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Dans quel état les catholiques retrouveront-ils leurs paroisses ?

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De Bosco d'Otreppe dans La Libre du 17 février (extraits) :

Le confinement pourrait accélérer les mutations de l’Église catholique

Dans quel état les catholiques retrouveront-ils leurs paroisses ? Seront-ils encore nombreux à pousser les portes de leurs églises une fois que les messes (aujourd’hui réduites à 15 personnes) reprendront leur rythme de croisière ?

Il ne faut pas multiplier les coups de fil pour se rendre compte que beaucoup de croyants redoutent une cassure dans la pratique dominicale. Le cas de pays voisins est évoqué. En France par exemple, là où les célébrations ont pu reprendre plus largement, de nombreux diocèses évoquent, à vue d’œil, la perte d’un tiers de pratiquants. Personnes âgées craignant de retrouver les assemblées, catholiques s’étant habitués à prier autrement… les raisons ne sont pas encore élucidées. Mais elles interrogent déjà l’Église sur la manière dont elle vit sa foi, sur la fraternité qui se tisse ou non dans les paroisses. (...)

Qu’en sera-t-il en Belgique ? Difficile de le savoir. Les situations seront différentes entre les paroisses actives ces derniers mois, et celles qui ont mis la clé sous le paillasson, avance Arnaud Join-Lambert. Ce professeur de théologie à l’UCLouvain, qui a étudié les pratiques de confinement de 1 200 catholiques, note néanmoins l’érosion, au fil des mois, de l’audience des messes en ligne, et surtout un chiffre "interpellant" : près d’un catholique sur trois n’a pas exprimé un manque de communier durant le confinement.

La suite de l'article explique que l'éclosion de petites fraternités locales, "petites églises domestiques", manifesterait une certaine vitalité de la foi et ouvrirait des perspectives d'avenir. La chose serait observable en France où "plus de la moitié des diocèses ont choisi de faire de ces fraternités chrétiennes de proximité un des principaux axes de leurs politiques pour pallier l’absence de l’Église institutionnelle qui ne peut plus couvrir l’ensemble des territoires."

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Commentaires

  • Une nouvelle pétition portée par les juifs, les musulmans et les catholiques est diffusée:
    https://www.petitionenligne.net/signatures.php?tunnus=liberez_nos_cultes_-_bevrijd_onze_erediensten_-_entfesseln_unserer_kulte&page_number=94&num_rows=10&s=82948516

  • Il me semble ,encore une fois, sauf si j’ai lu trop vite ,que le centre essentiel de notre vie de catholique ,c.a.d. le sacrifice de la messe qui par la présence réelle du Christ nous permets d’ être unis à sa Divinité au moment de la communion ,n’est pas évoqué.Quant à un retour. vers l’église Primitive,il faut se rappeler que même dans les maisons ,il y avait unprêtre sans doute marié,puisque le célibat ne paraissait pas encore souhaitable ,qui consacrait le pain et le vin avant de le partager.

  • Le retour vers "l'Eglise primitive"...
    C'était la tarte à la crème des années 70-80.
    D'autant plus facile comme objectif que notre ignorance de la réalité durant cette période, elle est quasi totale.
    Vous écrivez que la messe était dite par un "prêtre marié".
    C'est une supposition, une hypothèse vraisemblable ; mais ce n'est pas du tout une certitude. Nous n'en savons pratiquement rien.

  • En effet. Les "petites églises domestiques" que 54 diocèses français souhaitent encourager s'organisent en complémentarité, et non à la place de l'eucharistie et des sacrements (sans doute l'article n'insistait pas assez sur ce point). Ce serait des lieux de fraternité installés un peu partout dans les quartiers, les villages... Les croyants y vivraient les différentes dimensions de la foi (la prière, la charité, la transmission...), y rendraient présents la foi, mais ils seraient tournés vers les sacrements (en organisant par exemple des voitures/taxis pour conduire les personnes vers une messe qui - dans les terres rurales par ex. - pourraient devenir plus lointaines).

  • ... ce fut un jeûne "imposé" et non de notre propre volonté...

    -Remets-nous, et l'humanité entière, dans ta grâce, Seigneur Dieu.
    Que nous puissions repartir, très vite, à ta rencontre, comme Moise et Elie. Avec des balises, des jeûnes, des actes à accomplir, et la volonté de nous unir à Toi plus souvent, en ton Eglise avec la Messe, l'Eucharistie et tous les Sacrements. Ensemble, jeunes et moins jeunes, nos Prêtres, tous les consacrés et tous les affamés de Justice et de Paix.
    Touche nos cœurs et nos esprits, Seigneur Dieu Trinité Sainte.

    Benoît XVI nous dit bien : "Le jeûne de la propre volonté permet d'accomplir la volonté du Père Céleste".

    Il y a la loi des hommes, mais il y a aussi la Loi de Dieu ...

  • Merci Aubelle, en union!

  • Dans les petits villages de France, les presbytères désertés sont repris par les communes (pour un usage laïc)
    Pourquoi ne pas essayer de les proposer à des familles qui s'engageraient à ouvrir l'église et à y assurer au moins une prière journalière ? Une nouvelle forme d'affectation !

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