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  • L'homme conçu comme un chantier technologique

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    OLIVIER REY : « LE TRANSHUMANISME CONÇOIT L’HOMME COMME UN CHANTIER TECHNOLOGIQUE »

    Le coin des experts de genethique.org

    De l’augmentation de soi, de ses capacités par la technique à la « lutte finale » contre la mort, les promesses du transhumanisme semble surfer sur « le progrès de la détresse ». Dans son livre, Leurre et malheur du Transhumanisme, Olivier Rey analyse le fond d’une idéologie qui précipite l’homme hors de lui-même au risque de le perdre. Il a accepté de répondre aux questions de Gènéthique.

    Gènéthique : Vous publiez un ouvrage intitulé Leurre et malheur du transhumanisme. Pourquoi un tel titre ? Et un tel sujet ?

    Olivier Rey : Ce n’est certes pas par goût que je me suis intéressé au transhumanisme. Je préférerais vivre dans un monde où nous n’aurions pas à nous soucier d’une chose de ce genre. Cependant, à partir du moment où le mouvement transhumaniste s’en prend explicitement à ce que nous sommes, il me semble qu’éviter la question pour ce qu’elle a de pénible serait irresponsable – aussi irresponsable que faire comme si on n’avait pas d’ennemis pour la raison que l’on n’aime pas la guerre. Les transhumanistes sont peu nombreux, au moins pour l’instant, mais ils bénéficient de relais médiatiques très puissants. J’essaye de proposer quelques armes intellectuelles pour contrer leur propagande.

    Je souhaitais un titre qui donnât idée du contenu. Dans le livre, je m’efforce, d’une part de mettre en lumière les illusions véhiculées par le transhumanisme – c’est le côté leurre –, d’autre part de montrer le rôle nocif du discours transhumaniste sur nos sociétés – c’est le côté malheur. Je m’attache à montrer les réalités que le transhumanisme a pour fonction de nous faire accepter – à savoir une emprise toujours plus grande du système techno-économique sur nos vies ; et je tente de mettre au jour ce qui, dans la dynamique culturelle des derniers siècles, nous rend aujourd’hui si vulnérables à l’idéologie transhumaniste.

    G : Vous évoquez, entre autres, « l’artificialisation de la procréation ». Y a-t-il un lien avec le transhumanisme ?

    OR : En effet. L’artificialisation grandissante de la procréation fait partie des choses que le transhumanisme contribue à faire accepter. Le transhumanisme conçoit l’homme comme un chantier technologique. Dans une telle perspective, on ne voit pas pourquoi le chantier ne devrait pas commencer dès la conception. Ce qui est déjà de plus en plus le cas, avec la multiplication des fécondations in vitro, des inséminations artificielles en dehors de toute indication médicale, le développement des diagnostics pré-implantatoires. Au gré de ces évolutions, l’enfant devient un produit dont on passe commande. Mais si l’enfant est un produit, pourquoi ne pas lui ajouter des fonctions supplémentaires ? Comme on voit, l’artificialisation de la procréation et le transhumanisme sont en « synergie », pour employer un mot à la mode.

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  • Bruxelles, 27 novembre : Bernard Noirot-Nérin - Vous aviez dit que j'allais mourir !

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    Bernard Noirot-Nérin - Vous aviez dit que j'allais mourir !

    Et toi, que ferais-tu si ton compagnon ou ta compagne était victime d’un grave accident?

    Que ferais-tu s’il tombait dans un coma profond ?

    Que ferais-tu si tous les médecins, l’un après l’autre, la condamnaient ?

    Que ferais-tu si elle se réveillait un jour, subitement ?

    Que ferais-tu si elle n’était plus comme avant ?

    Et si elle t’enjoignait de refaire ta vie ?

    Après cela...

    Comment élever des enfants ?

    Comment gérer ce nouveau quotidien ?

    Comment reconstruire et maintenir en vie son couple ?...

    Directeur Conformité et membre du Comité Exécutif d'une compagnie d'assurance vie, est en charge de la conformité, l'éthique et la responsabilité sociétale de l'entreprise (RSE), Bernard Noirot-Nérin voit sa vie basculer lorsque son épouse, Anne-Claire, est victime d’un grave accident de vélo.

    Enfermée dix mois dans un long coma, la mort frôlée à trois reprises, les médecins ne lui accordent plus de chances de s'en sortir...

    Mais Anne-Claire se réveille soudainement après ces longs mois! C’est amnésique et paralysée qu’elle doit reconstruire sa vie, et lui avec elle. Bernard et Anne-Claire sont parents de quatre enfants...

    Dans deux livres, "Petit Journal d'Espérance", et "Vous aviez dit que j'allais mourir", il témoigne de son combat et de son expérience face à l'incertitude, au chagrin, et enfin au renouveau qui a suivi le retour à la vie de sa femme...

    Nous vous attendons nombreux ce Mardi 27 Novembre 20h15, à l'UOPC (Hermann-Debroux), pour profiter et discuter de cette expérience de vie !

    La conférence sera suivie d'un chaleureux drink, d'une dédicace et vente de livres de l'auteur !

    Au plaisir de vous accueillir nombreux,

    A très bientôt,

    L'équipe des Soirées de la Bioéthique

    - Sponsorisés par l'Institut européen de Bioéthique -

    PAF (à payer sur place) :

    -26 ans et étudiants: 3€

    Adultes : 5€

  • Une mise en lumière du rôle de l’homosexualité dans la crise actuelle des abus sexuels dans l’Eglise

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    De Jeanne Smits sur Réinformation TV : 

    Abus sexuels dans l’Eglise : une étude démontre la corrélation étroite entre la crise et la proportion de prêtres homosexuels

    Un nouveau rapport réalisé par le P. Paul Sullins, professeur de sociologie à la retraite de l’Université catholique d’Amérique (CUA) à la demande du Ruth Institute pour la défense du mariage, met le doigt sur le rôle joué par l’homosexualité dans la crise actuelle des abus sexuels dans l’Eglise. Le rapport, que le site pro-vie américain LifeSiteNews juge « historique », devait répondre à la question de savoir s’il existe une corrélation entre la présence d’une forte proportion d’homosexuels parmi les prêtres d’une part, et l’incidence des abus sexuels de la part de clercs d’autre part. L’un des principaux constats de l’étude est que la proportion de prêtres homosexuels par rapport à celle des homosexuels dans la population en général représentait le double dans les années 1950, et huit fois plus dans les années 1980. (...)

    La corrélation entre l’homosexualité et les abus a été fréquemment et bruyamment niée par nombre de hauts responsables religieux, et la racine de la crise a été attribuée par le pape François lui-même au « cléricalisme », comme si cette crise résultait en quelque sorte d’un abus de position d’autorité de la part de prêtres, d’évêques, voire de cardinaux – l’affaire du cardinal McCarrick constituant un exemple avéré.

    Les abus sexuels dans l'Eglise liés à la présence disproportionnée d’homosexuels parmi les prêtres

    « Alors que plus de huit victimes sur 10 sont des garçons, l’idée que les abus sont liés à la présence d’hommes homosexuels dans le clergé n’a pas été largement acceptée par les responsables de l’Eglise », regrette Sullins. Il est formel : « Les données montrent que la présence de davantage d’hommes homosexuels dans le sacerdoce était corrélée avec davantage d’abus en général, avec un plus grand nombre d’abus commis sur des garçons plutôt que sur des filles. »

    Lors d’une conférence de presse, le père Sullins a jugé l’interrogation à ce propos « logique » parce que dans le cas de l’Eglise, la « très grande majorité des victimes étaient des garçons ; la plupart du temps, en matière d’abus sexuels sur mineurs, les deux tiers des victimes sont des filles ».

    Le rapport du P. Sullins est nouveau en ce qu’il compare « des mesures jusqu’ici inexploitées de la proportion de prêtres homosexuels catholiques parmi le clergé avec l’incidence et le genre des victimes d’abus sexuels sur mineurs de la part de prêtres catholiques entre 1950 et 2001 pour voir si un lien existe ».

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  • Abus sexuels : le Vatican bloque les mesures envisagées par les évêques américains

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    Du site du journal suisse "Le Matin" :

    LE VATICAN BLOQUE DES MESURES CONTRE LES ABUS

    Le Vatican demande aux évêques américains de ne pas se prononcer tout de suite sur des mesures contre les abus sexuels.

    Le Saint-Siège a ordonné lundi à la conférence des évêques américains de ne pas se prononcer, lors de son assemblée générale, sur des mesures de lutte contre les abus sexuels en son sein, lui demandant d'attendre la tenue d'une conférence sur le sujet en février.

    Lors de son discours d'ouverture, le cardinal Daniel DiNardo, président de la conférence, a confirmé avoir reçu une lettre de la Congrégation pour les évêques et annoncé qu'aucun vote ne se tiendrait lors de cette assemblée générale, contrairement à ce qui était prévu initialement.

    Le cardinal Blase Cupich, évêque de Chicago, a lui précisé, dans un communiqué, que le Vatican avait demandé à la conférence de «reporter» le vote final dans l'attente d'une rencontre des conférences épiscopales du monde entier, convoquée en février à Rome.

    «Déception»

    Le cardinal DiNardo a fait part de sa «déception» lors d'une conférence de presse à la mi-journée, lundi, au premier jour de l'assemblée générale qui se tient à Baltimore (nord-est) jusqu'à mercredi.

    Régulièrement mise en cause ces dernières années pour sa gestion du scandale des abus sexuels au sein de l'église catholique américaine, la conférence des évêques américains avait annoncé, en octobre, plusieurs mesures phares, qui devaient faire l'objet d'un vote.

    Le haut clergé américain proposait notamment un nouveau code de conduite, un nouveau mécanisme de signalement, ainsi que la création d'une commission d'enquête menée par des personnes n'appartenant pas à l'église catholique américaine.

    «Nous ne sommes pas satisfaits de cela», a assuré le cardinal DiNardo au sujet de la demande du Vatican. «Nous travaillons dur pour passer à l'action. Et nous allons le faire. Nous rencontrons juste un contretemps.»

    Rapport accablant

    Mi-août, les services du procureur de Pennsylvanie ont publié un rapport accablant, détaillant des abus perpétrés durant plusieurs décennies par plus de 300 prêtres et dont ont été victimes plus de 1000 enfants. Le rapport dépeint une hiérarchie ayant souvent eu une démarche active pour ne pas ébruiter les cas d'abus sexuels et pour protéger les auteurs de ces agressions.

    Début octobre, la conférence des évêques a annoncé la création d'un centre d'appel dédié pour signaler les abus commis par des évêques. Selon l'organisation Bishop Accountability, 6721 prêtres ont été accusés d'abus sexuels aux Etats-Unis pour des faits présumés inclus dans la période allant de 1950 à 2016. La même association estime à 18'565 le nombre d'enfants victimes de ces agissements.

    Lire aussi : http://benoit-et-moi.fr/2018/actualite/vigano-ecrit-aux-eveques-americains.php