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La béatification de la famille Ulma : une béatification sans précédent

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La famille Ulma.

De Vatican News (Emanuela Campanile) :

La famille Ulma, une béatification sans précédent

Le 10 septembre prochain, Józef et Wiktoria Ulma et leurs sept enfants seront béatifiés à Markowa en Pologne. La famille Ulma avait été exterminée en 1944 pour avoir caché des Juifs pendant la Seconde guerre mondiale.

À travers une vie quotidienne simple, la famille Ulma fit vivre l'Évangile. L'éducation à la foi, la prière commune en famille, la lecture de la Bible ont fait des Ulma ce que Jean-Paul II a appelé une «Église domestique», ouverte, même aux plus démunis. Ces années-là, les «nécessiteux» étaient surtout les Juifs. À huit d'entre eux, les Ulma ont ouvert leurs portes, leur permettant de se cacher, offrant de la nourriture et de l'amitié, tout en étant conscients du risque immense.

Manuela Tulli, journaliste à l'agence de presse italienne ANSA, est autrice avec le père Paweł Rytel-Andrianik, historien et responsable de la section polonaise de Vatican News-Radio Vatican, de Uccisero anche i Bambini. Gli Ulma, la famiglia martire che aiutò ebrei (traduction non officielle en français: Ils ont même tué les enfants. Les Ulma, la famille martyre qui a aidé les Juifs). Envoyée en Ukraine pour suivre l’actualité de cette tragédie au cœur de l'Europe, la journaliste Manuela Tulli s'arrête dans le sud-est de la Pologne.

C'est une histoire qui m'a choisie

«J'ai rencontré la famille Ulma par hasard, c'est une histoire que je n'ai pas choisie, mais qui m'a choisie», confie-t-elle. Et si très souvent «nous, journalistes, partons à la recherche d'informations. Cette fois-ci, je peux dire que c'est le contraire». Partout en Pologne, Manuela Tulli affirme avoir vu des images, des dessins et des photos de cette grande famille qui a vécu il y a plus de 80 ans. «Franchement, je ne savais pas qui ils étaient, même si les Polonais le considéraient un peu comme une évidence. Mais ils rendaient heureux, rien qu'en les voyant... Ces deux parents si jeunes et avec tant de petits enfants».

Les samaritains de Markowa

Reprenant le fil de l'affaire de la famille Ulma, et revenant à Markowa dans les murs de leur maison, «nous trouvons dans la Bible familiale -toujours conservée– le mot "Samaritain" souligné et, à côté, une note disant "oui"», raconte Manuela Tulli. Une vocation embrassée dans la simplicité d'une vie restée laborieuse souligne la journaliste. «En témoignent les nombreuses photos prises par le chef de famille, Josef, photographe amateur, homme ingénieux et actif dans la communauté de Markowa».

Puis, la dénonciation, la trahison et les nazis qui font irruption dans la petite maison de la famille Ulma en tirant dans le grenier où se cachent les amis juifs. C'est le massacre. Josef et Wiktoria sont traînés dehors et fusillés devant les enfants. Wiktoria est enceinte de sept mois. Après le père et la mère, les enfants sont également «exécutés». La maison est incendiée. 

Un martyre judéo-chrétien

Le père Paweł Rytel-Andrianik, historien et auteur du livre avec Manuela Tulli, souligne que l'assassinat des Ulma parle d'un martyre qui n'est pas seulement chrétien. «Le père François-Marie Léthel, consultant du dicastère pour les Causes des saints, a écrit dans L'Osservatore Romano qu'il s'agit d'un martyre judéo-chrétien. Par cette déclaration, il a voulu souligner que ce qui est clair, c'est que des innocents ont été tués: la famille Ulma et huit juifs, dont Shaul Goldmann et ses quatre enfants, Lea Didner et sa fille Reshla, âgée de cinq ans, et Golda Grünfeld».

Cette histoire est très émouvante, explique-t-il: lorsque les Allemands nazis sont arrivés dans la maison de la famille Ulma, ils ont commencé à tirer en direction du plafond où se trouvait le grenier, et le sang des victimes a commencé à couler du plafond. Sur cette goutte de sang, exactement en dessous, se trouvait la table sur laquelle était posée « -nous ne savons pas pourquoi- une photo de deux femmes juives, dont l'une portait l'étoile de David sur le bras. Cette photo a été conservée jusqu'à ce jour comme une "relique" du martyre juif».

Dans cette histoire, conclut le père Rytel-Adrianik, «on peut voir l'horreur de l'Holocauste, mais aussi la lumière de l'Évangile qui brille à travers ceux qui ont voulu l'incarner dans le concret de la vie quotidienne».

 

Le mal de la guerre n'a pas réussi à éteindre la lumière. Justes parmi les nations pour l'État d'Israël, bienheureux pour l'Église catholique, les Ulma ont tous été reconnus comme martyrs, même le septième enfant encore dans le ventre de Wiktoria.

Une béatification sans précédent

Comme l'a expliqué le préfet du dicastère pour la Cause des saints, le cardinal Marcello Semeraro, dans l’entretien rapporté dans le livre Ils ont même tué les enfants, la pétition présentée au Saint-Père incluait également l'enfant qui se trouvait dans le ventre de la mère, qui a probablement commencé l'accouchement, par peur, pendant l'exécution par les nazis. «Il s'agit d'un cas très singulier», que «nous pouvons appeler baptême de sang» en se référant à un épisode évangélique. «Je pense au cas similaire des Saints Innocents».

Le bébé, retrouvé dans la fosse commune après le massacre (la tête et une partie du corps, sortis de Wiktoria, ndlr), a été «jugée digne du martyre», a-t-il déclaré.

 

En annexe deux lettres, l'une du Président Andrzej Duda, Président de la Pologne et l'autre de l'Archevêque Stanislaw Gądecki, Président de la Conférence Episcopale Polonaise

Mgr Stanisław GĄDECKI, Archevêque métropolite de Poznań, président de la Conférence des Évêques de Pologne

Polonia semper fidelis – une mission particulière de fidélité

Nous aidions et continuons de le faire. Proportionnellement à la taille de la population, c’est la Pologne qui accueille le plus grand nombre de réfugiés en Europe. Grâce au soutien de l’État et de l’Église, 3,5 millions de réfugiés ukrainiens ont trouvé refuge chez les familles polonaises.

La béatification de la famille polonaise Ulma dans le village de Markowa, dans le sud de la Pologne, revêt une dimension symbolique. Le 24 mars 1944, ils ont été fusillés par des gendarmes allemands pour avoir caché des Juifs. Depuis décembre 1942, les Ulma avaient hébergé une famille juive de Łańcut – Saul Goldman avec ses fils Baruch, Mechel, Joachim et Moïse – ainsi que deux filles et une petite-fille de Chaim Goldman de Markowa – Gołda Grünfeld et Layka Didner, cette dernière accompagnée d’une fillette dont le nom reste inconnu. Les Allemands ont appris ce fait grâce à une dénonciation et ont assassiné Józef et Wiktoria Ulma et leurs enfants : Stanisław, Barbara, Władysław, Franciszek, Antoni, Maria, ainsi que les Juifs cachés. Dix-sept personnes au total, dont un bébé en train de naître. L’exécution faisait partie de l’opération anti-juive « Reinhardt ». L’opération à Markowa fut commandée par le lieutenant Eilert Dieken qui après la guerre intégrera la police allemande, à Essens. Mort en 1960 en tant que « citoyen respectable », Dieken – comme d’ailleurs les autres participants au meurtre – ne sera jamais traduit en justice. Sa fille aînée a écrit en 2013 : « D’après les lettres qu’il m’a envoyées, je sais que pendant la guerre, il a servi à Łańcut. À ma grande joie, je sais aussi qu’il a fait beaucoup de bien aux gens. Quoi qu’il en soit, je ne me serais attendue à rien d’autre ».

Józef et Wiktoria Ulma ont caché les Juifs malgré une loi émise par les Allemands le 15 octobre 1941, selon laquelle non seulement encouraient la peine de mort les Juifs « ayant quitté leur quartier assigné », mais aussi tous ceux qui les cachaient. La raison pour laquelle les Ulma ont décidé de risquer leur vie était leur profonde foi catholique traditionnelle. « Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis » (Jean 15,13). Durant la Seconde Guerre mondiale, d’après diverses estimations, entre 300 000 et un million de Polonais furent impliqués dans les actions visant à cacher des Juifs, dont plus d’un millier, connus par leur nom, furent assassinés comme la famille Ulma (M. Szpytma, Les Justes comme un modèle d’humanité). Grâce à l’aide des habitants de Markowa, 21 Juifs sur 120 qui y vivaient avant la guerre ont survécu à la guerre.

La béatification de la famille Ulma est atypique dans la mesure où, pour la première fois dans l’histoire de l’Église, un enfant mort dans le ventre de sa mère sera élevé sur les autels. Wiktoria Ulma était dans son septième mois de grossesse. Cet enfant, selon l’enseignement de l’Église, a reçu le baptême de sang, qui apporte les fruits du baptême, sans être un sacrement. L’Église souligne ainsi que l’enfant à naître mérite la dignité humaine et tous les droits qui en découlent. 

La béatification des Ulma rappelle au monde le besoin de respecter la vie de tout être humain ainsi que la nécessité de défendre avec intransigeance les valeurs. Peut-être que, dans le monde sécularisé de l’Occident, le fait que des parents soient prêts à risquer non seulement leur propre vie, mais aussi celle de leurs enfants, pour sauver des gens d’autres nationalités et religions, peut paraître surprenant. Cette attitude découle cependant de l’enracinement dans le christianisme qui continue de caractériser la culture polonaise. Cette attitude était également représentée par d’autres saints polonais : saint Maximilien Kolbe, bienheureux Cardinal Stefan Wyszyński, bienheureux Père Jerzy Popiełuszko, saint Jean-Paul II. De ce tronc est également né le mouvement Solidarité qui a conduit à la chute du totalitarisme communiste et à l’effondrement de la division du monde en deux camps hostiles. Et cela « par l’action non violente d’hommes qui, alors qu’ils avaient toujours refusé de céder au pouvoir de la force, ont su trouver dans chaque cas la manière efficace de rendre témoignage à la vérité » (Centesimus annus, 23).

Józef et Wiktoria Ulma avaient pris au sérieux la réponse qu’un docteur de la loi reçut de Jésus. Il demanda : « Et qui est mon voisin ? » (Luc 10,29). Jésus raconte la parabole du Bon Samaritain, devenue un canon de la culture européenne. Le Samaritain est un homme libre de toute peur. Il ne demande pas qui est l’homme allongé au bord de la route. Il ne s’intéresse pas à sa nationalité, sa religion, ses opinions ou sa position sociale. Il franchit toutes les barrières sans même s’en apercevoir. La question de savoir qui est l’homme dont la vie est en danger est si dénuée de sens que Jésus ne donne au savant aucun détail qui lui permettrait de deviner son identité. Nous ne savons même pas s’il était juif. Ce n’est pas important parce que tout homme est créé à l’image et à la ressemblance de Dieu et est apte à devenir notre prochain.

Ces derniers mois, après l’agression brutale de l’Ukraine par la Russie, la même sensibilité chrétienne des Polonais s’est traduite par une ouverture singulière des cœurs et des foyers aux réfugiés. Depuis le début du conflit, environ 14,5 millions de personnes fuyant la guerre sont arrivées en Pologne, dont près de 13 millions sont retournées dans leur pays. Il s’agit principalement de femmes et d’enfants. À son apogée, environ 3,5 millions d’Ukrainiens ont trouvé refuge en Pologne, dont environ 30 % dans des familles polonaises. D’autres ont été accueillis par les institutions de l’État, des collectivités locales et de l’Église, sans qu’il soit nécessaire de mettre en place des camps de réfugiés. Les Ukrainiens ont reçu non seulement une aide humanitaire, mais aussi certains droits civils, leur permettant, par exemple, de bénéficier des soins de santé publics, d’inclure les enfants dans le système éducatif polonais, de bénéficier de certaines prestations sociales ou de travailler. Proportionnellement à la taille de la population, c’est la Pologne qui accueille le plus grand nombre de réfugiés en Europe.

De cette identité découle également la responsabilité historiquement établie envers l’Église. Polonia semper fidelis – par cette devise s’exprime notre mission particulière de fidélité. C’était autrefois aussi le slogan d’autres nations. Fidèle à cette attitude, l’Église en Pologne veut participer au prochain synode sur la synodalité, en y voyant une opportunité d’un renouveau de l’Église en Europe à travers le rappel et l’expression dans un langage moderne de ces valeurs sans lesquelles l’Église et le christianisme, et donc la Pologne et l’Europe, ne seraient pas eux-mêmes. La béatification des Ulma rappelle la valeur inaliénable du mariage comme union d’un homme et d’une femme formant une famille ouverte à l’accueil d’enfants, comme un environnement dans lequel se transmettent la foi et les valeurs. C’est aussi une confirmation de la valeur de la vie depuis la conception et un rappel du commandement de l’amour du prochain jusqu’à la disponibilité à donner sa vie pour ses amis. Enfin, les béatifiés étaient des gens comprenant bien la mission des laïcs dans l’Église et dans le monde. Ils nous rappellent ce qui, dans notre vie terrestre, est important et ce qu’il faut faire pour obtenir la vie éternelle.

Le texte est publié simultanément par le mensuel polonais « Wszystko Co Najważniejsze » dans le cadre d’un projet mené avec l’Institut de la mémoire nationale (IPN) et la Fondation nationale polonaise (PFN).

 

Andrzej DUDA, Président de la République de Pologne.

L’histoire de leur martyre devrait être portée à la connaissance du monde entier

En tant que Polonais, nous sommes fiers que le 10 septembre 2023, la famille Ulma – nos compatriotes – soit solennellement incluse parmi les bienheureux de l’Église catholique. La signification de cet événement dépasse la seule dimension religieuse.

Une Bible jaunie et très usée, ouverte sur la parabole du Bon Samaritain, avec le titre du passage marqué d’un trait rouge accompagné d’une note manuscrite : OUI ! – c’est ce que je vois dans ma tête chaque fois que je repense au Musée des Polonais ayant sauvé des Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale, situé dans le village de Markowa (sud de la Pologne) et portant le nom de la famille Ulma.

Cet exemplaire de la Bible avait appartenu au couple de Józef et Wiktoria Ulma, des agriculteurs polonais qui avaient hébergé chez eux huit concitoyens d’origine juive : Saul Goldman avec ses quatre fils, Gołda Grünfeld et Lea Didner avec sa fille. Le 24 mars 1944, juste avant l’aube, des gendarmes allemands font irruption chez les Ulma. Ils fusillent sur place les Juifs cachés et leurs hôtes : Józef, sa femme enceinte et leurs six enfants en bas âge.

L’occupation nazie allemande, la Shoah et les crimes de masse commis sur les Polonais constituent un fil extrêmement important et sans cesse douloureux de l’histoire de ma patrie. Beaucoup de mes compatriotes ont connu le sort de la famille Ulma. Chaque année, le 24 mars, nous célébrons la Journée nationale du souvenir des Polonais qui ont sauvé les Juifs sous l’occupation allemande.

Avant le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale, une très nombreuse communauté juive vivait en Pologne, l’une des plus importantes de l’histoire de cette nation. Pendant des siècles, les Juifs s’étaient volontairement installés dans notre pays, qu’ils nommaient eux-mêmes par un mot qui en disait long : Polin, qui se traduit par  « tu t’y reposeras ». En Pologne, ils jouissaient de la paix et des opportunités de développement. La population juive de notre capitale, Varsovie, était à la fin des années 1930 la deuxième plus grande population au monde, après New York.

Le plan allemand d’extermination totale des Juifs – saisissant par son caractère inhumain, mécanique, presque industriel – devait tenir compte de ce fait. C’était la raison pour laquelle la Pologne occupée avait été choisie par les nazis allemands comme site de leurs usines de la mort : des camps d’extermination, où étaient également déportés les Juifs d’autres pays conquis par le Troisième Reich. De plus, la Pologne jouissait, depuis des siècles, de la réputation d’un pays tolérant, où la culture et les relations sociales étaient façonnées par les valeurs chrétiennes. Ainsi, les autorités allemandes d’occupation s’attendaient à une résistance face à leur activité criminelle. C’est pourquoi ils avaient menacé de mort quiconque tenterait d’apporter de l’aide à un Juif caché. Cependant, malgré la sévérité de la sanction, des milliers de Juifs polonais avaient reçu une aide leur permettant de sauver leur vie. On les aidaient à s’échapper du ghetto, on leur offrait des cachettes, de la nourriture, de l’argent, on leur livrait de faux papiers d’identité.

Les historiens n’arrêtent pas de reconstruire le déroulement des événements tragiques de ces années-là. Jusqu’à présent, plus de sept mille Polonais, dont Wiktoria et Józef Ulma, ont été honorés du titre de Juste parmi les nations, décerné par l’Institut Yad Vashem de Jérusalem. Dans ce groupe vénérable des Justes, les Polonais sont la nation la plus représentée. En outre, les autorités polonaises et les institutions de l’État n’ont de cesse de commémorer dignement ces héros silencieux, souvent anonymes – en particulier ceux qui avaient payé leur sacrifice et leur courage de leur vie.

En tant que Polonais, nous sommes fiers que le 10 septembre 2023, la famille Ulma – nos compatriotes – soit solennellement incluse parmi les bienheureux de l’Église catholique. La signification de cet événement dépasse la seule dimension religieuse. Ce sera également un hommage aux héros incarnant les idéaux les plus élevés de l’humanité. L’histoire de leur martyre – à la fois déchirante et édifiante en tant que témoignage extraordinaire d’amour du prochain – devrait être portée à la connaissance du monde entier. Qu’elle transforme les cœurs, qu’elle soit un modèle d’ouverture et de solidarité envers autrui.

Andrzej Duda

Le texte est publié simultanément par le mensuel polonais « Wszystko Co Najważniejsze » dans le cadre d’un projet mené avec l’Institut de la mémoire nationale (IPN) et la Fondation nationale polonaise (PFN).

Commentaires

  • Le martyre au nom de la charité de la bienheureuse famille de Jozef et Wiktoria Ulma (24 mars 1944) (24 mn)
    https://youtu.be/MXp1fH2_3fU
    Thèmes abordés : Différence entre « juste parmi les Nations » et « saint » ? L’âme humaine est révélée par ce crime : « Quelques criminels, quelques saints et quelques justes, et beaucoup de pauvres pécheurs qui font ce qu’ils peuvent » ; Que sert à l’homme de gagner l’univers s’il vient à perdre son âme ? Que faut-il faire si la situation se représente ?
    Cette famille polonaise profondément catholique a caché au risque de sa vie toute une famille Juive durant la seconde guerre mondiale. Dénoncée par un Polonais qui voulait s’accaparer les biens de la famille Juive, ils ont été assassinés avec leurs six petits enfants par un commando Nazi. Déclarés justes parmi les Nations en Israël, ils sont en voie de béatification par l’Église catholique.

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