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Un motu proprio inutile et source de division

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De Peter M.J. Stravinskas sur le Catholic World Report :

Un motu proprio inutile et source de division

La lettre du pape François aux évêques apparaît comme un jugement et une mesquinerie, empestant une herméneutique du soupçon.

17 juillet 2021

Le vendredi 16 juillet, nous nous sommes tous réveillés avec un nouvel exemple de la lourdeur du Pape Bergoglio, avec la promulgation de son dernier motu proprio, Traditionis Custodes, qui annule la législation de ses prédécesseurs, Saint Jean-Paul II (1984 et 1988) et Benoît XVI (2007), sur l'utilisation du Missel du Pape Saint Pie V, appelé "forme extraordinaire" du Rite Romain par Benoît XVI (1).

Dans l'intérêt d'une divulgation complète, permettez-moi de dire d'emblée que je n'ai pas vraiment de cheval dans cette course. Bien que je célèbre la Messe de la "forme extraordinaire" (FE) quand on me le demande, ma préférence personnelle va à la "forme ordinaire" (FO) en latin, tournée vers l'Est. Cela dit, comme les lecteurs réguliers de CWR le savent grâce aux homélies publiées ici, j'aide fréquemment la paroisse Holy Innocents à Midtown Manhattan et j'y célèbre la Messe dans les deux formes. En fait, j'ai aidé cette paroisse pendant plus de vingt-six ans. Avant l'introduction de la messe tridentine (ou FE - Forme Extraordinaire -) en 2008, j'offrais la FO - Forme Ordinaire - en latin.

Dans la "lettre de présentation" de François à l'épiscopat mondial, il dit :

"Après 13 ans de pratique, j'ai chargé la Congrégation pour la Doctrine de la Foi de faire circuler un questionnaire aux évêques concernant la mise en œuvre du Motu proprio Summorum Pontificum.

Les réponses révèlent une situation qui me préoccupe et m'attriste, et me persuade de la nécessité d'intervenir.

Malheureusement, l'objectif pastoral de mes Prédécesseurs, qui avaient l'intention de "tout faire pour que tous ceux qui ont vraiment le désir de l'unité trouvent la possibilité de rester dans cette unité ou de la redécouvrir", a souvent été gravement négligé.

L'opportunité offerte par saint Jean-Paul II et, avec encore plus de magnanimité, par Benoît XVI, destinée à retrouver l'unité d'un corps ecclésial aux sensibilités liturgiques diverses, a été exploitée pour élargir les fossés, renforcer les divergences et encourager les désaccords qui blessent l'Église, bloquent son chemin et l'exposent au péril de la division."

En d'autres termes, sa principale motivation pour restreindre l'"ancienne" messe est la crainte qu'elle ait favorisé la désunion. C'est ici que j'ai un "cheval dans la course". Dans ma prédication et mon enseignement liturgique (par le biais d'un programme d'éducation théologique permanent, étendu et régulier) à Holy Innocents, je cite régulièrement le Catéchisme actuel de l'Église catholique et les documents de Vatican II et, lorsque cela est approprié, j'explique les différences entre la FO et la FE, ainsi que leurs calendriers respectifs. Je n'ai jamais perçu le moindre signe d'opposition. En outre, Holy Innocents offre cinq messes quotidiennes pendant la semaine de travail, la messe du soir étant célébrée en FE. Une fois de plus, je dois dire que je n'ai jamais rencontré de division entre les participants réguliers à l'une ou l'autre forme ; encore une fois, il faut observer que pas mal de personnes qui assistent aux célébrations dominicales en FE et qui ne travaillent pas dans la région de Holy Innocents assistent à la messe quotidienne en FO. Nous reviendrons sur cette évaluation en temps voulu.

La lettre de François aux évêques apparaît comme un jugement et une mesquinerie, empestant une herméneutique du soupçon. Il est très ironique que le Pape, décidé à faire preuve de "miséricorde" envers les militants homosexuels et les adultères (c'est-à-dire les divorcés et les remariés), ne fasse pas preuve d'une once de sollicitude pastorale envers les catholiques fidèles. Si la situation désastreuse de désunion qu'il évoque existe quelque part, n'incombe-t-il pas à l'évêque diocésain de s'en occuper ? Quelqu'un qui souffre d'un ongle incarné ne mérite pas l'amputation de son doigt ou de sa main. En réalité, il est perversement amusant que le Pape s'engage dans la même conduite que certains traditionalistes radicaux lorsqu'ils découvrent un abus liturgique dans l'Eglise "traditionnelle" et accusent ainsi la FO du problème.

Il écrit :

"Pour défendre l'unité du Corps du Christ, je suis contraint de révoquer la faculté accordée par mes prédécesseurs.

L'usage déformé qui a été fait de cette faculté est contraire aux intentions qui ont conduit à accorder la liberté de célébrer la Messe avec le Missale Romanum de 1962."

Je dois à nouveau demander d'où le Pape tient-il cette information ? Il prétend qu'elle provient de son sondage auprès du corps des évêques, mais nous ne savons pas combien d'évêques ont répondu à son enquête ni ce qu'ils ont dit en particulier. Le pape de la parrhésie et de la transparence n'a jamais manifesté ces caractéristiques dans son propre comportement.

Lorsque Paul VI a demandé l'avis des évêques du monde entier sur la possibilité d'autoriser la communion dans la main, Memoriale Domini a fourni des données très précises. (2) En l'absence de ce genre de transparence, nous pouvons être forcés de conclure que François a obtenu ses informations de son "cercle magique" personnel et des ragots dont il semble se nourrir (et qu'il condamne pourtant chez les autres). Combien de fois l'avons-nous entendu dire : "Quelqu'un m'a dit.... ." ?

Il poursuit :

"En réponse à vos demandes, je prends la ferme décision d'abroger toutes les normes, instructions, permissions et coutumes qui précèdent le présent Motu proprio, et je déclare que les livres liturgiques promulgués par les saints Pontifes Paul VI et Jean-Paul II, en conformité avec les décrets du Concile Vatican II, constituent l'unique expression de la lex orandi du Rite Romain.

Cette décision me réconforte dans la mesure où, après le Concile de Trente, saint Pie V a également abrogé tous les rites qui ne pouvaient se prévaloir d'une antiquité avérée, établissant pour toute l'Église latine un unique Missale Romanum."

Nous avons ici quelques problèmes à résoudre. Premièrement, qui et combien d'évêques l'ont persuadé d'"abroger" les actions de ses deux prédécesseurs immédiats ? Deuxièmement, qui a jamais affirmé que les livres liturgiques actuels "constituent l'expression unique de la lex orandi du Rite Romain" ? Il s'agit là d'une affirmation plutôt audacieuse, contredite par de nombreux spécialistes, dont le cardinal Ratzinger/Pape Benoît et le cardinal Robert Sarah, pour commencer. S'il est vrai que le Concile de Trente a abrogé des usages latins vieux de moins de deux cents ans, il ne l'a pas fait d'un coup de baguette conciliaire ; il a permis à ces usages de coexister avec les réformes tridentines pendant cinquante ans (exerçant ainsi la charité pastorale).

Après avoir provoqué la conflagration, il transfère maintenant la charge d'éteindre le feu sur les évêques diocésains :

"C'est à vous d'autoriser dans vos Eglises, en tant qu'Ordinaires locaux, l'usage du Missale Romanum de 1962, en appliquant les normes du présent Motu proprio.

Il vous appartient de procéder de manière à revenir à une forme unitaire de célébration, et de déterminer au cas par cas la réalité des groupes qui célèbrent avec ce Missale Romanum.

Les indications sur la manière de procéder dans vos diocèses sont principalement dictées par deux principes : d'une part, pourvoir au bien de ceux qui sont enracinés dans la forme précédente de célébration et qui ont besoin de revenir en temps voulu au rite romain promulgué par les saints Paul VI et Jean-Paul II, et, d'autre part, cesser l'érection de nouvelles paroisses personnelles liées davantage au désir et aux souhaits des prêtres individuels qu'aux besoins réels du "saint peuple de Dieu".

Dans une envolée arrogante, il déclare que le but ultime de permettre aux dévots égarés de la Messe tridentine un espace pour le moment est de les sevrer de leur dépendance !

Il offre cette défense pour son action :

"Une dernière raison de ma décision est la suivante : il est de plus en plus évident, dans les paroles et les attitudes de beaucoup, qu'il existe un lien étroit entre le choix des célébrations selon les livres liturgiques antérieurs au Concile Vatican II et le rejet de l'Église et de ses institutions au nom de ce qu'on appelle la "vraie Église"."

Je dois dire qu'il n'a pas tort. Ce n'est pas tant la personne moyenne de l'Eglise qui utilise un tel langage, mais plus d'un blogueur s'exprime effectivement de cette manière, ce qui est très regrettable car cela favorise la désunion. Cependant, si François avait des sources exactes, il le saurait.

Passons maintenant à certains détails du motu proprio.

Très étrangement, nous apprenons que les normes de ce document doivent entrer en vigueur immédiatement. Ceci est inconnu dans la législation canonique, à ma connaissance, d'autant plus que la mise en œuvre devrait nécessiter une catéchèse préalable appropriée.

Il indique que là où le Missel de 1962 est suivi, de telles messes ne peuvent pas avoir lieu dans les églises paroissiales ! Où voudrait-il qu'elles aient lieu ? Un espace devrait-il être loué dans le Marriott local (comme le fait la Fraternité Saint-Pie X lorsqu'elle n'a pas d'église) ? Est-il si mal informé qu'il pense que ces congrégations pourraient tenir dans la chapelle d'un couvent ? De même, il interdit la création de toute nouvelle paroisse personnelle pour cette expression liturgique. Veut-il vraiment pousser les laïcs attachés à la FE dans les bras accueillants de la FSSPX ? (Il a dit un jour qu'il pourrait être le Pape qui créerait un schisme).

François dit que les prêtres qui ont célébré le rite tridentin "devraient" demander la permission à leurs évêques de continuer. Est-ce que "devrait" signifie "doit" ? Bien sûr, si le document avait été promulgué en latin, nous n'aurions pas à nous poser cette question.

Le plus étonnant est peut-être l'exigence que les prêtres ordonnés après ce document doivent demander à leurs évêques la permission de célébrer dans la FE et que les évêques doivent "consulter" le Saint-Siège ! Tout catholique peut épouser une païenne avec une simple dispense de l'Ordinaire du lieu, mais cette demande doit aller à Rome ? Quelle absurdité ! En outre, une telle mentalité pourrait bien conduire les séminaristes et les jeunes prêtres à éviter le sacerdoce diocésain en faveur d'une des communautés "traditionnelles" en union avec Rome (comme la Fraternité Saint-Pierre) ou même de la FSSPX. Si cela se produisait, un évêque diocésain perdrait un homme disposé à offrir la Sainte Messe sous les deux formes.

La question des autres sacrements n'est mentionnée ni dans la lettre ni dans le motu proprio lui-même. Summorum Pontificum autorisait explicitement la célébration de tous les sacrements (à l'exception de l'ordre sacré pour un candidat non rattaché à une communauté "traditionnelle") dans les anciens rites. L'omission de cette préoccupation laisse-t-elle la porte ouverte ? Ou devons-nous supposer que François a "abrogé" tous les points du document de Benoît XVI ? Comme d'habitude, le manque de précision de François, sur le plan canonique et théologique, conduit à plus de questions que de réponses.

Quelques réflexions en guise de conclusion.

Nous savons, par une observation douloureuse au cours des huit dernières années, que ce Pape punit souvent et fortement ceux qui sont perçus comme des opposants à son programme. On pense immédiatement aux cardinaux Burke et Muller. Il est clair pour moi que son "cercle magique" l'a convaincu que l'opposition à son agenda provient des "Tradis". Or, il s'agit là d'une erreur fondamentale de lecture de la situation ecclésiale actuelle. Je ne me considère pas comme un "Tradi", mais je me suis opposé de manière cohérente et véhémente à chaque aspect problématique de ce pontificat - comme l'ont fait des milliers et des milliers de clercs et de laïcs. Cette vague d'opposition est la raison pour laquelle presque tous ses documents sont morts à l'arrivée. Ils sont tellement "non reçus" qu'il a dû parrainer des anniversaires de ses propres textes pour rappeler aux gens qu'ils existent (3).

On peut se demander pourquoi il s'est senti obligé de "bouleverser la donne". Nous avons connu une paix relative au cours des deux pontificats précédents, mais il semble congénitalement incapable d'apprécier la paix. Pouvons-nous oublier son mandat aux jeunes de Rio de Janeiro : "Hagan lío !" ("Faites du désordre") ? Il a sûrement suivi son propre conseil. Le charisme unique de l'évêque de Rome est de favoriser l'unité ; ce pape fomente souvent des conflits et applique les normes de façon fantaisiste, ce qui crée un manque de respect pour le législateur et ses lois.

Que va-t-il se passer ici, aux États-Unis, en réponse à ce document ? En regardant dans ma boule de cristal ecclésiastique, je prédis que cela ne mènera nulle part. Tout d'abord, je ne connais aucun endroit où la FE est célébrée sans l'approbation de l'Ordinaire local. Il y a eu quelques cas où un prêtre a voulu aller dans cette direction mais, se heurtant à l'opposition de l'épiscopat, il a fait marche arrière. Ainsi, nous avons été témoins d'une application paisible et calme de Summorum Pontificum. L'évêque moyen est enclin à éviter les conflits (ce qui, il faut le reconnaître, est souvent un vice plus qu'une vertu). S'il en est ainsi, il maintiendra le statu quo : Si ce n'est pas cassé, ne le réparez pas. Plus précisément, la grande majorité de la hiérarchie américaine n'est pas "en phase" avec l'agenda de ce pontificat ; un fervent défenseur de François comme le père jésuite Thomas Reese déplore ce fait (4).

Si un prêtre ou un évêque cherche un modèle historique à suivre, je soulignerais la réponse des jansénistes et des modernistes lorsqu'ils ont été confrontés aux condamnations papales. Ils ont exprimé leur appréciation pour la sollicitude paternelle du Pape, ont remercié Dieu que les problèmes soulevés par le Pape n'existaient pas dans leurs communautés, et ont poursuivi leur chemin. Puisque le Pape a attaché son fourgon au moteur de l'unité de l'Eglise comme sa justification primordiale pour ce mouvement, tout clerc peut répondre en remerciant Dieu que la désunion que le Pape déplore à juste titre ne se trouve pas parmi son peuple.

L'essentiel dans tout ce gâchis est que ce document n'était pas nécessaire et qu'il est source de division, et ce au nom de l'unité.

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(1) Une question légitime se pose sur le sort des rites dominicain et carmélite. Ou même de l'usage anglican. Qu'en est-il du vénérable rite ambrosien ?

(2) Dans l'Instruction Memoriale Domini de la Congrégation pour le Culte Divin (29 mai 1969), nous lisons :

... Comme quelques conférences épiscopales et quelques évêques avaient demandé que l'usage de mettre le pain consacré dans la main des fidèles soit admis sur leur territoire, le Souverain Pontife a décrété que l'on demanderait à chaque évêque de toute l'Église latine son avis sur l'opportunité d'introduire ce rite. Un changement dans une matière de cette importance, qui repose sur une tradition très ancienne et vénérable, outre qu'il touche à la discipline, peut aussi comporter des dangers. Ceux-ci peuvent être redoutés d'une nouvelle manière d'administrer la Sainte Communion : il s'agit d'une diminution de la révérence envers le noble Sacrement de l'autel, de sa profanation ou de l'altération de la doctrine correcte.

Trois questions ont donc été proposées aux évêques. Jusqu'au 12 mars, les réponses suivantes avaient été reçues :

1. La proposition selon laquelle, outre le mode traditionnel, le rite de la communion dans la main serait autorisé, semble-t-elle devoir être acceptée ?

Oui : 567

Non : 1.233

Oui, avec des réserves : 315

Votes nuls : 20

2. Les expériences avec ce nouveau rite devraient-elles d'abord avoir lieu dans de petites communautés, avec l'assentiment de l'Ordinaire du lieu ?

Oui : 751

Non : 1.215

Votes nuls : 70

3. Pensez-vous que les fidèles, après une préparation catéchétique bien planifiée, accepteraient volontiers ce nouveau rite ?

Oui : 835

Non : 1.185

Votes nuls : 128

Les réponses reçues montrent donc clairement que la grande majorité des évêques estiment que la discipline actuelle ne doit pas être modifiée du tout, et que si elle l'était, cela heurterait la sensibilité et l'appréciation spirituelle de ces évêques et de la plupart des fidèles.

Après avoir pris en considération les observations et les conseils de ceux que "l'Esprit Saint a placés comme évêques pour gouverner" (11) les Eglises, compte tenu de la gravité de la question et de l'importance des arguments proposés, le Souverain Pontife a estimé qu'il ne fallait pas changer la manière, depuis longtemps reçue, de donner la Sainte Communion aux fidèles.

(3) Je dois également noter que pour le catholique moyen informé, ce Pape s'est rendu inutile ; je ne dis pas cela avec joie (c'est triste). Je fais des exposés dans une vingtaine de diocèses par an à des prêtres, des religieux, des séminaristes, des enseignants d'écoles catholiques ; à l'exception de la prière eucharistique, le nom de François n'apparaît jamais !

(4) Dans Religion News Service (13 juillet 2021), il déclare avec tristesse :

... ni la Conférence des évêques catholiques des États-Unis ni les séminaires ne sont des bastions de partisans de François. Les évêques qui incarnent les valeurs de François ne représentent que 20 à 40 des 223 évêques américains actifs. Et parmi le clergé, François reçoit son plus grand soutien de la part des prêtres plus âgés, qui sont en train de mourir, plutôt que des plus jeunes qui sont l'avenir de l'Eglise.

Commentaires

  • "C'est par la tête que le poisson pourrit". Une nouvelle fois, la preuve nous est faite que les pires ennemis de l'Eglise sont à l'intérieur et que le pape François en est la représentant. Prêtres fidèles prenez garde; sachez qu'il vous sera préférable de célébrer une liturgie bricolée et de bénir des unions entre deux personnes du même sexe plutôt que d'être coupables du "crime" de célébrer la Messe selon l'ancien rite. A vous, rien ne sera épargné car les foudres du présent pontife s'abattront sur vous, comme sur tant de fidèles qui vous suivent. Désormais aussi, faites comme le "saint père": ne vous agenouillez plus devant votre Seigneur présent dans le Saint sacrement. Les migrants le méritent mais le Christ ne le mérite pas. Quant à vous, Benoît XVI, sachez que votre motu proprio ne mérite rien d'autre que d'être jeté à la poubelle et qu'il ne vous reste que vos deux yeux pour pleurer. Oui, le jour de gloire du néo-modernisme est arrivé. Sous un prétexte aussi fallacieux qu'hypocrite, ce pape argentin n'hésite pas à faire mourir les fruits qui n'ont pas l'heur de lui plaire afin d'imposer une idéologie qui conduit l'Eglise entière dans le désert. Aussi, je me demande comment fera son successeur pour ramener le troupeau dans le droit chemin en lui faisant comprendre que durant 2000 ans, le christianisme ne nous a pas trompé..

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