Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Banneux, 6 avril : échange avec Mgr Franco Coppola, nonce apostolique

    IMPRIMER

    2025_04_02_16_47_10_Greenshot.png

    Le comité de Liège de l’association Pro Petri Sede a le plaisir de vous inviter à Banneux le dimanche 6 avril prochain à 17h30 pour y participer à une rencontre et un échange avec S.E. le Nonce apostolique, Mgr Franco Coppola, autour du thème Promesse d'un nouveau printemps pour l'Église.  

    Après une brève introduction, Monseigneur Coppola se propose de dialoguer avec les participants autour des grands thèmes qui continuent à mobiliser notre Église, tels que la signification de l'Année jubilaire ou encore la poursuite des chemins tracés par le récent Synode.

    La conférence aura lieu dans la Chapelle du Message de Banneux. Elle sera précédée, à 16 heures, par l’eucharistie dominicale présidée par Monseigneur Coppola, à laquelle vous êtes bien entendu invités à participer (www.ndbanneux.be).

    La participation à la conférence est libre mais une inscription est souhaitée auprès de Fabian Delarbre (0477 62 82 50 ou pps.liege@gmail.com).

    Pro Petri Sede, « Pour le Siège de Pierre », est une association de soutien à l’action du Pape, successeur de l’apôtre Pierre, premier évêque de Rome. Ce soutien s’exprime dans trois directions : la prière pour le Pape, l’information concernant son action au travers d’une revue trimestrielle, et enfin l’aide financière à ses œuvres sociales. Le comité liégeois de Pro Petri Sede a son siège à Banneux et s’associe étroitement à la vénération de la Vierge des Pauvres. Pour plus d’information, vous pouvez consulter le site web de l’association : www.propetrisede.org.

  • La puissance du Christ, le grand appel de saint Jean-Paul II

    IMPRIMER

    De Stefano Fontana sur la NBQ :

    La puissance du Christ, le grand appel de saint Jean-Paul II

    Saint Jean-Paul II a eu le grand mérite de proclamer le « pouvoir suprême du Christ » non seulement sur les cœurs mais aussi sur la vie publique. Un appel lancé tout au long de son pontificat, même dans la perspective de Vatican II. Parmi ses grands combats : les droits de l'homme et la liberté, qui doivent être fondés sur la loi et la vérité de Dieu.

    2 avril 2025

    Le 2 avril 2005, à 21h37, Jean-Paul II s'est éteint à l'âge de 84 ans. Les souvenirs de son long pontificat, grandiose à bien des égards, sont nombreux, mais une réflexion d'ensemble s'arrête presque inévitablement sur un souvenir précis : son appel à ne pas avoir peur, le 22 octobre 1978, lors de sa première homélie en tant que pape : « N'ayez pas peur ! Ouvrez, ouvrez toutes grandes les portes au Christ ! À son pouvoir salvateur, ouvrez les frontières des États, les systèmes économiques et politiques, les vastes champs de la culture, de la civilisation, du développement. N'ayez pas peur ! Le Christ sait « ce qu'il y a dans l'homme. Lui seul le sait ! On est encore frappé aujourd'hui par cette référence à la potestas du Christ, terme cher à l'Église préconciliaire et peu accepté par l'Église postconciliaire. Dans cette même homélie, le nouveau pape avait décidé de continuer dans le sillage de Paul VI à ne pas recevoir le trône sur la tête, symbole, disait-il, du pouvoir temporel de l'Église, mais il ne renonçait pas à proclamer le « pouvoir suprême du Christ lui-même » et à l'étendre aux États, aux systèmes économiques et politiques, non seulement aux cœurs donc, mais aussi à la vie publique. Le mot « pouvoir » revient plusieurs fois dans l'homélie : « Aidez le Pape et tous ceux qui veulent servir le Christ et, avec le pouvoir du Christ, servir les hommes et l'humanité tout entière !

    Par ces mots, le nouveau Pontife renvoie au Concile Vatican II en proposant une version « personnaliste » du pouvoir du Christ : son pouvoir consisterait à révéler l'homme à lui-même et donc, pourrait-on penser, à faire passer l'annonce du Christ par l'homme, à travers une présence indirecte et sécularisée de l'Église sur la scène sociale et politique. Une sorte de « choix anthropologique », pourrait-on penser. Mais cet aspect est dépassé par l'extension du pouvoir du Christ à toutes les sphères de la vie sociale et politique, y compris les États, indiquant ainsi une présence catholique « identitaire » dans la société, tant par l'activité des laïcs, que l'on peut qualifier d'indirecte, que par celle de l'Église elle-même, notamment avec les sacrements, que l'on peut qualifier de directe. Jean-Paul II ne s'est pas contenté de répéter mot pour mot les positions de Léon XIII ou de Pie X, il y avait eu le Concile et il y avait participé de manière absolument convaincue, en défendant toujours même les parties controversées et certains passages des textes qui suscitent encore aujourd'hui une certaine perplexité. Il avait travaillé sur Gaudium et spes et l'avait toujours défendu, même s'il s'agissait du texte le plus critiqué tant par les théologiens qui, en tant qu'experts, avaient participé au travail, que par d'autres commentateurs faisant autorité. Même dans la perspective conciliaire, Jean-Paul II n'a pas voulu renoncer à la doctrine de la potestas du Christ, de sa royauté également sociale et pas seulement spirituelle, et à l'objectif de récapituler toutes choses en Lui, celles qui sont au ciel et celles qui sont sur la terre.

    Vingt-six ans et demi de pontificat, c'est beaucoup et il est difficile de les identifier avec un seul critère synthétique. En s'y risquant, on peut cependant affirmer que le pape Wojtyła est resté fidèle, tout au long de son règne, à cette invitation à maintenir au sens large et pas seulement de manière intimiste la référence à la potestas du Christ et, en même temps, à rester fidèle au Concile et même à exalter son œuvre. De nombreux signes corroborent cette évaluation. Jean-Paul II n'a pas répété mot pour mot les positions de Léon XIII ou de Pie X, en particulier son engagement à s'attaquer à certains nerfs à vif de la modernité pour les libérer du modernisme et les ramener dans le giron de la sainteté. Les droits de l'homme, par exemple, sont restés un champ de bataille, même avec lui, contre la philosophie moderne et les théologies qui y succombaient, mais avec l'intention nouvelle d'en renverser le sens et de les attribuer au christianisme. L'Église se proposait comme la dernière défense des droits de l'homme, fondés non pas sur des conventions mais sur la loi du Créateur. La liberté, autre thème crucial de la guerre dans le passé, est désormais revendiquée par l'Église, mais aussi renversée dans son sens : la liberté cesse d'être une liberté si elle n'est pas enracinée dans la vérité. Le modernisme devait être combattu sur son propre terrain, en renversant ses présupposés.

    Un deuxième domaine concerne la grande relance de la doctrine sociale de l'Église. Il n'y a pas ici de retour à la « société chrétienne » de la part de Jean-Paul II : le Concile ne l'a pas permis, ayant approuvé la liberté de religion et donc la laïcité de la politique. Cependant, il ne se prive pas d'attribuer à la Doctrine sociale une finalité missionnaire et évangélisatrice essentielle pour l'Église. La Doctrine sociale en tant qu'annonce du Christ dans les réalités temporelles n'évoque pas directement la « société chrétienne », mais indirectement. Il en va de même pour la culture, avec l'idée que la foi est capable de créer la culture et, comme chacun sait, si l'on crée la culture, on crée aussi la civilisation. Il était convaincu de la nécessité d'une identité catholique dans la société et la politique, une identité que le personnalisme catholique avait niée mais que lui, avec son personnalisme christocentrique déjà bien exprimé dans Redemptor hominis, voulait réaffirmer et étayer. Ses enseignements sur la vie, la famille, la morale et le rapport entre la foi et la raison ne reviennent pas au thomisme, mais ils ne le répudient pas non plus et, en tout cas, ils le recommandent. Le fait d'écrire dans une encyclique - Fides et ratio - qu'une métaphysique de l'acte d'être est indispensable à la théologie catholique en dit donc long sur ce qu'il a dit, sur ce qu'il voulait dire et sur ce qu'il était autorisé à dire.

    Il s'agissait d'un engagement généreux, courageux et impressionnant, qui touchait à tous les sujets de la vie catholique, y compris une réédition du catéchisme. Les mises en garde et les malentendus (peut-être involontaires) n'ont pas manqué. Étant donné le champ de mines dans lequel il évoluait, il convient d'en tenir compte sans trop s'y attarder. Il faut lui rendre hommage et se souvenir avec gratitude de lui comme d'un combattant. Il ne pouvait pas faire plus. Aujourd'hui, le contexte a changé. Ceux qui dirigent l'Église aujourd'hui n'ont pas vécu directement le Concile ou l'après-Concile ; on parle d'ailleurs d'une ère post-conciliaire. Néanmoins, on ne peut nier que de nombreux éléments de « l'esprit du Concile » contre lequel Jean-Paul II avait lutté sans pouvoir dire qu'il avait gagné, étant donné l'opposition farouche qu'il avait subie, ont été redécouverts et relancés, sans trop mentionner le Concile.

  • François de Paule (2 avril)

    IMPRIMER

    31167596_p.jpgSaint François de Paule

    Ermite, fondateur de l'ordre des Minimes

    1416-1507

    Fête le 2 avril

    Considéré par ses parents comme l'enfant d'un miracle accompli par le Poverello, Saint François d'Assise, il en reçut le prénom. François Martotelli est né dans le villa de Paola en Calabre d'où son nom. Tout jeune, il entre chez les Cordeliers (une branche de la famille franciscaine). Il s'y distingue bien vite par des grâces exceptionnelles, comme de se retrouver en deux endroits en même temps. Après un pèlerinage, il se retire dans une grotte à quelque distance du couvent. D'autres solitaires le rejoignent : ils deviendront en 1460, l'Ordre des Minimes, religieux voués à l'humilité superlative. François continue bonnement ses humbles excentricités : on dit qu'il traversa le détroit de Messine en marchant sur la mer. Sur injonction du Pape Sixte IV, il se rend à Plessis-lès-Tours, au chevet du roi de France Louis XI. Après le décès du monarque, le fondateur va rester un quart de siècle à la cour de France. Affectueusement surnommé "le bonhomme" par le peuple qui le vénère, ce simple frère-laïc bénit inlassablement cierges et chapelets. Pourtant il gouverne à merveille la vie spirituelle des prêtres, évêques et rois. Il mourut à Plessis-lès-Tours (Indre et Loire), le 2 avril 1507, ou son tombeau s'y trouve toujours dans la chapelle qui lui est dédiée. Saint François de Paule est invoqué dans toutes sortes d'affaires spirituelles et temporelles, mais il est plus spécialement invoqué par les couples qui désirent avoir un garçon.

    source