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4.000 personnes ont marché pour la vie à Berlin

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De kath.net/news :

4.000 personnes à la Marche pour la vie à BERLIN

Marche pour la vie 2022 : grand rassemblement et manifestation pro-vie dans le centre politique de Berlin

"Les femmes n'ont pas besoin de la phrase : tu ne peux pas y arriver. Elles ont besoin d'être accompagnées avec délicatesse pour pouvoir développer leur grand potentiel". C'est avec ces mots que la sage-femme Sarah Göbel a donné un aperçu de la situation des femmes en conflit avec leur grossesse lors de la manifestation d'ouverture de la Marche pour la vie de cette année. La plupart des femmes aimeraient avoir leur enfant de manière autodéterminée, mais elles sont soumises à une forte pression extérieure. Même après un avortement, il faut absolument continuer à soutenir les femmes. Sylvia Pantel, directrice de la Fondation pour les valeurs familiales et ancienne députée du Bundestag, a parlé de la perspective sociopolitique de ce drame. Elle a commenté les citations précédemment enregistrées de politiciens de la coalition gouvernementale et d'une représentante des Jusos, qui veulent établir l'avortement comme un soin de santé et qui nient l'humanité de l'enfant avant sa naissance.

Un autre thème important abordé dans une interview avec le professeur Paul Cullen, médecin, était la liberté de conscience des personnes travaillant dans le domaine médical. En Suède, les sages-femmes ne peuvent travailler que si elles pratiquent des avortements, alors qu'au Canada, pour la première fois, un tribunal a donné raison à une infirmière qui refusait de se faire vacciner pour des raisons de conscience, car de nombreux vaccins sont fabriqués avec des lignées cellulaires d'enfants avortés. Hubert Hüppe, député du Bundestag et ancien délégué du gouvernement fédéral pour les intérêts des personnes handicapées, a évoqué de nombreuses autres menaces pesant sur les personnes avant et après la naissance, notamment les formes sélectives de diagnostic prénatal et la légalisation du suicide assisté. "Le droit à la vie est le droit fondamental le plus important. Si on ne l'a pas, on n'est plus rien".

Dans son allocution de bienvenue, Alexandra Linder, présidente du BVL, a également cité des exemples positifs de respect des droits de l'homme, notamment aux États-Unis où, après 51 ans et plus de 63 millions d'enfants avortés - dont un tiers d'Afro-Américains, pour un pourcentage de population d'environ 16 % -, on en vient à proposer justement aux femmes afro-américaines, apparemment particulièrement discriminées ici aussi, une aide et un soutien plutôt qu'un avortement. Selon Linder, en Hongrie, les gynécologues remplissent leur devoir de diligence médicale lorsqu'ils procèdent à un premier examen et montrent le résultat de l'examen aux femmes. "Cela fait partie de l'information complète des femmes enceintes", a déclaré la présidente du BVL.

La manifestation de la Marche pour la vie, animée par Linder ainsi que par Hartmut Steeb et Cornelia Kaminski, membres du comité directeur de la BVL, s'est poursuivie sous l'accompagnement musical du groupe Gnadensohn avec l'Américaine Terrisa Bukovinac, qui, en tant qu'athée déclarée, s'engage avec véhémence pour le droit à la vie. Elle a souligné la nécessité d'une justice sociale et l'engagement inconditionnel de tous pour y parvenir. Il ne faut en aucun cas abandonner les personnes en détresse. La journée s'est terminée par un compte-rendu du Congrès Pro Life et une flashmob qui a préparé les participants à la manifestation à travers la ville.

La Marche pour la vie débute chaque année par un grand rassemblement. Les invités sur scène sont issus du monde scientifique, politique, artistique, social et religieux. Ils sont particulièrement engagés dans le droit à la vie, professionnellement ou bénévolement, ou parlent de leur vécu et de leurs expériences personnelles. Les participants viennent de toute l'Allemagne et de l'Europe pour donner un signal à Berlin en faveur d'une meilleure protection de la vie et pour s'engager en faveur d'un avenir humain. Comme chaque année, la manifestation s'est déroulée dans la paix et la joie du côté des participants. Le service œcuménique qui a suivi la Marche pour la vie a été présidé par l'évêque vicaire de la métropole grecque-orthodoxe d'Allemagne, Emmanuel Sfiatkos, et par l'évêque auxiliaire Thomas Maria Renz du diocèse de Rottenburg-Stuttgart.

Avec ses 16 associations membres et plus de 25.000 membres, l'association fédérale Lebensrecht s'engage pour une dignité humaine globale et les droits fondamentaux qui y sont liés, de la conception à la mort, indépendamment de l'origine, du sexe, de l'âge ou de l'état de santé.

Photo de la Marche pour la vie 2021 ( !) -COPYRIGHT chez Verband Lebensrecht

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