Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Quand les débordements pontificaux inquiètent...

IMPRIMER

UN PAPE DEBORDE (source)

L’analyse d'Hubert Windisch, professeur émérite de théologie à la faculté de théologie de l’Université de Freiburg (D), parue sur Kath.net.

« Lorsque le pape émérite Benoît XVI a publié son émouvant hommage au Cardinal Meissner récemment décédé, on a pu lire, entre les lignes, une certaine critique de la situation dans laquelle se trouve actuellement l’Eglise. Et on ne peut pas exclure non plus, que dans ces critiques était incluse la façon dont l’actuel pontificat est exercé. 

De fait, de nombreux prêtres et laïcs se disent inquiets en considérant certains événements dont l’écho nous parvient de Rome : ce pape ne serait-il pas dépassé par sa charge ? Les réflexions qui suivent justifient largement qu’on se pose certaines questions :

Lorsque Jorge Mario Bergoglio fut élu pape le 13 mars 2013, comme successeur du pape Benoît XVI, il se rendit tout d’abord, comme le veut la tradition, dans cette pièce qu’on appelle la Chambre des Larmes (camera lacrimatoria) qui se situe à côté de la chapelle Sixtine. C’est là qu’il devait revêtir les insignes de sa charge pontificale : la mozette de velours rouge garnie d’hermine blanche, la croix dorée des papes et les traditionnelles chaussures rouges. Mais il refusa de porter ces insignes. Il aurait ajouté : “C’en est fini à présent de ce carnaval”. Quoiqu’il en soit, ce pape ne semble pas avoir saisi la signification symbolique de ces insignes : la mozette rouge rappelle la souffrance et le sang du Christ ; la croix dorée symbolise à la fois la dignité et la lourdeur de la charge pontificale ; les mules rouges font référence à Constantin XI, le dernier empereur byzantin - le rouge était le symbole du pouvoir des empereurs byzantins - qui trouva la mort lors de la conquête de Constantinople en 1453 par les musulmans. 

Lorsque Bergoglio entra ainsi dans la loggia des bénédictions, le monde entier a pu vivre en direct la prise de fonction de la charge pontificale la plus banale qu’il n’y ait jamais eue depuis que la radio et la télévision sont là pour en témoigner. Bergoglio dit à ces milliers de gens rassemblés sur la place Saint Pierre non pas : “Laudetur Jesus Christus” ou “In nomine Patris et Filii et Spiritus Sancti”, mais : “Buona sera”. Dès cet instant, une inquiétude s’est installée. La crainte qu’un pontificat banal allait peut-être faire suite à cette entrée banale ; la crainte de l’émergence d’un autre type de “carnaval”, comme cela semblera d’ailleurs se confirmer quelques jours plus tard lorsqu’on vit le pape se mettre un nez rouge de clown lors d’une audience générale sur la place Saint Pierre.

Lucrecia Rego de Planas, une catholique mexicaine qui connait personnellement Bergoglio depuis de nombreuses années, écrivait quelques mois seulement après l’élection du pape François une lettre ouverte aux accents tragiques : “Le pape aime être aimé de tous”. Voilà qui permet de comprendre certains faux-pas de Bergoglio quant à sa manière de gérer le style et le contenu de sa charge : une inflation de mots au cours de nombreux interviews, des coups de téléphones et des homélies matinales, ou encore des postures officielles affectées et artificielles qui, certes, sont efficaces pour faire la une des magazines, mais s’avèrent déplacées dès lors qu’il s’agit du salut des âmes des fidèles. 

Un collègue protestant m’écrivait un jour : “Il ne suffit pas d’aller à pied chez le coiffeur ou chez le dentiste, de se servir soi-même à la cantine du Vatican ou de se rendre en Fiat 500 à un rendez-vous avec le président des Etats-Unis pour être un bon pape. J’ai bien peur que par les trous de sa soutane ne suinte un peu de vanité”. 

Celui qui aime être aimé des autres se voit souvent contraint, en tant que pasteur de l’Eglise, à mettre une partie de l’annonce de l’Evangile sous le boisseau. S’il s’agit du pape, il risque alors fort de cesser d’être ce rocher qui résiste fermement aux tempêtes de la vie : il peut alors ressembler davantage à une dune de sable se mouvant sous le vent de l’esprit du temps ; il peut être amené à exprimer des positions et des opinions serviles, se pliant aisément à tout et à chacun, et qui aboutissent finalement à un affaiblissement inadmissible de la conscience que l’Eglise catholique a d’elle-même. 

On verra ainsi dans une vidéo, lors d’une invitation à la prière initiée par le pape en janvier 2016, des représentants du bouddhisme, du judaïsme, de l’islam et de la chrétienté se présenter côte à côte. Devant eux, les symboles religieux de leurs communautés respectives, à savoir : une statue de Bouddha, un chandelier à sept branches, un tasbih musulman (sorte de chapelet), et… non pas la croix du Christ, mais un simple petit enfant-Jésus de la crèche.

On verra ainsi le pape, en la fête du Jeudi Saint 2016, laver les pieds de prisonniers, et parmi eux des musulmans, geste aboutissant par là non seulement à affadir la symbolique attachée à l’action de Jésus lors de la dernière Cène, mais même à en fausser le sens.

On verra ainsi le pape, un samedi, veille de la Pentecôte 2014, inviter des représentants des trois religions monothéistes à une prière pour la paix dans les jardins du Vatican, et se laisser littéralement montrer du doigt (en même temps d’ailleurs que le rabbin présent) par le représentant musulman lorsque celui-ci se met à citer, en conclusion de sa prière, la sourate 2 du Coran, celle qui supplie Allah de donner aux fidèles musulmans la victoire sur les peuples infidèles (c’est-à-dire les juifs et les chrétiens).

On verra ainsi le pape, dans l’avion qui le ramène de la Journée Mondiale de la Jeunesse de Cracovie, interviewé au sujet de la violence dans l’islam - rappelons que c’est durant le séjour du pape à Cracovie, le 26 Juillet 2016, que le Père Hamel avait été assassiné par deux musulmans pendant qu’il célébrait la messe dans une paroisse proche de Rouen - répondre aux journalistes en évoquant l’histoire d’une catholique italienne tuée par son gendre. Les journalistes ont dû se demander en eux-mêmes s’ils ne venaient pas d’être témoins d’un bug papal.

On verra ainsi le pape s’envoler sur l’île de Lesbos pour visiter un camp de réfugiés : il en ramènera quelques-uns à Rome, mais uniquement des musulmans ; pas un seul chrétien.

On entendra ainsi, en avril 2017, une comparaison terrible entre les conditions de vie dans les actuels camps de réfugiés et celles qu’avaient connu les prisonniers des camps de concentration nazis. 

Et l’on pourrait trouver de nombreux autres exemples dans le domaine de la politique qui, tous, tendent à confirmer la platitude de ce pontificat. Ce dernier est, de plus, caractérisé par les nombreuses contradictions qu’il véhicule : si vers l’extérieur, le discours est imprégné de la notion de miséricorde, à l’interne, l’exercice de la charge pontificale est souvent marqué par une réelle dureté. Qu’on se souvienne par exemple de l’attitude irrespectueuse du pape envers les cardinaux ayant émis les “dubia”, ou encore récemment du limogeage silencieux du cardinal Müller comme Préfet de la Congrégation de la Doctrine de la Foi.

L’exemple le plus flagrant de cette tendance aux propos contradictoires nous vient sans doute du document post-synodal “Amoris laetitia” : d’une part ce document met en avant une ferme volonté de continuité avec les enseignements du passé pour ce qui concerne le mariage et, d’autre part, dans une simple note de bas de page, met à mal tout l’édifice de la doctrine sacramentelle en lien avec le mariage, la confession et l’Eucharistie.

La formule la plus souvent citée au cours de ce pontificat : “Qui suis-je, moi, pour juger ? (Chi sono io per giudicare)”, prononcée par François fin juillet 2013 dans l’avion qui le ramenait du Brésil, concentre tout le malheur qui s’est abattu sur l’Eglise à travers ce pontificat à ce point unique, à savoir l’avènement dans l’Eglise, par le fait du pape lui-même, du règne du relativisme sur le plan doctrinal et pastoral.

Avec tout le respect que je dois à la personne du pape et à sa fonction pontificale, il me faut malheureusement constater que l’image de l’Eglise catholique est aujourd’hui celle d’une communauté fragilisée et déchirée. De nombreux catholiques à travers le monde se sentent dorénavant déracinés dans leur propre Eglise, une Eglise ébranlée dans ses fondements. Où cela doit-il nous mener ? »

Source : Kathnet (trad. MH/APL)

Et, sur "Benoît-et-moi" : "Les incroyables propos d'un pape"

...mais tout le monde ne voit pas les choses de cette façon : http://www.belgicatho.be/archive/2017/09/08/francois-un-pape-fabuleux-5977814.html

Commentaires

  • Des tentatives de sobriété pontificale avaient déjà commencé avec Jean XXIII qui se plaignait : " Me voici vêtu comme un satrape persan ",Et Paul VI qui vendit des tiares pour donner l' argent aux pauvres . Entre parenthèses, je n'aimerais pas devoir repasser ( en ce temps là le synthétique easy care n' existait pas ) la traîne de 8m du Cardinal Burke .
    Par ailleurs, je m' étonne qu'en un seul article tant de conditionnels puissent mener à des assertions définitives . Personnellement je me souviens d'un autre Pape : Un Pape qui nous a souvent demandé de prier pour lui . ( Dès le premier jour), Un Pape qui tend la main à des musulmans . Un Pape qui ose parler du Diable , de Marie-qui-défait-les -noeuds etc ....Un Pape qui a concétisé l' Unversalité, la Catholicité de notre Eglise en n' étant ni italien, ni allemand. Ce n'est pas de sa faute ....
    Mais le ton de cet article s'explique par la référence " Les incroyables propos d'un Pape " ( deuxième fois : Hildebrand nous avait déjà gratifié d'un copié-collé) . Mais comme je ne lis pas les articles schismatistes, sédévacantistes , complotistes .......impolis ( " Bergoglio " ) ;-) rassurez vous, je ne les commenterai pas non plus.

  • ...Commentaires .." .modérés" , dites-vous ; d'accord ! Mais cet article "inqualifiable " sur l'évêque de Rome , l'est-il ? Je suis profondément choqué par ces propos qui préparent la voie à un nouveau schisme , par une interprétation déformée de tout son ministère . Le pape François s'inspire lui-aussi de l'Evangile ( ex: ne jugez pas ...et vous ne serez pas jugés...) . Pourquoi le lui reprocher de l'avoir rappelé = "Chi sono io per giudicare" ? ...Que fait-il en ce moment en Colombie si ce n'est de vivre une Béatitude : être artisan de Paix ! Arrêtez de le démolir ! Ce n'est pas François qui fragilise et déchire l'Eglise en lui rappelant les bases du Message de Jésus et en continuant de les vivre à Rome comme il l'avait fait dans les" Villas Miseria "à Buenos Aires .DZ.

  • Je ne cache pas que certains des propos du pape m'irritent parce qu'ils semblent davantage dictés par le souci de plaire à la classe politico-médiatique que par leur pertinence. Le pape semble oublier que l'attention légitime portée à la technique de la communication ne doit pas affecter ou, pire encore, occulter le sens profond du message.
    Que pouvons-nous donc faire face à cette situation ? La première attitude catholique consiste à prier pour le pape. Qu'il nous enthousiasme ou nous tape sur les nerfs, il est le pape, à moins que son élection ait été irrégulière ce qui est difficilement envisageable. Ensuite, nous pouvons toujours adopter à son égard la même attitude que celle que beaucoup d'entre nous ont mise en pratique lorsqu'ils ont dû subir la logorrhée gauchisante de clercs progressistes : devenir momentanément sourd, retourner aux sources sûres et attendre patiemment des jours meilleurs.

  • Mille excuses, Madame, on n'a pas lu "tant de conditionnels", mais au contraire, une série très dérangeante de faits précis, vérifiables.

  • Quant à envisager que le Conclave de 2013 ait été irrégulier, les propos ironiques du cardinal Danneels et quelques autres éléments peuvent le faire craindre.

    Cette question est donc "envisageable".

    Quant à en faire la démonstration, ça, ce n'est pas à la portée d'un simple fidèle.
    Néanmoins, cette situation concrète n'est pas une réponse à la question. Dès lors, la question demeure.

  • Avec tout le respect !!!! Quel respect pour critiquer aussi ouvertement le Pape élu on savait que le Christ a dit qu'il y aurait des "pour" et des "contre" mais cet article est vraiment abject ,sans retenue pour affirmer des choses sous entendues alors avec tout le respect????

  • L'apôtre Pierre s'était vu confier la tâche d'affermir ses frères dans la foi. Triste et combien inquiétant de voir le pontife actuel pratiquer l'opposé!

  • Dès son apparition, le nouveau pape a voulu afficher son originalité : « Bonsoir », a-t-il simplement dit aux fidèles massés place Saint-Pierre. Puis, dans la foulée, il a affirmé un style très personnel lui permettant de focaliser l’attention sur lui plus que sur sa fonction : tweets, coups de téléphones médiatisés, sorties dans les rues de Rome pour faire quelques emplettes, abandon des tenues traditionnelles, port d’une soutane ultralégère assez peu seyante, selfies en veux-tu en voilà, gros éclats de rire, déclarations à l’emporte-pièce…
    « Qu’il allait donc être sympathique et populaire, ce pape anticonformiste ! », pouvaient se dire les personnes qui n’avaient pas d’attaches particulières avec le catholicisme et n’avaient aucune intention de faire partie de l’Eglise. Quant aux fidèles catholiques qui souhaitaient une Eglise forte et rayonnante, capable d’affirmer sa foi sur les bases d’une doctrine claire et d’un enseignement sûr, ils étaient, eux, bien plus circonspects.
    Sont ensuite apparus, au fil des déclarations et des aveux du pape lui-même, des éléments permettant de faire un portrait plus précis de Jorge Bergoglio. On allait ainsi découvrir que ses connaissances en théologie et en exégèse étaient lacunaires ; qu’il n’avait pas fait de hautes études ; qu’il maîtrisait peu de langues étrangères ; que la liturgie l’ennuyait ; que sa culture artistique (musique, peintures, sculpture) était pour le moins réduite ; qu’il avait suivi une psychanalyse ; qu’il n’avait pas été insensible aux sirènes du communisme... Ces marques distinctives n’auraient eu aucune incidence sur la vie et l’avenir de l'Eglise si, en tant que pontife suprême, Jorge Bergoglio avait pris soin d’être moins polarisé sur sa propre personne et s’il s’était laissé humblement conseiller par des théologiens à la doctrine à la fois sûre et claire.
    Mais se laisser conseiller n’est pas dans son tempérament : le pape Bergoglio, qui n’aime rien tant qu’être entouré et admiré - comme il l’a avoué lui-même en abandonnant les appartements pontificaux pour s’installer à Sainte-Marthe et en déclarant qu’il aimerait qu’on garde de lui, plus tard, l’image d’un « brave type » (sic) - ne reçoit de conseils que de quelques proches qui savent que pour compter parmi les « happy fews » pouvant faire carrière, il faut savoir se montrer flatteur et changeant au gré des discours et des circonstances. Les autres, ceux qui ne sont pas particulièrement « papolâtres » et tiennent avant tout à ce que la doctrine soit clairement en phase avec les enseignements de l’Ecriture et de la Tradition vivante, étant systématiquement écartés de toute responsabilité officielle : Gerhard Ludwig Müller, Robert Sarah…
    On s’est donc vite aperçu que le pape Bergoglio se comportait moins comme le « serviteur des serviteurs de Dieu » que comme quelqu’un cherchant à imposer « sa » vision de l’Eglise (cf. L’Osservatore Romano des 22-23 juillet titrant qu’une grande partie du clergé - évêques et prêtres - s’opposent à la mise en place d’une « Eglise telle que le pape la veut ») ; moins comme l’intendant de l’Eglise du Christ que comme un bénéficiaire des institutions ecclésiales se voulant en phase avec ceux qui, héritiers de l’anti-pensée des années 1968-80 (au nombre desquels les membres de la « Maffia de Saint-Gall » dont a parlé le cardinal Danneels) lui ont permis d’accéder au pontificat suprême hier et lui permettent de s’y maintenir aujourd’hui dans le but de saper non pas la foi elle-même, ce qu’un pape ne peut pas faire, mais les bases doctrinales de la foi au nom d’une pastorale évanescente. Et c’est peut-être cette volonté d’imposer une Eglise « bergoglienne » qui explique certaines sorties du pape François contre les prêtres et les fidèles laïcs trop comme ceci, pas assez comme cela, tous qualifiés de « pharisiens » et de « fermés à l’Esprit » dès lors qu’ils ne sont pas suffisamment admiratifs de l’actuel pontificat. C’est peut-être aussi ce qui explique cette actuelle gouvernance de l’Eglise basée sur le principe du « en même temps » qui fonde ce que Benoît XVI appelait « la dictature du relativisme » : sur le plan doctrinal, on ne change rien à l’Eucharistie mais « en même temps » la pastorale doit mener à favoriser de nouvelles pratiques concernant la réception de la communion ; on ne change rien à l’ecclésiologie mais « en même temps » l’œcuménisme doit pousser à voir les bienfaits de la réforme luthérienne, etc.
    Reste à essayer de savoir pourquoi Jorge Bergoglio sait se montrer si avenant en public alors qu’on le sait particulièrement blessant et acerbe avec ses proches collaborateurs et alors qu’on a constaté que ses enseignements sont suffisamment ambigus pour laisser les portes ouvertes à une pastorale permettant à ceux qui le souhaitent de contourner la doctrine de l’Eglise.
    La réponse à cette question est probablement à chercher à la fois dans son caractère marqué par une hyper-affectivité propre au tempérament latino-américain ainsi que dans son parcours sacerdotal et universitaire qu’il a été contraint de suivre par obéissance. C’est-à-dire en rongeant son frein. Les deux éléments joints l’un à l’autre ont-ils pu faire de Jorge Bergoglio une personne passablement aigrie intérieurement qui cherche à présent à régler de vieux comptes par le biais d’une critique systématique de tout ce qui, à ses yeux, représente cette Eglise-institution : le dogme solidement établi, la morale claire, la liturgie obéissant à des règles objectives, les jeunes prêtres classiques, les enseignements solides de S. Jean-Paul II et de Benoît XVI, certaines conclusions du concile Vatican II ?
    Y aurait-il donc, chez Jorge Bergoglio, un vieux ressentiment que savent habilement utiliser ses proches pour le manipuler ?
    On sait que, récemment, des jésuites argentins ont reconnu qu’ « à la fin du mandat [de Jorge Bergoglio] comme provincial, juste pour éponger un peu les dégâts qu’il avait faits, il a fallu vingt ans ». Depuis peu, on sait aussi que Mgr Parolin, Secrétaire d’Etat du Vatican, emploie une partie de ses journées à corriger certaines maladresses du pape François qui touchent à la politique internationale, à la liturgie, à la pastorale, au choix des personnes appelées à exercer des responsabilités à la Curie…
    A la lumière de ces quelques lignes, on peut peut-être mieux comprendre pourquoi de plus en plus d’observateurs - évêques, théologiens, historiens, sociologues - en viennent à s’interroger sur les tenants et les aboutissants de l’actuel pontificat et à craindre des jours difficiles tant pour les fidèles qui tiennent à demeurer catholiques que pour l’Eglise elle-même.
    (extrait de Pro Liturgia)

  • A lire les commentaires de certains on constate que le manque de culture religieuse et même de l'ignorance du catéchisme fait d'eux des papistes inconditionnels. Ils ignorent aussi le Droit Canon où sont développés les droits des laïcs. Ceux ci ont le devoir de réclamer à leurs pasteurs le minimum de la doctrine catholique afin de pouvoir, avec les sacrements, tendre à réaliser leur salut.
    La VERITE et l'excellence de la Doctrine est un droit que les pasteurs, y compris le pasteur suprême, leur doivent.
    Or, depuis que ce pape est arrivé on peut dire qu'il divise sur ces questions plus qu'il ne confirme ses frères dans la Foi.
    Les catholiques doivent pouvoir recevoir l'Evangile originel et non un Evangile frelaté qui n'est que leur pensée personnelle.

  • Les enseignements de M.. Dumouch sont un stimulant pour les chrétiens du monde entier.
    Son langage simple touche les coeurs et donne le goût de Dieu.

  • E. M, en effet . § 907 du CEC . Parlant des laïcs dans l' Eglise : :
    ....."Selon dle evoir ,la compétence et le prestige dont ils jouissent, ils ont le droit et parfois même le devoir de donner leur opinion sur ce qui touche le bien de l' Eglise et de la faire connaitre aux autres fidèles, restant sauves l ' intégrité de la foi et des moeurs et la REVERENCE due aux pasteurs, et tenant compte de l' UTILITE COMMUNE ET DE LA DIGNITE des personnes."( c'est moi qui souligne.
    Que signifie dès lors les reproches sans queue ni tête : " il a dit bonsoir", il n' a pas mis la mozette, sa chasuble est en tissus léger, il a vu une psychanalyste etc ....
    Parlons svp Evangile, Misère dans le monde, Ecologie .... Et ne sortons pas les phrases de leur contexte .. SVP

  • Parlons Écologie ???... Justement parlons en...
    La situation de l’Église est dramatique, avec une Europe qui abandonne massivement la foi, et l'autre moitié de la planète qui persécute les chrétiens ou les élimine. Devant tout cela, le pape François, que fait-il? Une encyclique sur la présence des chrétiens dans le monde, leur sort et la liberté de conscience? Non. Une encyclique écologique sur le tri sélectif et le nettoyage des rivières...
    Il est émouvant de voir avec quelle sollicitude le pape argentin se soucie dans l'encyclique, de la survie «des algues, des vers, des petits insectes et des reptiles». En revanche, à la survie incertaine des chrétiens persécutés, torturés, déportés, aucune encyclique n'est dédiée. Ils sont massacrés sans que personne n'élève la voix.
    A la lecture de la préoccupation du pape pour le sort des vers et des reptiles, qui sait comment se sentiront tous ces chrétiens qui - pour ne pas renoncer à leur foi chrétienne - en Irak ou au Pakistan, en Corée du Nord ou en Chine ou au Nigeria ont perdu leurs maisons et leurs emplois, ont vu tuer des êtres chers, subissant viols, torture, crucifixion, égorgement et déportation.
    Qui sait comment se sentiront ces chrétiens qui ont dû fuir leurs villages, et sont maintenant dans des camps de réfugiés, en lisant que le pape a consacré son encyclique aux «populations animales» qui, à cause des nouvelles cultures et des réservoirs hydriques «ne peuvent plus migrer, ou se déplacer librement».
    Heureusement, il y a un pape qui prend soin de ces bestioles et propose «la création de corridors biologiques» dans le but de faire migrer ces espèces librement (n. 35).

    Le Vatican de François s'est-il jamais activé pour protéger les populations chrétiennes menacées d'extermination? Ou pour les chrétiens qui pourrissent depuis des années dans les prisons en raison de leur foi?
    Prenons Asia Bibi, la pauvre mère pakistanaise qui depuis neuf ans est enfermée dans une cellule sombre et sale avec une sentence de mort sur les épaules juste parce que chrétienne. Le Pape François n'a jamais voulu faire de déclaration pour elle, pour demander sa libération ou même invoquer des prières en sa faveur !...
    (librement adapté de propos d'Antonio Socci)

Les commentaires sont fermés.