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Que change le nouveau rescrit du pape François ? Pourquoi préférer la messe traditionnelle à la nouvelle messe ?

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Du site de l'Homme Nouveau :

Que change le nouveau rescrit du pape François ? Pourquoi préférer la messe traditionnelle à la nouvelle messe ? Les réponses du Club des Hommes en noir avec cette semaine autour de Philippe Maxence, les abbés Barthe et Guelfucci, le père Thomas et Jean-Pierre Maugendre.

Commentaires

  • Puisqu'on en est à faire des choix de liturgie, est-il possible au fidèle que je suis de préférer la "liturgie traditionnelle" qui est donnée dans le vénérable missel du XIIIe siècle provenant de l'abbaye de Murbach située à 15km de chez moi ? Après tout, pourquoi cette liturgie-là serait-elle moins "traditionnelle" que celle du pape S. Pie V ?

  • Au lieu de nous éclairer, vous nous embrouillez.

  • La messe traditionnelle est traditionnelle dans la foi, tandis que la nouvelle messe est, au moins de facto ou in vivo, porteuse d'une transformation de l'Eglise, ou propice à une transformation de l'Eglise, au moyen de tout un climat et de toute une praxis, néo-liturgiques voire pseudo-liturgiques, qui participent d'un "modernisme d'atmosphère" intrinsèquement traditiophobe.

    Ce qui est en jeu, ici, officiellement depuis la fin des annees 1960, n'est autre que la transformation des structures mentales des clercs et des laïcs, non seulement pour qu'ils deviennent modernophiles et traditiophobes, mais aussi pour que cette évolution et cette orientation acquièrent un caractère hégémonique et irréversible.

    On rappellera ici que l'on a entendu faire tout cela pour au moins deux raisons : d'une part, pour que les fidèles soient moins passifs, d'autre part pour que l'Eglise soit plus ouverte, et il n'était pas forcément idiot de considérer ainsi l'objectif de la réforme.

    Par ailleurs, on a également entendu faire en sorte que le lectionnaire s'élargisse et s'enrichisse, au contact de l'Écriture, au profit de la liturgie de la Parole, et cela non plus n'était pas idiot.

    Mais voilà : d'une part la revalorisation de la liturgie de la Parole s'est traduite par la dévalorisation de la liturgie du renouvellement du sacrifice, d'autre part ce qui a été mis en oeuvre au bénéfice de l'ouverture a aussi été mis en oeuvre au préjudice de la fidélité.

    Deux paramètres ont torpillé la réforme, en plus de toutes les variantes possibles et imaginables, notamment au niveau des préfaces :

    - un accent caricatural car disproportionné a été mis sur la convivialité et la créativité liturgiques et spirituelles des communautés chrétiennes,

    et

    - des homélies amollissantes, appauvrissantes, assoupissantes ou attiédissantes, quand elles ne relevaient pas de la démagogie politique, ont été infligées aux fidèles.

    Le résultat est le suivant : quelques oasis essaient de résister, face à l'extension du désert...

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