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Exit the Pope ?

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De Mgr Richard C. Antall sur Crisis Magazine :

Exit the Pope ?

Ce n'est pas manquer de respect au magistère papal que d'enregistrer des difficultés avec des recommandations prétendument pastorales sur la base de critères prudentiels.

Ma lecture de l'histoire papale m'a récemment convaincu que la papauté permet de contredire l'un des plus anciens axiomes de la philosophie : les parties sont parfois plus grandes que le tout. C'est particulièrement vrai à notre époque où la majeure partie du quatrième pouvoir a abandonné toute prétention à l'objectivité. On ne nous confie pas les nouvelles pour que nous nous fassions une opinion. On nous donne des récits encadrés par l'opinion, et la dissidence est censurée dans une mesure qui est à la fois anticonstitutionnelle et contraire à la vérité.

Pour ces éléments des "médias", le pape François est un nom à évoquer. Et la conjuration n'est pas seulement entre les mains des chrétiens, mais aussi entre celles de ceux qui s'opposent aux croyances chrétiennes et surtout aux prétentions de l'Église. L'imprudence du pape est amplifiée, tandis que le magistère ordinaire est ignoré. Le pape lui-même est très vulnérable à cette manipulation en raison de son imprudence.

Une imprudence telle que : après avoir trouvé le synode insuffisamment ouvert à la bénédiction des couples de même sexe, il décide de l'imposer à l'Église par ukase. (C'est ainsi que l'on désigne les décrets du tsar autocrate de toutes les Russies).

Imprudence comme celle de placer dans le dicastère de la doctrine un homme dont les écrits le rendraient sans aucun doute "non idoine" à être évêque, et encore moins cardinal chargé d'une fonction curiale essentielle. 

Imprudence du genre : prendre la riposte de Fiducia Supplicans comme une insulte personnelle à laquelle il prétend donner du profil par courage et prétendre souffrir pour la vérité. Ceci de la part d'une personne qui n'hésite pas à proférer des insultes.

Imprudence : faire savoir aux évêques qu'il ne tolérera pas la critique, comme il l'a montré dans son traitement scandaleux des dissidents les plus pieux (par exemple, l'évêque Strickland). Cela s'est produit avant Fiducia et a eu un effet sur notre propre conférence épiscopale (celle des USA ndB).

Imprudence comme : permettre qu'une bénédiction "spontanée, privée, de quinze secondes" devienne un article dans le New York Times et ne pas réagir à la glose du prêtre selon laquelle "il attendait depuis longtemps de pouvoir bénir" un couple. 

Imprudence comme : prétendre autoriser une "exception" à la non-acceptation de Fiducia en Afrique comme étant due à des questions "culturelles" et non à des principes "religieux" fondés sur la Bible et la Tradition.

Imprudence : utiliser toutes les opportunités médiatiques pour présenter le faux récit selon lequel l'opposition à la Fiducia est un déni du devoir de l'Église de sanctifier les fidèles. Il ne s'agit pas de refuser de prier pour (bénir) des individus mais de refuser de donner l'impression d'approuver ce qui est explicitement contraire à l'enseignement de la Bible, au catéchisme et à la pratique pastorale traditionnelle. Celui qui n'est pas avec le pape est donc contre la grâce et la miséricorde de Dieu. Il s'agit là d'une fausse dichotomie qui est profondément embarrassante.

L'infaillibilité papale n'a jamais été censée couvrir la faillibilité morale et intellectuelle personnelle des hommes qui ont exercé ce ministère. Ne pas voir comment les décrets papaux et les discussions de table peuvent être source de confusion pour les croyants ordinaires, c'est non seulement faire preuve de surdité, mais aussi de négligence. Permettre aux médias de contrôler le message est un désastre pour l'orthodoxie. Le pape ne se souvient-il pas de ce que saint Paul a dit (dans un contexte qui ne s'opposait pas à la moralité traditionnelle mais aux scrupules religieux) à propos de la nécessité de ne pas offenser les faibles ?

Ces derniers temps, j'ai beaucoup pensé à la pièce du théâtre de l'absurde Exit the King (Le Roi se meurt) de Ionesco, que j'ai vue dans une production d'une compagnie française itinérante à l'université. Le roi est en train de mourir, mais il le nie. Sa santé, comme son royaume, s'effondre. La pièce raconte l'histoire d'un homme qui accepte son déclin et sa mort. Les deux épouses du roi ont des stratégies diamétralement opposées à son égard. La première épouse, Marguerite, ainsi que le médecin du roi, font pression pour qu'il prenne conscience de son destin imminent et qu'il l'accepte. La seconde épouse, Marie, tente de le conforter dans son déni de la réalité.

Le palais lui-même s'écroule, la population a vieilli ou émigré, le personnel n'obéit plus aux ordres du roi, il n'y a plus d'armée pour résister aux invasions. Sa Majesté croit pouvoir commander aux forces de la nature mais ne peut rien faire pour empêcher le déclin de sa nation. Le conflit entre le déni et l'autosatisfaction, le réalisme et la peur est le moteur de l'intrigue. L'illusion du roi, son énorme ego et sa tromperie sur lui-même sont reflétés par la flagornerie de sa seconde épouse, en contrepoint de l'amertume de la première. La tragédie du roi est son manque de conscience, mais contrairement au Roi Lear de Shakespeare, ce drame est joué pour rire. 

La pièce a une multitude d'applications, mais je pense qu'elle dit quelque chose de particulier aux catholiques sur l'actualité de notre époque gérontocratique, où l'Église et l'État sont entre les mains de vieillards qui président à un grave déclin de la culture religieuse et de la civilisation en général. Il y a des questions sur le réalisme et sur l'acceptation de la réalité. L'orgueil et la frustration résonnent dans le chaos, et ce sont les événements qui contrôlent les hommes et non l'inverse. L'image qui me vient à l'esprit est celle de la fissure du dôme de Saint-Pierre. Notre Saint-Père semble sur une trajectoire de collision avec son propre prétendu héritage de fraternité et d'humilité.

Ceci est lié à ce que je considère comme la faible réponse de la hiérarchie américaine à Fiducia Supplicans. Même la Conférence épiscopale néerlandaise a hésité. Je connais un évêque qui a demandé à ses prêtres de lire la déclaration en présence du Saint-Sacrement et qui n'a pas commenté la soi disant "clarification". 

Un poème anonyme parle d'un pasteur anglican, "le vicaire de Bray", qui a changé de théologie avec chaque monarque, de Charles II à George I. "J'ai révoqué les vieux principes/ j'ai mis la conscience à distance/ l'obéissance passive était une plaisanterie/ la non-résistance était une plaisanterie". La hiérarchie des pays africains a eu beaucoup plus de courage que la nôtre, à quelques exceptions près. Le  silence embarrassé des évêques est assourdissant. Ont-ils oublié "qui tacet consentit" - "celui qui se tait consent" ? 

Ce n'est pas manquer de respect au magistère papal que d'enregistrer des difficultés avec des recommandations prétendument pastorales sur la base de critères prudentiels. Malgré l'attitude condescendante du nonce, les évêques continuent à se plier à tout ce qui vient avec l'imprimatur romain dans un yoga disgracieux qui ne les rend pas fiers. Est-ce trop demander que de montrer un certain inconfort face à une politique malavisée ?

Je ne m'attends pas à ce que beaucoup d'évêques signent la pétition contre Fiducia qui circule. Pourtant, ne serait-ce pas une façon de promouvoir la "voie synodale" et un dialogue ouvert ? Même si c'est trop demander, ne pouvons-nous pas les supplier de ne pas "mettre la conscience à distance", comme le Vicaire de Bray ?

Monseigneur Antall est curé de la paroisse Holy Name dans le diocèse de Cleveland. Il est l'auteur de The X-Mass Files (Atmosphere Press, 2021) et The Wedding (Lambing Press, 2019).

Commentaires

  • Analyse claire qui pointe le problème lié à l'exercice de la pastorale voulue par le pape Bergoglio et acceptée par des clercs appuyant leur ministère sur une théologie sinon douteuse du moins à géométrie variable.

  • Pourquoi et comment accorder du crédit à un pape qui donne aussi souvent l'impression de croire qu'il a toujours raison, même quand il contredit l'Écriture, la Tradition, le Magistère ante-conciliaire, une partie du Magistère post-conciliaire, et même, parfois, lui-même ?

    Et l'adhésion fréquente aux conceptions et aux décisions d'un pape qui donne aussi souvent l'impression de fonctionner à la démagogie, à la désinvolture et au despotisme à -t-elle vraiment une signification digne de ce nom ?

  • Parfois, je m'interroge. Que deviendront certains commentateurs / éditorialistes / journalistes lorsque le méchant François ne sera plus en poste et qu'il aura été remplacé par un gentil nouveau pape, tout propre sur lui, dont il n'y aura à dire que des louanges ? Que cela risque d'être triste.

  • La balle est dans le camp de bon nombre de docteurs et de pasteurs catholiques : il ne tient qu'à eux d'arrêter, une bonne fois pour toutes, d'être globalement favorables,

    - d'une part, à la poursuite de l'auto-déconstruction et de l'auto-dépassement du christianisme catholique, qui ont sûrement commencé avant Jean XXIII et qui continueront peut-être après François,

    - d'autre part, à la poursuite d'une stratégie de détournement de l'attention des fidèles, ou d'un ensemble de manoeuvres de diversion, hostile à la réflexion des fidèles, sur les domaines et les proportions de l'échec du Concile et de la faillite de l'après-Concile, dans les composantes de l'Eglise situées dans le monde occidental.

  • En effet, Monseigneur, avec le pape François, l’objectivité laisse la place à la subjectivité … les médias sont pris de courts : « Mais quelle est cette façon de s’exprimer ? Pas de référence aux doctrines et aux lois de l’Église ? Il côtoie des pécheurs notoires, et des responsables véreux ? Il lave même les pieds des ennemis ! Il reprend avec tellement de vigueur les apôtres ? Il met à des postes à grandes responsabilités des escrocs ? …. Et, en plus, face aux pécheurs il garde le silence ! … il va jusqu’à les bénir ?!…  »

    C’est déroutant pour les journalistes, ils n’ont jamais vu ça, comment donner une opinion objective sur un comportement qui dépasse l’entendement… qui surpasse toute intelligence puisqu’il imite Jésus le Fils de Dieu.

    Ce que vous appelez « imprudences » du pape sont -des actes de foi- (non pas appuyés sur la raison) fondés sur la foi en Jésus (la foi en son Amour, en sa présence et en son action).

    Mgr Strickland, comme d’autres, ne comprenait pas que le pape s’efforce de vivre la Foi de l’Église, de suivre Jésus en esprit et en vérité. ( Pour rappel : Mgr Strickland a accusé le pape de vouloir « saper le dépôt de la foi » )

    Dans Son Amour, Dieu attend uniquement la disponibilité de notre cœur pour manifester Sa Présence qui nous purifiera…si nous l’accueillons.

    Les péchés sont des obstacles pour nous, qu’ils soient connus ou cachés (« cachés » comme cela semble être dans la culture africaine en ce qui concerne l’homosexualité) mais nos péchés ne sont pas des obstacles pour Jésus-Christ !

    Par les bénédictions, Dieu agit, nous purifie nous sanctifie et devient actif de la sanctification de nos frères à travers notre vie.

    C’est une nourriture spirituelle que Dieu nous offre à travers ce pape qui nous invite chaque jour à vivre notre foi en esprit et en vérité !

  • Vous faites référence à Mgr Strickland en esquivant sa réflexion, sa mise en contexte, en ce qu’elle lie, par exemple, la miséricorde de l’invitation faite par le Christ à se convertir (cf. « Nul ne va au Père que par moi »). Mgr Strickland n’est pas isolé.

    L’épisode de Fiducia Supplicans et de ses tentatives de justifications laborieuses sont encore dans tous les esprits: on nous fait croire que la doctrine reste inchangée, par recours au mensonge, puisque l’Eglise ne refuse pas ses bénédictions aux personnes. Et quand des prêtres et des évêques africains courageux s’y opposent, c’est pour être assimilés à une exception culturelle ! Assimilés à un groupuscule idéologique ! Est-ce cela conforter ses frères dans la foi ?

    Quant à sa soit-disant invitation à vivre en esprit et en vérité, comment conciliez -vous cette exigence avec ses paroles relativistes où il dit : que les chrétiens prient avec la Bible et les musulmans avec le Coran ?

  • Vous dites : "nos péchés ne sont pas des obstacles pour Jésus-Christ"
    Si, ils sont des obstacles. Un péché mortel nous coupe de Dieu et Dieu ne peut pas s'y opposer, car il nous laisse libres. Dieu PEUT nous pardonner, mais il faut que nous le demandions et que nous nous repentions.
    Si nous persévérons dans notre péché, Dieu ne peut pas nous sauver.

    Que le pape fréquente les pécheurs n'a rien de choquant ni de nouveau, mais leur dire ou leur laisser croire que leur péché n'en est pas un est une très grave faute, c'est les empêcher de revenir vers Dieu. C'est cela qui est choquant.

    Quant à bénir des pécheurs, le Christ est le premier à l'avoir fait, ce n'est pas cela qui choque. Mais le Christ n'a jamais béni le péché.

  • Philippe, ne confondez pas la réalité ( « les chrétiens prient avec la Bible et les musulmans avec le Coran ») et la Vérité ( Jésus-Christ . Unique Sauveur).. Indéniablement les musulmans prient (ils y passent des heures) c’est la réalité et qui peut dire que le cœur du Père ne va pas être touché par ces supplications ? (Car oui, il n’y a qu’un seul Dieu et Père attentif ) Et le Père a envoyé, envoie son Fils, son unique Fils pour sauver l’humanité, chaque humain quelque soit sa religion, quelle que soit la vision (même déformée) de Lui. Jésus se révèle et de nombreuses conversions s’opèrent … par Jésus ( l’unique Sauveur), non par une tradition ou une autre mais par Celui qui est qui était et qui vient, c’est notre espérance ! Et si Jésus venait aussi par notre charité ? S’Il venait à travers notre cœur, à travers notre vie d’amour charitable pour rejoindre tous ceux que nous sommes amenés à rencontrer (notre vie en esprit et en vérité avec Jésus Le Chemin) ?!

    Là est notre foi, là est la foi de l’Église, là est la foi du pape François.

    Un péché, qu’il soit occulté ( secret, caché ) comme cela semble le cas dans la culture africaine, ou mis en avant voire pris pour modèle, comme c’est le cas actuellement dans notre société, est le même péché ; il est un obstacle à notre cheminement et une blessure de vie : Jésus guérit.

    Méfions-nous plutôt de toutes ces polémiques autour des bénédictions. Les bénédictions peuvent être des véritables portes ouvertes à l’action rédemptrice de Dieu, et qui s’oppose à la rédemption de l’humanité ? ( après avoir tenté de nous débarrasser de l’eau bénite dans les églises pour cause de contamination « on » cherche à nous faire croire qu’une bénédiction pourrait nuire à la foi …curieux…à qui cela profite ? )

    Jésus a posé ses yeux sur nous, Il nous demande de faire de même avec nos frères… avec son regard.

  • Rebecca,
    Merci d’avoir pris le temps de me répondre. La distinction que vous faites entre réalité et vérité ne me satisfait pas. Comment la véritable parole de Dieu aurait-elle circulé si les premiers chrétiens s’en étaient contentés ? Le temps me manque pour développer. Loin de moi l’idée de m’ériger en donneur de leçon.
    À la place que j’occupe, comme laïc, il m’arrive de croiser des musulmans. Il ne faut jamais longtemps pour qu’ils sachent que je suis chrétiens.
    Eh bien je peux vous dire qu’avec respect et douceur, il y a moyen de leur parler du Christ, et de leur entrouvrir la porte. C’est ainsi qu’un collègue s’est converti.

    Personne ne cherche à faire croire quiconque qu’ une bénédiction pourrait nuire à la foi. Mais comme cela a été bien dit par Étienne, notamment, un prêtre, agissant « in persona Christi », ne peut bénir le péché. Un péché reste un péché. A moins que les protagonistes concernés s’engagent à mettre fin à peut relation et fassent preuve de contrition. Ce qui semble difficilement compatible avec la forme et le message véhiculé par une bénédiction spécifique.

    J’en profite pour remercier les modérateurs de ce bloc pour l’espace de parole qu’ils nous accordent ici.

    Bon et saint carême.

  • Vous dites : " « on » cherche à nous faire croire qu’une bénédiction pourrait nuire à la foi..."

    Oui, cela peut nuire gravement à la foi, si cela conduit au scandale. Combien de gens ont quitté l'Eglise et perdu la foi en voyant que l'Eglise protégeait des pédophiles en son sein ? De la même manière, une bénédiction qui approuve quelque chose de scandaleux peut gravement abîmer le foi de certains croyants. Imaginez que l'on bénisse les cliniques qui pratiquent l'avortement. Cela pourrait faire perdre la foi à des vrais chrétiens.

  • Étienne, bénir ce n’est pas approuver ( aucun d’entre nous n’est « approuvable » à moins d’être en état de grâce et encore dans ce cas le mérite revient à Dieu qui nous sanctifie)

    Bénir c’est aimer !
    C’est laisser l’Amour de Dieu traverser notre cœur pour rejoindre l’autre !

    L’Amour de Dieu agit !

    Si nous bénissions ces cliniques d’avantage il y aurait de moins en moins d’avortement ! Pourquoi croyez vous que les autorités empêchent les priants de s’approcher des avortoirs ? …surement pas parce que les priants sont violents mais parce leur prière est efficace ! parce que l’Amour d Dieu est forcé, l’Amour est vie et transforme les cœurs, les vies, les intelligences et finalement les actions de ceux qui sont bénis !

    À travers les bénédictions Dieu agit en esprit et en vérité aujourd’hui !

    Bien sûr que l’on ne bénit pas le péché, ( le pape l’a dit et redit ) mais les pécheurs sont ceux que Jésus est venu appeler «  Je ne suis pas venu appeler des justes mais des pécheurs, pour qu’ils se convertissent » (Lc 5, 27-32, Évangile d’aujourd’hui) et Jésus nous demande de faire de même avec nos proches.

    L’Église, Corps du Christ, porte en elle le Libérateur et porte avec les souffrants leurs croix.

    Une bénédiction fait entrer la lumière dans le cœur de l’autre, dans son intelligence et finalement dans ses actes

  • Vous dites : "bénir n'est pas approuver".

    Le cardinal Müller explique bien le problème :
    "De plus, toute bénédiction, quelle que soit sa solennité, implique l'approbation de ce qui est béni. En fait, le mot grec utilisé dans le Nouveau Testament pour « bénédiction » est eulogein, qui, comme le latin benedicere, signifie littéralement « dire que quelque chose est bon »."

    ref sur Belgicatho : http://www.belgicatho.be/archive/2024/02/17/fiducia-supplicans-affirme-t-elle-l-heresie-6485637.html#more


    Mt 15, 11 "Celui qui a des oreilles, qu’il entende !"

  • Étienne, …Allons y pour l’étymologie de bénir (suite à la vôtre) : "en latin chrétien, « louer Dieu », puis « répandre ses bienfaits », « invoquer l'assistance divine sur quelqu'un »."

    Ce n’est pas une bénédiction au sens figuré ( approbation) mais bien une Bénédiction au sens propre … et chrétien.

    Jésus sur La Croix porte le péché de la personne bénie, Jésus meurt dans la personne bénie, Jésus descend en enfer en la personne bénie, enfin, Jésus ressuscite en la personne bénie !

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