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  • ONU : une intervention "musclée" du cardinal Parolin

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    Du site de Famille Chrétienne :

    L’intervention musclée du cardinal Parolin devant les Nations Unies

    Le secrétaire d’Etat du Saint-Siège a dénoncé les « nouvelles interprétations des droits de l’homme » qui ont cours au sein des instances des Nations Unies, lors de la 75ème session de leur Assemblée générale. Il fustige notamment le fait que la famille soit « dénaturée » et le sort réservé aux migrants ou aux enfants avortés.

    27/09/2021

    Le cardinal Pietro Parolin a fait état d’une « crise anthropologique » mondiale et a vivement dénoncé les « nouvelles interprétations des droits de l’homme » qui ont cours même au sein des instances des Nations unies, à l’occasion de la 76e session de l’Assemblée générale des Nations unies, le 25 septembre 2021.

    Le secrétaire d’État du Saint-Siège a rappelé l’appel du pape François pour une réforme de l’ONU. Il a par ailleurs plaidé de nouveau pour un cessez-le-feu mondial, pour un accès au vaccin contre le Covid-19 y compris dans les zones de conflit et pour une action commune et rapide pour sauvegarder la planète.

    La dignité de la personne « piétinée »

    « Le pape François considère que l’un des motifs de préoccupation les plus graves dans le monde d’aujourd’hui est la “crise des relations humaines” », a souligné le cardinal Parolin. Celle-ci découle « d’un mode de vie dominé par l’égoïsme et par la culture du déchet, où les valeurs humaines et la dignité transcendante de la personne qui y est liée sont souvent piétinées », a-t-il poursuivi. Cette « crise anthropologique » n’est pas une dispute philosophique ou académique, « mais une crise qui a d’énormes conséquences pratiques sur les Droits de l’homme ». Le “numéro 2” du Saint-Siège a alors listé un certain nombre de situations où ces droits n’étaient plus aujourd’hui correctement appliqués.

    Ainsi, les migrants se trouvent « de plus en plus souvent laissés dans l’incertitude, voire noyés, dans l’incapacité de trouver un nouveau foyer où élever leur famille dans la dignité, la paix et la sécurité ». Sont aussi concernés les croyants qui « endurent le harcèlement, la persécution, la mort et même le génocide en raison de leur foi » ; les personnes âgées et les personnes handicapées qui « sont mises à l’écart, surtout lorsqu’elles sont fragiles ou considérées comme un fardeau » ; les enfants innocents, « considérés comme problématiques, rejetés par la société avant même d’être nés » ; la famille, qui est aujourd’hui « dénaturée ».

    Pour le haut prélat, ces situations sont les conséquences de « nouvelles interprétations des Droits de l’homme existants, séparées de leurs valeurs universelles ». Ces « “nouveaux droits” non seulement contredisent les valeurs qu’ils sont censés soutenir, mais sont imposés en l’absence de tout fondement objectif ou de consensus international », s’indigne-t-il, dénonçant finalement « un “progrès” fallacieux ».

    Accès au vaccin pour tous et désarmement nucléaire

    Dans son discours, le chef de la secrétairerie d’État a évoqué la pandémie de Covid-19 en rappelant « qu’aucun État n’est capable de résoudre la crise à lui seul ». Invitant à toujours travailler ensemble, il a répété l’appel du Saint-Siège pour des vaccins « accessibles à tous, notamment dans les zones de conflit ».

    Sur la question du climat, le cardinal a fait mention de la prochaine Cop 26 de Glasgow et a dénoncé les « décennies d’inaction » face au changement climatique. « Il est plus que temps d’agir », a-t-il affirmé.

    Enfin, le cardinal Parolin a rappelé la position du Saint-Siège quant aux armes nucléaires. Celles-ci créent une « éthique de la peur » et empoisonnent les relations entre les peuples. « Les questions humanitaires et de sécurité nous obligent à mettre fin à la course aux armements nucléaires et à prendre des mesures efficaces en faveur du désarmement », a souligné le haut prélat qui a aussi rappelé l’appel du Secrétaire général de l’ONU et du pape François « pour un cessez-le-feu mondial ».

  • En Allemagne, les socialistes sont en tête grâce aux électeurs de plus de 50 ans

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    Du site "Pour une école libre au Québec" :

    Allemagne — les socialistes en tête grâce à l'électorat de plus de 50 ans

    Les socialistes allemands ont remporté de justesse dimanche les élections législatives marquant la fin de l’ère Merkel, mais le pays se prépare à une longue période d’incertitude sur la succession de la chancelière.

    Tant le centre gauche que le centre droit de Mme Merkel, devancé de peu selon les estimations des chaînes de télévision, revendiquent en effet de former le prochain gouvernement.

    Les sociaux-démocrates du SPD et leur chef de file Olaf Scholz devancent d’une faible marge, avec entre 25,9 % et 26 % des voix, soit un léger avantage sur les conservateurs CDU/CSU de la chancelière et leur candidat Armin Laschet, qui obtiennent entre 24,1 % et 24,5 %, sur la base de projections des sondeurs.

    Aucune coalition n’a la préférence des électeurs

    Selon un sondage des plus récents, aucune coalition parmi les principaux partis n’a l’assentiment 0des Allemands. Ainsi, 46 % des Allemands s’opposent à une coalition CDU/CSU (centre droit) avec le SPD (socialiste) alors que 49 % s’opposent à une coalition formée du centre droit (« Union »), des Verts et du FDP libéral.

    Les jeunes ne pèsent guère dans l’électorat

    On pourrait penser que les gains du SPD sont dus aux jeunes désireux de changement. Ce n’est pas le cas. Le SPD a en fait perdu du soutien chez les 18-34 ans, mais cet appui a considérablement augmenté chez les 60 ans et plus (+ 9 points pour une moyenne de 33 % par rapport à 2017).

    Le SPD (socialiste) a perdu 5 points d’appui chez les 18-24 ans depuis 2017 et gagné 9 points chez les plus de 60 ans.    
    Les deux partis traditionnels (Union + SPD) qui remportent le plus de voix lors de ces élections sont des partis soutenus par les personnes âgées en Allemagne. Même le parti nationaliste de droite AfD, fort dans l’ancienne Allemagne de l’Est, est un parti qui fait mieux chez les jeunes que chez les plus de 60 ans.

    Mais, comme nous le rappelons ici souvent, arithmétiquement, les jeunes ne comptent plus vraiment en Allemagne. Ils sont très peu nombreux.

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  • Nouvelle charge du Pape contre l’avortement et l’ « euthanasie cachée »

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    D'Antoine Mekary sur Aleteia.org :

    La charge du Pape contre l’avortement et l’ « euthanasie cachée »

    27/09/21

    Le pape François a dénoncé le "gaspillage de chaque jour" que représente la "culture du déchet" dans son discours aux membres de l’Académie pontificale pour la vie, lundi 27 septembre. Il s’est alarmé de l’élimination, dans nos sociétés, de l’espoir porté par les enfants et les personnes âgées.

    « Nous sommes victimes de la culture du déchet » qui déconsidère les plus faibles, a déploré le pape François dans son discours aux membres de l’Académie pontificale pour la vie, lundi 27 septembre. Évoquant les « enfants que nous ne voulons pas recevoir », et qu’en conséquence, on « tue directement », il a regretté que l’avortement soit « devenu très normal aujourd’hui, une habitude très laide ». Le pape François a précisé qu’il s’agissait vraiment d’un « meurtre ». 

    « D’autre part », a affirmé le Pape, « il y a les personnes âgées, qui sont du matériel jeté, et ne servent à rien ». Il a dénoncé une forme d’ « euthanasie cachée » qui consiste à abréger volontairement la vie des personnes âgées en ne les médicalisant pas correctement pour des raisons économiques.

    La santé mondiale au révélateur de la pandémie

    Le 266e pape a souligné combien la pandémie avait révélé les inégalités en matière de santé dans le monde. S’il a une nouvelle fois salué l’engagement en faveur d’une distribution équitable et universelle des vaccins, il a regretté que les « millions de décès évitables » qui adviennent chaque année suscitent moins d’inquiétude et mobilisent moins de ressources et d’énergie.

    Le pontife a notamment cité les cas de la malaria et la tuberculose. Il a plaidé pour que l’épreuve traversée pendant la crise du Covid-19 par tous les pays fasse « prendre conscience de ce que signifie être vulnérable ».

    Pour des soins gratuits

    S’il a reconnu que « l’inflation de discours » engendrée par la crise pandémique peut donner envie de « passer à d’autres sujets », le pape François a appelé à « réfléchir calmement afin d’examiner en profondeur ce qui s’est passé ». Il a encouragé ses académiciens, pour une meilleur compréhension des faits, à privilégier une approche multidisciplinaire.

    L’évêque de Rome a enfin loué les initiatives internationales telle que celle portée par le G20 pour une gouvernance mondiale de la santé. Sortant du texte de son discours, il a aussi déclaré qu’il « devrait toujours y avoir un système d’accès aux soins gratuit » et a encouragé les pays qui dispose d’une telle solidarité à la maintenir.