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Eric de Beukelaer au "parti pris" sur Auvio : "Je suis plutôt prolife même si je ne suis pas pour que tout soit interdit..."

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Une émission où on se demande bien quelle est finalement la position de l'Eglise sur l'avortement et où les propos dictés par une extrême prudence sont bien éloignés du "que votre oui soit oui" (Mt 5, 37) :

Le parti pris : sur Auvio (rtbf.be)

 

Commentaires

  • Dans la Constitution belge, on mettra plus volontiers la protection du bien-être animal (et encore, à Bruxelles, les Islamistes font tellement peur à nos politiciens...) que la protection de l'enfant à naître. Et ce ne sont pas nos évêques qui interviendront...Au minimum, ils ne sont pas du poil à gratter pour notre magnifique démocratie!

  • Dommage que cet arrêt de la Cour Suprême est si mal compris et commenté. C'est enlever un pouvoir aux juges et le rendre au peuple. C'est donc un arrêt des plus démocratique. Mais visiblement pour la plupart des progressistes, la démocratie est une mauvaise chose, car le peuple ne choisi pas assez souvent ce qu'ils veullent.
    Et surtout, personne n'ose parler de l'enfant à naître, de son droit à la vie. Eric de Beukelaer l'évoque à peine avec des péri-phrases qui noient le poisson. De la même manière que le Vatican a commenté cet arrêt. Le pape change-t-il de discours ? Il y a un an il disait que l'avortement est un assassinat.

  • Eric de Beukelaer a réagi à cette publication sur sa page facebook :
    Avec un commentaire aigre-doux et, évidemment courageusement anonyme, le blog Belgicatho commente de la sorte mon intervention sur la Première : Une émission où on se demande bien quelle est finalement la position de l'Eglise sur l'avortement et où les propos dictés par une extrême prudence sont bien éloignés du "que votre oui soit oui" (Mt 5, 37).
    Je trouve, quant à moi, que je suis parfois bien seul à intervenir sur ces sujets dans les grands médias. Mais Belgicatho semble apparemment penser que je suis encore de trop. Beaucoup d'anticléricaux doivent applaudir...
    Quant j'interviens, je le fais avec les nuances qu'imposent un sujet délicat. Je pense avoir assez dit ce que je pensais sur l'avortement et avoir été assez critiqué pour la cause (même et surtout lors de cette dernière émission). Par contre - non - je ne crois pas que criminaliser complètement l'avortement, va faire progresser la défense de la vie. Je m'en explique plus en avant sur mon blog : https://ericdebeukelaer.be/.../l-avortement-hante.../...
    Bien sûr que je ne prétends pas avoir la science infuse et que je puis me tromper. Je n'accepte, cependant, pas les leçons de docteurs de la loi, se déclarant tellement plus courageux que moi, mais qui ne signent pas leurs opinions. Puisqu'ils se plaisent à ponctuer leurs avis par la parole de Dieu, en voici une autre les invitant la prochaine fois à au moins se dévoiler : "Qui fait la vérité, vient à la lumière". (Jn 3, 21)
    Conclusion: " Seigneur, préserve-moi de mes amis. Mes ennemis, je m'en charge."

  • Le responsable de ce blog et son principal contributeur est, comme le savent toutes les personnes qui fréquentent belgicatho, Yves Willemaers qui ne se cache pas et qui n'a pas la prétention d'être "un docteur de la loi".

  • Je relève une phrase de l'abbé de Beukelaer au cours de cette émission: "( l'avortement)" est une question qui se situe au croisement de nos valeurs démocratiques". Ces mots que l'on entend aussi de la bouche des pro-avortements sont la révélation qu' a disparu, y compris chez beaucoup de consacrés, le PRINCIPE DE REALITE.
    Ce que d'aucuns appellent "croisement de nos valeurs démocratique" en ce qui concerne l'avortement, sans langue de bois, dans une réalité non-déguisée, revient à réfléchir et légiférer sur le fait de tuer ou de ne pas tuer. Le monde profane, à moins de vivre dans le mensonge, ne peut que le reconnaitre.
    Quand aux personnes baptisée dans le Christ voire consacrées pour Son Eglise, l'esprit et la sémantique qui s'en suivent dans leurs interventions doivent être tout autres que l'évocation d' une "questions qui se situe au croisement de nos valeurs démocratiques."
    Il s'agit de réhabiliter le SACRE de toute vie y compris de toute vie naissante et vieillissante, et cela sans avoir peur de dire les choses: l'avortement, c'est tuer. L'avortement, c'est profaner, l'avortement, en plus d'ajouter des douleurs incommensurables au Christ en Croix, c'est l'humanité qui se suicide elle-même.
    Oui, quand on ramène les personnes à ce principe de réalité, on est ostracisé, mais quand quelqu'un a un abcès qui risque de tourner en septicémie et de la tuer, si vous aimez cet personne: vous incisez!
    Signé: une personne chrétienne qui a plusieurs amies qui ont choisi d'avorter, qui les aime énormément mais qui JAMAIS ne se reniera elle-même et son Seigneur en travestissant la réalité sur l'avortement et qui se moque pas mal des déboires que ça lui a coûté et que ça lui coûtera encore!

  • Tout en vous priant d'excuser les grosses fôtes d'orthographe de mon précédent commentaire (relecture négligée), j'attire votre attention par cet exemple parmi tant et tant d'autres, qui montre que la SEMANTIQUE est FALSIFIEE à propos de l'avortement:
    Aux Etats-Unis, on parle des "pro-life" et des "pro-choice". en France et autres pays francophones,on parle des "pro-vie" et des "pro-choix". Or, l'inverse de "life", "vie" est non pas "choice", "choix", mais "death", "mort".
    En toute logique, en toute cohérence, il faudrait dire "pro-life " et "pro-death", "pro-vie et "pro-mort".
    Le terme "pro-mort" est utilisé par les personnes qui luttent contre la "culture de mort" ainsi nommée par Saint Jean Paul II.
    Ils ont raison, et ce n'est pas de l'idéologie ni de l'intégrisme religieux mais l'utilisation d'un terme juste pour décrire le réel, n'en déplaise au Monde.

    Bonne journée, en union de prière.

  • Madame Anne-Christine R,
    Je me permets de réagir à votre commentaire.
    Si j'écris que l'avortement est une question qui se situe au croisement de "deux valeurs qui fondent nos sociétés démocratiques", ce n'est pas par "perte du PRINCIPE DE REALITE" (je vous cite).
    Les pro-choice font de l'avortement une question de droit de choisir. J'ai rappelé à un public pluraliste et nullement acquis à la cause, que la "défense de la vie à naître" était également en cause et que c'est là qu'il doit y avoir débat.
    Certains scientifiques prétendent (comme saint Thomas d'Aquin...) que la vie humaine ne commence pas, dès la conception. Ce n'est pas mon avis, mais c'est là-dessus qu'il s'agit de débattre, en réintroduisant la "défense de la vie à naître" dans le débat, plutôt que s'enfermer dans un confortable entre-soi entre ceux qui se désignent comme pro-choice et pro-life (les premiers, appelant les second "fondamentalistes" et les second appelant les premier, comme vous le faites "les pro-mort").
    Quant à vos amies qui ont choisi d'avorter et que "vous aimez énormément", pensez-vous qu'elles devraient être poursuivies et mises en prison? Cela aussi est en question dans mon intervention.
    Et leur dites-vous qu'elles sont des meurtrières? Ce serait logique, si je suis votre argumentation...
    Pour le reste, j'ai bien lu le jugement que vous portiez sur mon intervention. Permettez-moi de réagir: je pense avoir été assez sur la brèche concernant l'avortement dans des milieux hostiles, pour ne pas avoir besoin de vos leçons en matière de vérité et courage chrétien. Dieu jugera..
    Par ailleurs, vous êtes toujours la bienvenue pour réagir sur mon blog... en direct.
    Merci de m'avoir lu. Je prie pour vous. Priez pour moi.

  • Père De Beukelaer.
    Je vous sais gré d'avoir réagi à mes commentaires.
    Voici ce que m'évoque ce que vous exprimez;
    Tout d'abord, lorsque vous dites que vous pensez avoir été assez sur la brèche concernant l'avortement dans des milieux hostiles, je vous crois sur parole. C'est donc un fait, mes mots ne correspondent pas tout à fait à votre vécu. Ils sont forcément réducteurs, je le regrette. En fait, nous ne connaissons pas. Autant je vous ai peut-être fait bondir dans mes propos, autant votre réponse me montre que vous ne m'avez pas comprise et que vous me prêtez des intentions que je n'ai pas notamment vis à vis des femmes qui avortent. La "culture de mort", c'est l'humanité qui se suicide, c'est l'abandon du sacré, ce n'est pas une histoire de pro ceci ou pro cela pour moi.
    Pour terminer, une des femmes dont je parlais et que vous imaginez que je puisse vouloir qu'elles soient poursuivies, mise en prison, traitées de meurtrières (par ces accusations, vous perdez tout crédit dans l'argumentation respectueuse à mes yeux) , une de mes amies donc a été soulagée après avoir avorté car cela résolvait pour elle une situation difficile. Elle connaissait mon point de vue sur la question et s'est confiée à moi (comme quoi je ne suis pas inquisitrice). Elle était prise de remords à n'en plus savoir dormir. En l'entourant de toute ma tendresse, je lui ai donné l'idée de donner un prénom à son petit d'homme qui est au Ciel, de lui parler de temps en temps. C'est ce que je fais avec mes trois enfants perdus lors de fausses-couches. Cela a pris du temps et elle a retrouvé une certaine paix.

    Morale: Vous vous méprenez complètement sur ma personne, peut-être que moi aussi par rapport à vous.

    A Dieu, rien n'est impossible, l'Esprit-Saint permet que soit rassemblés en union de prière les personnes dont les avis s'opposent.

    Merci pour votre prière, je prie pour vous également.

  • "Heureux êtes vous si on vous insulte à cause de moi.......car la récompense sera grande dans les cieux.

    Bon courage à tous ceux qui osent défendre l'homme de sa conception à sa mort car le chemin est très très étroit et semé d'embûches.

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