appelé les responsables politiques congolais à sortir de leurs « turpitudes ». « Nous invitons instamment les uns et les autres à faire preuve de sagesse, de retenue, d’esprit démocratique pour résoudre la question relative à la désignation du premier ministre » et pour « décanter la crise qui risque de mettre en péril la tenue des élections prévues à la fin de cette année selon les accords de la Saint-Sylvestre ».

    « Il appartient aux hommes politiques de reconnaître avec humilité, devant la nation et la communauté internationale, leur velléité politique et la turpitude de leurs choix nombrilistes qui conduisent à l’impasse ou au blocage des institutions, a exhorté le cardinal Monsengwo. Ils en assumeront la responsabilité devant l’Histoire. »

    Les évêques reçus par Joseph Kabila

    Après plusieurs semaines d’attente, le président de l’épiscopat congolais, Mgr Marcel Utembi, et son vice-président Fridolin Ambongo, ont finalement été reçus le 20 février par le président Joseph Kabila. Ils lui ont officiellement remis le texte de l’accord signé fin décembre par le pouvoir et l’opposition. Au cours de l’entretien, le président a assuré qu’il « tenait aux élections », selon le secrétaire général de l’épiscopat, le P. Donatien Nshole, qui s’exprimait sur Radio Vatican. « Les évêques lui ont parlé des points de blocage », et particulièrement « celui du mode de désignation du premier ministre ». 

    Ref. : L’Eglise catholique congolaise visée par des violences

    Au Congo, l’Eglise joue  un rôle social majeur et en a toujours payé le prix, dans les troubles qui ont suivi l’indépendance comme sous le règne de Mobutu ou celui de Kabila. Mais elle ne s’en laissera pas conter parce qu’elle constitue la seule force sérieuse dans un pays déliquescent depuis la fin de l’ère coloniale.

    JPSC

  • A Liège, la basilique et le couvent des Carmes de Chèvremont : sœur Anne, ne vois-tu rien venir ?

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    Qui sauvera ce haut-lieu emblématique de la piété populaire liégeoise ? Lu dans la revue « Eglise de Liège » (janvier-février 2017) sous la plume de l’abbé Emile Piront :

    Basilique-de-Chèvremont.jpg« Ce n’est pas ici le lieu de faire écho à l’histoire multiséculaire de ce site. Mais il est bon de rappeler qu’en fait, le pèlerinage à Notre-Dame de Chèvremont nous mène à la petite chapelle du 17ème siècle. Actuellement, cette chapelle classée est propriété de la fabrique d’église de Vaux-sous-Chèvremont. Ce n’est qu’après 1874 que l’évêque de Liège, Mgr de Montpellier, fait appel à une communauté religieuse pour se mettre au service du pèlerinage. Ce sont les Pères Carmes qui y arrivent, le couvent et la basilique sont érigés et consacrés en 1899. Un siècle plus tard, les choses ont bien changé.

    LES CARMES DÉCHAUSSÉS

     Actuellement, la communauté des Carmes n’a plus que trois membres, dont un est en maison de repos et de soins. Elle fait partie de la Délégation congolaise du Carmel. Leurs responsables, tant au Congo qu’à Rome, en sont venus à la décision qu’il n’est plus tenable de rester dans cette immense maison et de gérer cette vaste église. Que l’on se situe à un niveau de gestion financière, d’équilibre humain ou de sens spirituel, cette décision mérite respect et compréhension. Le site est propriété de l’asbl « Couvent des Pères Carmes Dé- chaussés de Chèvremont ». Cette asbl vient d’être renforcée et chargée de la mission de veiller – en étroite concertation avec l’évêque de Liège – à la réorientation de l’ensemble du site. Le père Patrick Bonte, vicaire épiscopal à la vie consacrée, a accepté d’en être le président.

    DEUX PISTES POSSIBLES

    Sous la direction de l’évêque, l’asbl cherche actuellement une ré- orientation durable pour le couvent et l’église de Chèvremont. La préférence va tout naturellement à une communauté religieuse désireuse de reprendre le site. Cependant, vu la taille des lieux et le coût de l’entretien, jusqu’ici, toutes les approches du diocèse sont restées sans résultat. À défaut de solution de ce genre, l’asbl devra prendre les décisions qui lui incombent pour que ce lieu ne devienne pas un lieu inhabitable, voire dangereux. Dans ce cas, il sera fait appel à des promoteurs immobiliers en leur demandant d’imaginer un autre avenir pour cet endroit cher au cœur des Calidifontains et des Liégeois.

    Quelle que soit l’option qui sera choisie, confions  l’avenir de cette chère colline à Notre-Dame de Chèvremont.

    Adresse mail de contact: asbl. couvent.chevremont@gmail.com. »

    Ref. Le couvent et l’église des Carmes de Chèvremont

    Avis à toutes les communautés nouvelles ou monastères florissants de France et de Navarre. Encore faudrait-il que, pour éviter le sort du héron de la fable, le diocèse de Liège se montre pro-actif et sans a priori idéologique dans son « discernement ». La question financière est une autre dimension non négligeable posée aussi aux pouvoirs publics intéressés à la sauvegarde d’un site emblématique

    JPSC  

  • Tous à la Marche pour la Vie, le 26 mars à Bruxelles

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  • France : Rossignol argumente faux

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    IVG.net dénonce les 8 mensonges de Laurence Rossignol

    "Pour monter combien la désinformation est en fait du coté du gouvernement, nous avons relevés Les 8 mensonges sur l'IVG dans le site « officiel » www.ivg.gouv.fr :

    1/ Il n'y a pas de conséquences psychologiques après une IVG. 

    Réponse du gynécologue Philippe Faucher sur le site du gouvernemet : « La majorité des études scientifiques sérieuses qui ont été publiées sur le sujet montrent qu’il n’y a pas de séquelle à long terme psychologique de l’avortement. Il n’y a pas de syndrome post-traumatique qui persisterait à distance, plusieurs années après un avortement. » 

    Faux !  Des centaines de d’études scientifiques qui ont été publiées dans les revues internationales depuis plus de 30 ans attestent l'existence de ces souffrances à court et long terme. Le Professeur René Ecochard du CHU de Lyon vient de compiler une partie de ces études dont la méta-analyse réalisée par Priscilla K. Coleman publiée en 2011 dans le British Journal of Psychiatry  qui de son coté fait une synthèse  portant sur 22 études, 36 critères et 877.181 femmes (dont 163.831 ayant fait une IVG). Des études controversées existent certes bien dans un sens ou un autre mais ne peuvent pas changer sérieusement  le large consensus sur cette question.

    2/ Nos témoignages seraient « trompeurs », « faux » « culpabilisants », etc... 

    Faux :   Notre site dispose de plus de 1.000 témoignages authentiques de souffrance. Notre page facebook (ivg, vous hesitez ?) regorge de posts anonymes ou signés. Cela est attesté par 48.000 likes alors que la page facebook du site prônée par le gouvernement « IVG : J'ai avorté et je vais bien ! merci » n’accueille que 73 membres … !

    3/ Une IVG ne peut pas rendre stérile : 

    Une sage-femme (Mme Aunis ) répond péremptoirement: "Que ce soit par la méthode médicamenteuse ou chirurgicale, il n’y a pas de risque de stérilité . Bien au contraire, la fertilité revient assez rapidement. Il faudra donc anticiper pour que vous ayez un moyen de contraception dès le jour de l’intervention. »

    Faux:  Les études internationales montrent par exemple que les femmes ayant des antécédents d'un avortement sont face à un risque 2,3 fois plus élevé d'avoir un cancer du col utérin, par rapport aux femmes sans antécédents d’avortement. Les femmes avec deux IVG et plus sont confrontés à un risque relatif de 4,92 (M-G, Le, et al., “Oral Contraceptive Use and Breast or Cervical Cancer: Preliminary Results of a French Case- Control Study, Hormones and Sexual Factors in Human Cancer Etiology, ed. JP Wolff, et al., Excerpta Medica: New York (1984) pp.139-147; F. Parazzini, et al., “Reproductive Factors and the Risk of Invasive and Intraepithelial Cervical Neoplasia,” British Journal of Cancer, 59:805-809 (1989); H.L. Stewart, et al., “Epidemiology of Cancers of the Uterine Cervix and Corpus, Breast and Ovary in Israel and New York City,” Journal of the National Cancer Institute 37(1):1-96; I. Fujimoto, et al., “Epidemiologic Study of Carcinoma in Situ of the Cervix,” Journal of Reproductive Medicine 30(7):535 (July 1985); N. Weiss, “Events of Reproductive Life and the Incidence of Epithelial Ovarian Cancer,” Am. J. of Epidemiology, 117(2):128-139 (1983); V. Beral, et al., “Does Pregnancy Protect Against Ovarian Cancer,” The Lancet, May 20, 1978, pp. 1083-1087; C. LaVecchia, et al., “Reproductive Factors and the Risk of Hepatocellular Carcinoma in Women,” International Journal of Cancer, 52:351, 1992.)

    Autre exemple : L’Endométrite est un risque post-avortement surtout pour les adolescentes, qui sont 2,5 fois plus susceptibles d'avoir une endométrite après une IVG que les femmes de 20-29 ans (Burkman, et al., “Morbidity Risk Among Young Adolescents Undergoing Elective Abortion” Contraception, 30:99-105 (1984); “Post-Abortal Endometritis and Isolation of Chlamydia Trachomatis,” Obstetrics and Gynecology 68(5):668- 690, (1986)

    Quelques études controversées existent bien dans le sens du deni mais ne peuvent pas changer sérieusement un large consensus sur cette question.

    4/ « L’IVG, c’est votre droit » dit le site du gouvernement ! 

    Incomplet donc trompeur : L’ivg n’est pas seulement un « droit» mais c’est aussi "l’obligation" pour les médecins et bien sûr pour le Gouvernement de respecter la loi en informant la femme "des risques et des effets secondaires potentiels de l'IVG" (art L 2212-3 du code de la Santé

    5/ L’ivg médicamenteuse évacue un "oeuf" :  

    Le site du gouv. affirme « Ce médicament interrompt la grossesse. Il bloque l’action de l’hormone nécessaire au maintien de la grossesse (la progestérone), favorise les contractions de l’utérus et l’ouverture du col utérin. À l’issue de cette première étape, il peut survenir des saignements plus ou moins importants. Exceptionnellement, l’oeuf peut déjà être évacué à ce stade. »

    Faux !  Quand la femme fait une ivg, elle n’évacue pas un « Œuf » mais un « embryon » . Scientifiquement la phase embryonnaire débute au 25 eme jour qui suit la conception. Le site est volontairement et grossièrement trompeur ! 

    6/ L’IVG chirurgicale consiste en une aspiration de l’œuf : 

    Faux :  La femme enceinte n’évacue pas un « Œuf » mais au moins un « embryon » ou plus souvent encore un « fœtus » car scientifiquement la phase fœtale débute à la 8 eme semaine de grossesse ! Le site gouvernemental parle de « contenu de l’utérus » au lieu d’exprimer la réalité de l’acte. Quant aux conséquences, elles sont absentes comme « évacuées » en quelques lignes fallacieusement rassurantes. 

    7/ Le site du gouvernement s'affiche "neutre"

    Faux Le numéro vert anonyme et gratuit du gouvernement 0800 08 11 11 est tenu par des opératrices qui sont des militantes du Mouvement du Planning familial ou bien formées par le Planning. (cf; communiqué de presse du Planning Familial en date 28 septembre 2015). Elles encouragent de fait l’ivg par leurs conseils. Lorsque les délais sont dépassés, elles conseillent des cliniques à l’étranger (preuves disponibles). Les liens qui sont donnés sur le site du gouv ne sont pas neutres :

    • ivglesadresses.org (site du revho qui se définit comme féministe et à « la gauche de la gauche »)
    • planning-familial.org ( cf plus haut)
    • avortementancic.net (site créé par l’Association nationale des centres d’IVG et de contraception)

    8/ Les informations trouvées sur certains sites Internet sont erronées :

    « Certains sites Internet que vous trouverez via/par les moteurs de recherche vous indiqueront qu’ils proposent une information neutre et médicale mais sont en réalité édités par des militants contre l’avortement. Il en va de même pour les forums où certains témoignages sont montés de toutes pièces par des opposants au droit à l’interruption volontaire de grossesse. Ils sont parfois difficiles à reconnaître mais méfiez-vous systématiquement des sites et numéros verts consacrant par exemple une grande part de leur contenu à la maternité et aux soi-disant complications et traumatismes liés à une IVG ». 

    FAUX  Le 8eme des mensonges sur l'IVG ! On peut voir plus haut la véracité de tous nos témoignages. Le site du gouvernement est en réalité tenu par des militants pro-ivg. Il est ouvertement partisan et n’hésite pas à nous dénigrer et nous diffamer sans aucune autre argumentation que le persiflage, le sarcasme et le mensonge grossier."

  • Carême à Liège: messe et imposition des cendres le mercredi 1er mars à 18h00 en l’église du Saint-Sacrement

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    Ouverture du carême 2017

    EGLISE  DU SAINT-SACREMENT

    Boulevard d’Avroy, 132, à Liège 

    MERCREDI 1er MARS À 18 HEURES

    MESSE ET IMPOSITION DES CENDRES

    Possibilité de se confesser 

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    Célébrant : abbé Claude Germeau

    Chants grégoriens et Motets traditionnels

    Repons « Emendemus » de la procession des cendres

    Kyriale XVIII

    Extraits du propre de la messe « Misereris »

    Chant des psaumes 50 (latin) et 129 (français)

      Hymne du carême 

     schola, orgue (Mutien-Omer Houziaux ) et violoncelle (Octavian Morea) 

    Plus d’information : tel 04.344.10.89 (secrétariat) ou sursumcorda@skynet.be 

    Comme toute fête du calendrier chrétien, le mercredi des cendres, par lequel débute le carême,  se situe en référence à la fête des fêtes qu’est Pâques qui célèbre le passage de la mort à la résurrection du Christ. Fête tellement importante qu’elle est célébrée durant cinquante jours (de là vient le mot Pentecôte), et qu’elle est précédée d’une préparation de quarante jours. Le mot "carême" est la contraction du mot latin quadragesima, qui signifie quarantième -sous-entendu : jour, le quarantième jour étant le jour de Pâques.

    Cette préparation est un temps de cheminement spirituel, tout entier orienté vers Pâques, pour ceux qui se préparent à être baptisés à la veillée pascale et pour tous les fidèles. Il est marqué par le jeûne (privation), la prière et le partage (charité, solidarité), et pas seulement comme pratique à observer - d’ailleurs le plus discrètement possible mais véritable démarche spirituelle. La durée de quarante jours est à mettre en relation avec les 40 jours de Jésus au désert précédant sa vie publique, eux-mêmes en relation symbolique avec les quarante ans de traversée du désert par les Hébreux avant l’entrée en Terre promise.

    C’est pour tenir les quarante jours de jeûne et de privation, en dehors des dimanches qui sont toujours jour de fête et de résurrection - même en temps de Carême - que le début de celui-ci fut avancé au mercredi avant le 1er dimanche de carême. La cendre évoque la faiblesse de l’homme (cf. Genèse 3, 19 "Souviens-toi que tu es poussière…"), elle évoque aussi le péché et la fragilité de l’homme (cf. Sagesse 15, 10 ; Ézéchiel 28, 18 ; Malachie 3, 21) et son regret du péché (cf. Judith 4, 11-15 ; Ézéchiel 27, 30). Pour les chrétiens, l’imposition des cendres est, avant tout, un rite pénitentiel dont la signification est portée par la phrase que prononce le prêtre en faisant le geste : "Convertissez-vous et croyez à la Bonne Nouvelle." (Marc 1, 15

    Ref. Liège, église du Saint-Sacrement : messe et imposition des cendres le mercredi 1er mars 2017 à 18h00

    JPSC

  • Dimanche 19 mars : Pèlerinage avec le Père Guy Gilbert au Sanctuaire de l'Enfant Jésus de Prague à Horion-Hozémont

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  • Méditer et prier à partir de l'évangile du jour (24 février)

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    Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 10,1-12.

    En ce temps-là, Jésus arriva dans le territoire de la Judée, au-delà du Jourdain. De nouveau, des foules s’assemblent près de lui, et de nouveau, comme d’habitude, il les enseignait.
    Des pharisiens l’abordèrent et, pour le mettre à l’épreuve, ils lui demandaient : « Est-il permis à un mari de renvoyer sa femme ? »
    Jésus leur répondit : « Que vous a prescrit Moïse ? »
    Ils lui dirent : « Moïse a permis de renvoyer sa femme à condition d’établir un acte de répudiation. »
    Jésus répliqua : « C’est en raison de la dureté de vos cœurs qu’il a formulé pour vous cette règle.
    Mais, au commencement de la création, Dieu les fit homme et femme.
    À cause de cela, l’homme quittera son père et sa mère,
    il s’attachera à sa femme, et tous deux deviendront une seule chair. Ainsi, ils ne sont plus deux, mais une seule chair.
    Donc, ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare pas ! »
    De retour à la maison, les disciples l’interrogeaient de nouveau sur cette question.
    Il leur déclara : « Celui qui renvoie sa femme et en épouse une autre devient adultère envers elle.
    Si une femme qui a renvoyé son mari en épouse un autre, elle devient adultère. »

    Commentaire (carmelsaintjoseph.com) :

    Le thème de l’ « endurcissement » du peuple de Dieu (élu) à la Parole de Dieu emplit son histoire: un peuple « à la nuque raide », rebelle à la volonté de Dieu.

    Pourtant ce peuple, l’Adam, avait été créé par la Parole; mais dès la Genèse, il s’est endurci, montré rebelle à la Parole qui lui donnait vie.

    Cet « endurcissement du cœur », Jésus l’a repéré chez les pharisiens (3, 5) qui ont essayé de le mettre à l’épreuve.Qu’est-ce qu’ils demandent? Une réponse qui, loin d’ouvrir un nouvel espace de vie, enferme ses partenaires et les conditionne dans la loi.

    A l’encontre de leurs attentes, Jésus les appelle, au-delà de la tradition juive, à retourner à la source, au Père créateur. Dès l’origine, Dieu s’est engagé avec l’homme: Il les fit homme et femme (v.6) en s’unissant pour toujours à cette humanité qu’il a aimée; et ce que Dieu a uni, l’homme ne le sépare pas! (v. 9).

    Mais, l’homme a tendance à se séparer de son origine, se séparer de la Loi de vie qui est en Lui. Et pourtant, il ne peut vivre qu’en recevant cette Vie.

    Prions l’Esprit pour que nous soyons toujours prêts à accueillir cette Parole créatrice en nous qui transforme notre cœur de pierre en cœur de chair; cette Parole qui nous conduit dans une terre unie là où personne et rien ne pourront nous séparer de Celui qui est notre propre vie!

  • Le départ des Fraternités de Jérusalem : les explications embarrassées de l'évêque auxiliaire de Bruxelles

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    C'est dans l'actu de la semaine ("à la source") sur KTO (un peu avant la 5e minute) et cela ne satisfera personne :

    Le commentaire d'un ami :

    Jusqu'il y a peu, le vicariat de Bruxelles niait toute refonte des structures paroissiales et fermetures d'églises à Bruxelles.
     
    Force est de constater que la presse s'y intéressant ce plan est actionné par Monseigneur Jean Kockerols depuis le départ de Monseigneur Léonard et ce sans tenir compte des remous qu'il cause auprès de nombreux fidèles.
     
    Après avoir viré la Fraternité des Saints-Apôtres (par "solidarité avec la France"), c'est aujourd'hui les Fraternités de Jérusalem qui sont obligées de quitter Bruxelles.
     
    Les explications de Monseigneur Kockerols sont très laborieuses....
     
    Il parle de tensions avec la Fraternité de Jérusalem. Lesquelles ? Il dit qu'il faut des lieux priants dans la ville. N'est-ce pas lui qui voulait fermer Sainte-Catherine et active aujourd'hui un plan de fermetures d'églises ?
     
    Tout le monde se félicitait plutôt de la présence de la Fraternité de Jérusalem.
     
    En septembre encore, le vicariat disait "sus aux rumeurs"
     
     
    Les chrétiens de Bruxelles commencent à connaître la chanson des "sus aux rumeurs"....Le départ de la Fraternité des Saint-Apôtres est avéré, celui de Jérusalem aussi, le plan de fermetures des églises aussi, le report de la première communion aussi. 
     
    Quel désastreux bilan en quelques mois pour les autorités....Le terrain ne suit plus du tout et la colère commence à gronder fortement contre toutes ces décisions de liquidation !
     
    Et, sur twitter, les commentaires vont bon train : https://twitter.com/perenadler/status/834778374795063297